Infos du jour 2017-09-01
  2017-09-01 15:10:51  cri

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Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a annoncé jeudi que le gouvernement Trump publierait un projet plus détaillé de réforme des impôts d'ici fin septembre.

"La Chambre et le Sénat sont maintenant en train de discuter du projet avec leurs membres", a déclaré M. Mnuchin durant une interview accordée à CNBC, ajoutant que le projet détaillé serait rendu public dès la fin du mois de septembre.

Bien que l'administration Trump ait manqué la date limite du mois d'août qu'elle s'était à l'origine fixée pour ce plan de réforme, elle est à présent en bonne voie pour faire passer une nouvelle législation fiscale devant le Congrès d'ici la fin de l'année, a poursuivi le secrétaire au Trésor.

"Il va y avoir tout un processus, et nous espérons que la Chambre et le Sénat pourront présenter un texte de loi à signer au président cette année. Nous sommes très excités par les progrès que nous avons faits", a dit M. Mnuchin.

Ces propos interviennent après que le président Donald Trump a exhorté mercredi le Congrès à voter un texte exhaustif concernant la mise à jour du code fiscal.

"Je suis déterminé à travailler avec le Congrès pour que ce travail soit fait, et je ne veux pas être déçu par le Congrès", a déclaré M. Trump au cours d'un discours à Springfield, dans le Missouri.

2

Jeudi, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a déclaré avoir signé les documents relatifs au déploiement de soldats supplémentaires en Afghanistan.

M. Mattis a dit aux journalistes au Pentagone qu'il ne donnera pas d'autres détails avant de s'exprimer devant le Congrès, la semaine prochaine.

Cependant, il a indiqué que les soldats supplémentaires comprendront des conseillers et du personnel de soutien qui permettront aux forces afghanes de combattre plus efficacement.

Les médias américains ont rapporté qu'environ 4 000 soldats vont être déployés en Afghanistan.

Lundi soir, lors d'une allocution solennelle, le président des États-Unis, Donald Trump, a révélé sa nouvelle stratégie pour l'Afghanistan. Il a estimé qu'un retrait rapide des forces américaines actuellement en Afghanistan est ''inacceptable'' et a promis de passer d'une approche fondée sur un calendrier à une approche reposant sur des conditions.

Mercredi, la porte-parole du Pentagone, Dana White, a dit que 11 000 soldats américains sont actuellement en Afghanistan, soit plusieurs milliers de plus que les chiffres communiqués précédemment (8 400 soldats). 

Selon le Pentagone, les 8 400 soldats ne comprenaient pas les effectifs déployés sur place à titre temporaire.

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Les Etats-Unis ont ordonné la fermeture du consulat de Russie à San Francisco, a annoncé jeudi le Département d'Etat américain, en réponse à la décision russe de réduire le personnel diplomatique américain à Moscou. 

Les Etats-Unis ont également demandé à la Russie de fermer une annexe de chancellerie à Washington D.C. et une annexe consulaire à New York, a déclaré le Département d'Etat, expliquant que cette mesure avait été prise "dans le même esprit d'égalité que celui qui a été invoqué par les Russes".

"Les Etats-Unis ont pleinement appliqué la décision prise par le gouvernement de la Fédération de Russie de réduire les effectifs de leur mission diplomatique en Russie. Nous estimons cependant que cette décision était injustifiée, et nuit aux relations d'ensemble entre nos deux pays", a affirmé Heather Nauert, porte-parole du Département d'Etat.

4

Aucun progrès décisif n'a été atteint au cours du troisième cycle des négociations sur le Brexit, a annoncé le négociateur en chef de l'Union européenne (UE), Michel Bernier, jeudi à Bruxelles, avertissant que le mandat de négociation octroyé par le Parlement européen ne devrait pas être sous-estimé.

"Protéger l'ordre dans l'UE et le Marché unique est notre priorité dans les négociations sur le Brexit... Vous ne pouvez pas simplement rester dans le marché unique en fuyant les responsabilités liées à l'UE", a insisté M. Barnier.

"Si nous voulons que les discussions soient fructueuses, nous devons être aussi constructifs que possible et moins ambigus que possible", a-t-il ajouté.

Pour sa part, le secrétaire britannique au Brexit, David Davis, a déclaré aux journalistes lors d'une conférence de presse avec M. Barnier que les deux parties avaient eu des négociations sérieuses tout au long de cette difficile semaine.

"Nous voulons que l'UE soit plus flexible et le troisième cycle des négociations sur le Brexit pourra être constructif", a déclaré M. Davis, indiquant que le Conseil européen devrait suivre la voie de la flexibilité.

