"Nous n'allons attaquer personne. Nous avons invité quasiment tous ceux qui le souhaitent à participer à nos exercices. Qu'ils viennent et voient par eux-mêmes", a-t-il déclaré, selon son service de presse.
"Il est temps pour nous d'arrêter de donner des explications en répétant que les exercices n'ont qu'une visée défensive. Nous avons une armée, une force conjointe russo-biélorusse dans la direction ouest. Nous n'avons jamais caché son existence. Nous l'entraînerons pour parer à toute éventualité", a déclaré M. Loukachenko.
Les exercices se tiendront du 14 au 20 septembre sur six sites en Russie et au Bélarus et mobiliseront 12.700 soldats et 680 unités de combat.
En août dernier, le vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine a déclaré lors d'une conférence de presse que les exercices mobiliseraient "environ 7.200 soldats biélorusses et 5.500 soldats russes".
Ces exercices visent à tester l'état de préparation des forces conjointes ainsi que leur capacité à repousser une attaque terroriste ou une agression, a-t-il indiqué.
Il a ajouté que le nombre de soldats, de véhicules de combat et d'autres armements, ainsi que le nombre de sorties prévues, ne franchiraient pas le seuil à partir duquel l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) impose des observateurs, conformément à son Document de Vienne (2011).
Tous les membres de l'OSCE ont été informés de la tenue de ces exercices et des observateurs ont été invités, a indiqué M. Fomine.