Infos du jour 2017-08-28
  2017-08-28 15:19:53  cri

La Chine s'appuiera sur l'innovation pour stimuler la modernisation manufacturière et la restructuration économique, a déclaré le Premier ministre chinois Li Keqiang, encourageant les géants industriels à faire des percées dans les technologies clés et tirer avantage de l'Internet pour remanier les modèles de développement.

M. Li s'est ainsi exprimé vendredi lors d'une réunion avec des responsables du gouvernement et des dirigeants des leaders de la fabrication du pays.

"L'industrie manufacturière est le fondement du développement économique", a indiqué M. Li. "La transformation économique et la nouvelle industrialisation de la Chine s'appuient sur un secteur manufacturier puissant".

Mais en général, les fabricants chinois se trouvent encore dans le moyen et bas de gamme de la répartition internationale du travail, ils sont grands, mais pas toujours puissants, a noté M. Li.

Le pays doit faire avancer inébranlablement sa stratégie "Fabriqué en Chine 2025" pour amener le secteur manufacturier à un nouveau niveau, avec des mesures pour éliminer la capacité et les technologies obsolètes et accélérer le changement des moteurs de croissance économique.

Lors d'une discussion avec des chefs d'entreprises, le Premier ministre a appelé les sociétés chinoises à diversifier leurs produits, à améliorer la qualité, à augmenter la valeur des marques, et à suivre vigoureusement les normes internationales. La concurrence mondiale "promouvra rapidement l'innovation et les percées dans les technologies clés", a indiqué M. Li.

Les fabricants chinois doivent développer de nouveaux avantages de la qualité haut de gamme et de l'applicabilité de leurs produits, et réduire la dépendance vis-à-vis des bas coûts, ce qui permettra aux marques chinoises d'être plus connues dans le monde.

Avec un long coup de sifflet, le train de marchandises X8426 chargé de produits électroniques, de vêtements et de machines a quitté samedi matin la ville chinoise de Guangzhou, à destination de Vorsino, dans l'oblast de Kalouga en Russie.

Le train de marchandises Chine-Russie a été inauguré il y a un an.

Depuis le lancement, un total de 43 trains ont effectué le trajet. Plus de 17.000 tonnes de produits, d'une valeur de 236 millions de dollars, ont été transportés de Guangzhou vers la Russie.

Le train met 15 à 18 jours pour atteindre Vorsino, soit environ dix jours de moins que les services de transport mer-rail, et 25 jours de moins que le transport maritime. Les coûts représentent juste un tiers de ceux du transport aérien.

"Notre train effectue le trajet une fois par semaine et il est chargé totalement depuis mars 2017, soit l'un des taux de charge les plus élevés parmi les trains Chine-Europe", a indiqué Huang Zhongxi, directeur général de Dashunfa Logistics, l'opérateur du train.

Kong Zhi, employé des douanes de Guangzhou, a déclaré qu'ils avaient créé un guichet pour les trains Chine-Europe et amélioré significativement l'efficacité du dédouanement.

Plus de 20 villes chinoises ont lancé des services ferroviaires vers l'Asie centrale et l'Europe.

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a affirmé dimanche que les Etats-Unis continueraient à chercher un règlement pacifique de la question nucléaire en péninsule de Corée, en dépit des récents tirs de missiles de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

"Tout tir de missile balistique est une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, et sera considéré comme un acte de provocation contre les Etats-Unis et leurs alliés", a déclaré M. Tillerson sur la chaîne Fox News.

"Nous allons continuer notre campagne de pressions pacifiques, comme je l'ai expliqué, et travailler avec nos alliés, et aussi avec la Chine, pour voir si nous pouvons amener le régime de Pyongyang à la table des négociations", a-t-il ajouté.

Le Commandement américain du Pacifique a confirmé vendredi que la RPDC avait tiré trois missiles samedi matin heure locale. Aucun des projectiles ne représentait cependant de menace.

Ce dernier tir est intervenu alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud sont en train de procéder à leurs exercices conjoints annuels, que Pyongyang considère comme une provocation.

Le tir a eu lieu également un jour à peine après que M. Tillerson a salué la retenue dont la RPDC avait fait preuve au cours des dernières semaines.

Dimanche, M. Tillerson a cependant déclaré qu'il ne pensait pas pour autant s'être trompé dans ses propos de la veille.

Plus de 800 terroristes du groupe Etat islamique (EI) ont été tués en Syrie au terme d'une opération lancée par les troupes du gouvernement syrien et les forces aériennes russes, a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense.

"Le 27 août 2017, les forces gouvernementales du général Suheil al-Hassan, massivement soutenues par les forces aériennes russes, ont éliminé l'unité la plus efficace et la mieux armée de l'EI dans la vallée de l'Euphrate, près de la ville de Ghanem al-Ali", a déclaré le ministère dans un communiqué.