5

Jeudi, le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a appelé ses États voisins à lever l'embargo ''illégal et sans fondements'' et à traiter leurs divergences avec le Qatar d'une ''façon civilisée.'' 

Il a fait ces remarques lors d'une conférence de presse au Parlement européen, à Bruxelles, après avoir rencontré certains de ses députés. 

Le chef de la diplomatie qatarie a souligné que la liste des treize exigences établie par l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte fin juin pour que les liens diplomatiques puissent être renoués était ''inacceptable.''

"Le Qatar n'accepte jamais de s'ingérer dans la politique d'un pays, et n'acceptera pas que d'autres pays s'ingèrent dans sa politique,'' a-t-il dit.

Il a également avancé que ''personne ne devrait affirmer que le Qatar a des relations spéciales avec l'Iran.''

Le 5 juin, le quartet conduit par l'Arabie saoudite a rompu les liens diplomatiques avec le Qatar et imposé un blocus au riche - mais minuscule - pays du Golfe, en invoquant que le Qatar soutient le terrorisme et l'extrémisme, s'ingère dans leurs affaires intérieures et cherche à établir des liens plus étroits avec l'Iran. Le Qatar a fermement rejeté ces allégations.

Les tensions ont redoublé la semaine dernière lorsque le Qatar a annoncé qu'il allait renvoyer son ambassadeur en Iran, un rival pour la plupart des pays du Golfe. Le Qatar avait rappelé son émissaire à Téhéran début 2016 afin de témoigner sa solidarité avec l'Arabie saoudite dont deux missions diplomatiques avaient été attaquées en Iran.

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Le 19e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) se tiendra le 18 octobre à Beijing.

Le Bureau politique du Comité central du PCC a décidé jeudi, lors d'une réunion, de soumettre une proposition sur l'agenda à la septième session plénière du 18e Comité central du PCC, qui aura lieu le 11 octobre.

La réunion du Bureau politique a été présidée par Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC.

Le 19e Congrès national du PCC examinera le travail du Parti au cours des cinq dernières années et fera la synthèse des précieuses expériences acquises par le Parti dans le processus historique d'unifier et de diriger le peuple, composé de tous ses groupes ethniques, dans la poursuite et le développement du socialisme aux caractéristiques chinoises sous la direction du Comité central du PCC ayant M. Xi comme noyau dirigeant depuis le 18e Congrès national du PCC.

Le congrès étudiera de manière approfondie la situation nationale actuelle comme la situation internationale, et prendra en considération les nouvelles exigences pour le développement du Parti et du pays, ainsi que les nouvelles attentes du peuple.

Le congrès élaborera des directives et politiques correspondant aux demandes de l'époque, selon la réunion.

Un nouveau Comité central du PCC et une nouvelle Commission centrale de contrôle de la discipline seront élus lors de ce congrès.

7

Le président chinois Xi Jinping s'est entretenu avec son homologue Tadjik Emomali Rahmon, jeudi à Beijing, convenant d'établir un partenariat stratégique global entre les deux pays.

M. Rahmon effectue actuellement une visite d'Etat en Chine du 30 août au 5 septembre à l'invitation de M. Xi. Durant son séjour en Chine, il participera au Dialogue des marché émergents et des pays en développement qui se tiendra à Xiamen, une ville côtière de la province chinoise du Fujian (sud-est).

8

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est entretenu jeudi par téléphone de la situation en péninsule de Corée avec son homologue français Jean-Yves Le Drian.

M. Wang a réaffirmé l'engagement de la Chine en faveur de la dénucléarisation de la péninsule coréenne, ainsi que son opposition aux tirs de missiles balistiques de Pyongyang.

La Chine a toujours minutieusement appliqué les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU à cet égard, et a joué un rôle positif dans la recherche d'une solution pacifique à la question nucléaire dans la péninsule de Corée, a déclaré M. Wang au cours de cette conversation initiée à l'invitation de M. Le Drian.

Dans le même temps, M. Wang a appelé les autres parties concernées à travailler de concert pour apaiser les tensions dans la péninsule, et à rompre le plus tôt possible l'actuel cercle vicieux d'escalade des tensions.

Au cours de la conversation, M. Le Drian a exprimé les inquiétudes de la France quant aux récents tirs de missiles balistiques de Pyongyang.

Il a affirmé que la France soutenait un renforcement des efforts de la communauté internationale pour faire avancer le processus de dénucléarisation en péninsule de Corée.

Le ministre français a souligné que son pays soutenait également le rôle durable joué par la Chine dans la résolution de la question nucléaire dans la région, et rejetait fermement les critiques selon lesquelles la Chine aurait échoué à assumer ses responsabilités.

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