Infos du jour 2017-09-04
  2017-09-04 15:15:37  cri

La 9ème rencontre des dirigeants des BRICS s'est tenue ce lundi 4 septembre à Xiamen. Le président chinois Xi Jinping a présidé cette rencontre en présence du premier ministre indien, Narendra Modi, du président sud-africain, Jacob Zuma, du président brésilien, Michel Temer, et du président russe, Vladimir Poutine.

Les dirigeants des cinq pays doivent mener des discussions autour de la conjoncture économique mondiale, de la gouvernance de l'économie mondiale ainsi que des questions d'actualité internationales et régionales. La rencontre adoptera la Déclaration des dirigeants des BRICS de Xiamen.

Ce dimanche 3 septembre, le plus grand Forum industriel et commercial des pays des BRICS a été inauguré à Xiamen, dans le sud-est de la Chine. Les BRICS concernent les marchés émergents que représentent le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du sud. Le forum industriel et commercial des pays des Brics de cette édition va débattre sur les 4 sujets majeurs : le commerce et l'investissement, la coopération et le développement de la finance, l'interconnexion et l'économie bleue. Parmi les participants figurent des chefs d'Etat des pays des Brics et des pays invités, mais également des responsables des organisations internationales, telles que l'organisation des Nations Unies pour le Développement industriel, la Nouvelle Banque de développement des pays des Brics. Des représentants industriels et commerciaux venant de 25 pays sont aussi présents. Le nombre des participants totalise 1 200 personnes, dont 1 069 sont issues des milieux industriels et commerciaux, c'est du jamais vu dans les éditions précédentes. 79 entreprises présentes dans la liste du Top 500 des entreprises mondiales et 115 entreprises figurants dans le top des 500 entreprises chinoises vont également se joindre à ce forum.

Cette année marque le début de la deuxième décennie pour les coopérations des BRICS. Le discours du président chinois à l'occasion de l'ouverture du Forum industriel et commercial des BRICS a non seulement fait un bilan mais également envisagé l'avenir.

Le président chinois, Xi Jinping, et son homologue russe, Vladimir Poutine, ont convenu dimanche de traiter de manière appropriée le dernier essai nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

Les deux dirigeants ont convenu de s'en tenir à l'objectif de dénucléarisation de la péninsule coréenne et de maintenir une communication et une coordination étroites pour faire face à la nouvelle situation.

La Chine a commencé à surveiller les niveaux de radiation dans ses régions frontalières du nord-est, dans le cadre de mesures d'urgences après un test nucléaire mené par la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

L'Administration nationale de la sûreté nucléaire du ministère de la Protection de l'environnement a lancé les mesures d'urgence dimanche à 11h46, a indiqué le ministère.

"Pour l'heure, les stations de surveillance automatique des niveaux de radiation dans les provinces du Heilongjiang, du Jilin, du Liaoning et du Shandong fonctionnent normalement", a noté le ministère.

L'Administration sismologique de Chine a rapporté un séisme de magnitude 6,3 ayant frappé la RPDC vers 11h30, avec un épicentre situé à une profondeur de 0 kilomètre, expliquant qu'il pourrait avoir été causé par une explosion.

La Télévision centrale de la RPDC a annoncé dimanche que le pays avait fait exploser une bombe H, une bombe à hydrogène pouvant être transportée par un missile balistique intercontinental.

Le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué exprimant sa ferme opposition et sa forte condamnation face à ce test.

Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra lundi une réunion d'urgence suite au derneir essai nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), selon un communiqué de presse publié dimanche.

"L'ambassadrice (Nikki) Haley et ses homologues du Japon, de la France, du Royaume-Uni et de la République de Corée ont demandé qu'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies soit organisée" en réponse au dernier essai nucléaire de Pyongyang, a indiqué dans un communiqué de presse la mission des Etats-Unis auprès de l'ONU.

La réunion du Conseil de sécurité aura lieu lundi à 10H00 EDT.

Toute menace contre les Etats-Unis ou leurs alliés venant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) entraînera "une réponse militaire massive", a averti dimanche le ministre américain de la Défense, James Mattis.

"Nous avons clairement indiqué que nous avons la capacité de nous défendre et de défendre nos alliés, la Corée du Sud et le Japon, de toute attaque", a déclaré M. Mattis à la presse, à l'issue d'une réunion de sécurité nationale à la Maison Blanche, réaffirmant l'engagement "inébranlable" des Etats-Unis envers leur alliés.