Plus de 800 terroristes, 13 chars, 39 camionnettes équipées de mitrailleuses lourdes et neuf mortiers et pièces d'artillerie variées ont été détruits pendant l'opération, d'après le communiqué.

D'autres forces du gouvernement syrien sont actuellement engagées dans une offensive éclair contre la ville de Deir-ez-Zor, sur la rive orientale de l'Euphrate, dans le but de libérer la ville et de détruire le dernier bastion de l'EI en Syrie, selon le ministère.

Située dans le nord-est de la Syrie, Deir-ez-Zor est assiégée par l'EI depuis plusieurs années, et doit être ravitaillée par voie aérienne. 

L'armée syrienne et le Hezbollah, son allié, ont annoncé dimanche un cessez-le-feu dans la région de Qalamoun (ouest), suite à la capitulation du groupe Etat islamique (EI) à l'issue de violents combats, a rapporté le journal en ligne pro-gouvernemental al-Watan.

L'opération militaire s'est terminée à 7h00 heure locale (4h00 GMT) dans la région de Qalamoun, des deux côtés de la frontière syro-libanaise, après la reddition, dans la nuit de samedi à dimanche, des combattants de l'EI s'opposant au Hezbollah dans les régions montagneuses, selon le journal.

Selon la chaîne de télévision panarabe al-Mayadeen, les combattants de l'EI se sont rendus aux membres du Hezbollah lorsque ceux-ci prenaient le contrôle de la zone montagneuse de Halimet Qara, dans la région de Qalamoun.

Les combattants de l'EI ont négocié leur reddition avec le Hezbollah, demandant l'autorisation de rejoindre, avec leurs familles, le bastion de l'organisation terroriste dans la province de Deir al-Zour, à l'est de la Syrie, en échange d'informations concernant les neuf soldats libanais enlevés par l'EI en 2014.

Le Hezbollah et l'armée syrienne ont lancé le 19 août une offensive conjointe contre l'EI dans la région de Qalamoun, pour chasser le groupe terroriste de la frontière syro-libanaise.

L'Egypte a temporairement ouvert le point de passage de Rafah vers la bande de Gaza dimanche, pour une période de deux jours et dans les deux sens, a indiqué une source locale.

"C'est la deuxième fois que l'Egypte ouvre temporairement son seul point de passage vers la bande de Gaza ces dernières semaines", a déclaré la source.

Il y a dix jours, l'Egypte a ouvert le passage de Rafah pour permettre à 2.000 pèlerins palestiniens de se rendre en Arabie saoudite. C'était la première fois depuis le mois de mars que le passage était rouvert.

Il a cette fois été ouvert pendant deux jours pour permettre aux cas humanitaires de malades et étudiants de traverser la frontière vers l'Egypte ou vers Gaza, a expliqué le Hamas dans un communiqué.

Cette réouverture a été négociée en juin entre le Hamas et les services de renseignement égyptiens, afin de donner l'occasion aux Palestiniens de Gaza de respirer un peu, alors qu'ils font face au blocus d'Israël depuis 2007.

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a atterri dimanche soir en Israël pour une visite de trois jours dans ce pays, ainsi que pour rencontrer l'Autorité nationale palestinienne.

Cette visite, la première de M. Guterres dans la région depuis sa prise de fonctions en janvier, comprendra notamment des rencontres avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président Reuven Rivlin.

Il se rendra également à Ramallah, où il rencontrera le président palestinien Mahmoud Abbas.

Son itinéraire comprendra en outre une visite de la bande de Gaza, un territoire assiégé où l'ONU a mis en place plusieurs importants programmes d'aide pour empêcher une détérioration massive de la situation humanitaire.

A sa requête, il commencera sa visite en déposant une couronne de fleurs sur la tombe de l'ancien président israélien Shimon Perres, un ami personnel de M. Guterres.

Les discussions devraient porter sur le blocage des négociations de paix israélo-palestiniennes, ainsi que sur la crise humanitaire à Gaza. La presse israélienne a rapporté qu'Israël projetait également d'exposer ses inquiétudes quant aux tentatives iraniennes d'établir une présence en Syrie.

Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a annoncé dimanche dans un communiqué qu'il excluait la libération de Palestiniens détenus en Israël en échange de ressortissants israéliens ou de corps de soldats israéliens.

M. Lieberman a toutefois affirmé que le retour de ces Israéliens demeurait une des priorités des autorités.

"Nous ne pouvons pas refaire l'erreur de l'accord Shalit", a souligné le ministre, faisant référence à un accord d'échange de prisonniers conclu en 2011 avec le Hamas. Israël avait alors libéré 1.027 Palestiniens en échange du soldat Gilad Shalit.

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