Dimanche, les médias officiels de la RPDC ont annoncé que le pays avait réussi à faire exploser une bombe à hydrogène capable d'être transportée par un missile balistique intercontinental.

M. Mattis a également appelé la RPDC à dénucléariser la péninsule coréenne, conformément à l'appel de la communauté internationale, ajoutant que les Etats-Unis ne cherchent pas "l'annihilation totale" de la RPDC, mais ont "beaucoup d'options pour le faire".

Dimanche matin, le président américain Donald Trump a déclaré sur Twitter que les propos et les actions de la RPDC étaient très hostiles à l'égard des Etats-Unis et dangereux pour le pays.

Le directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), Yukia Amano, a réprouvé l'essai nucléaire annoncé dimanche par la République populaire démocratique de Corée.

"L'essai nucléaire d'aujourd'hui de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) est un acte extrêmement regrettable", a déploré M. Amano, cité par l'ONU dans un communiqué rendu public dimanche sur son site officiel.

Dimanche à 03h30 temps universel, les stations de surveillance de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) ont relevé un événement sismique inhabituel en RPDC, a déclaré le même jour le secrétaire exécutive de l'Organisation, Lassina Zerbo.

Ce nouvel essai de la RPDC fait suite aux deux essais effectués l'année dernière et constitue le sixième essai mené depuis 2006. Ce dernier essai été mené "dans le mépris total des demandes répétées de la communauté internationale", a rappelé le directeur général de l'AIEA.

Dans ses résolutions, et plus récemment dans la résolution 2371, le Conseil de sécurité a réaffirmé ses décisions selon lesquelles Pyongyang ne procédera à aucun autre essai nucléaire et abandonnera toutes les armes nucléaires et les programmes nucléaires existants d'une manière complète, vérifiable et irréversible.

La Russie a exigé dimanche que les autorités américaines "reprennent leurs esprits" et lui restituent immédiatement les installations diplomatiques récemment saisies.

"Faute de quoi, les Etats-Unis porteront l'entière responsabilité de la dégradation subséquente des relations entre nos deux pays, une relation sur laquelle la stabilité mondiale et la sécurité internationale reposent en grande partie", a déclaré dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.

Samedi, les autorités américaines ont fermé le consulat général de Russie à San Francisco ainsi que la représentation commerciale russe à Washington. Les représentants russes se sont également vu interdire l'accès des installations qu'ils louent pour leur représentation commerciale à New York.

En décembre 2016, deux lieux de villégiature utilisés par les diplomates russes à New York et dans le Maryland avaient déjà été fermés par le gouvernement Obama, suite au piratage informatique présumé des élections américaines par la Russie.

"Nous considérons ces décisions comme un acte ouvertement hostile et comme une violation grave du droit international - dont la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques - de la part de Washington", ajoute le communiqué. 

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré dimanche soir qu'elle estimait que la Turquie ne devrait pas devenir membre de l'Union européenne (UE), sans pour autant aller jusqu'à fermer la porte à Ankara.

"Je ne vois pas la Turquie entrer dans l'Union européenne. J'ai toujours été de cet avis. C'était néanmoins différent pour le SPD", a-t-elle affirmé au cours d'un débat télévisé avec Martin Schulz, candidat du Parti social-démocrate (SPD), son principal rival aux prochaines élections.

Mme Merkel a cependant souligné que la cessation des négociations portant sur l'entrée de la Turquie dans l'UE était une décision qui ne pourrait être prise que par l'ensemble des Etats de l'UE.

"Une telle décision doit être soigneusement pesée", a dit la chancelière.

Mme Merkel a précisé qu'elle ne souhaitait pas mettre fin à ses bonnes relations avec la Turquie, ni priver la Turquie de toute opportunité d'accéder à l'UE, dans la mesure où au moins 50 % des Turcs désiraient en faire partie. Cette décision nécessite cependant une réflexion approfondie.

M. Schulz a déclaré au cours du même débat que s'il devenait chancelier, il mettrait fin aux négociations d'entrée de la Turquie dans l'UE. 

L'Etat islamique (EI) tente de se déplacer du sud de la Libye vers les régions côtières du nord, a indiqué dimanche le porte-parole de l'armée libyenne de l'est du pays, Ahmad Mismari.

"Le groupe terroriste EI cherche de temps à autre à se déplacer par petits groupes du désert vers les régions côtières", a écrit le porte-parole sur Facebook.

"L'EI a enlevé des civils de la région. Nos patrouilles suivent leurs mouvements", a-t-il ajouté.

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