Infos du jour 2017-08-25
  2017-08-25 15:58:34  cri

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eudi, le ministère russe des Affaires étrangères a exhorté le gouvernement des États-Unis à se calmer et à faire des efforts pour mettre un terme au cycle des sanctions opposant Washington et Moscou.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dit : ''Ce n'est pas la Russie qui a engagé ce combat complètement insensé sur la scène internationale et qui a déclenché cette incroyable spirale des sanctions.''

"Nous espérons que les exaltés (américains) vont se calmer et que le sens commun va finir par l'emporter", a dit M. Lavrov lors de la conférence de presse qui a suivi les pourparlers avec son homologue cambodgien, Prak Sokhon.

S'exprimant sur l'impact des tensions russo-américaines sur les travaux conjoints concernant la question syrienne, le ministre des Affaires étrangères a dit que la coopération entre les deux parties était toujours en cours.

"Nous sommes pragmatiques et nous comprenons que ce domaine n'est pas du tout celui où il convient de s'offusquer ou de se laisser tenter par un illusoire prestige. C'est une menace pour chacun d'entre nous,'' a dit M. Lavrov, ajoutant que la partie américaine a même exprimé le souhait d'approfondir les interactions bilatérales sur cette question.

Les relations entre Moscou et Washington se sont récemment dégradées en raison de l'escalade des sanctions mutuelles.

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Le conseiller spécial de Donald Trump, Jared Kushner, a affirmé jeudi que le président américain était "déterminé" à atteindre la paix au Moyen-Orient.

M. Kushner, également gendre de M. Trump, s'exprimait lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en présence de deux autres représentants américains : Dina Powell, conseillère adjointe à la sécurité nationale, et Jason Greenblatt, négociateur pour le Moyen-Orient.

Lors de leur rencontre à Jérusalem, M. Kushner a assuré à M. Netanyahu que M. Trump était "déterminé à atteindre une solution, qui permettra d'apporter la prospérité et la paix à tous les habitants de la région".

"Nous apprécions vraiment l'engagement du Premier ministre qui prend tranquillement et respectueusement le chemin demandé par le président (Trump)", a souligné M. Kushner, selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre israélien.

De son côté, M. Netanyahu a indiqué que la visite de la délégation américaine prouve "la grande alliance" qui lie les deux pays et "les grands objectifs qui nous guident".

La délégation, arrivée mercredi en Israël, rencontrera également jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah.

Ces trois derniers jours, le trio a rencontré les dirigeants de la région, dont les leaders des Emirats arabes unis, de la Jordanie, du Qatar et de l'Arabie saoudite, a noté la Maison Blanche.

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Le ministre d'Etat aux Affaires étrangères des Emirats arabes unis (EAU) a appelé jeudi le gouvernement du Qatar à revoir ses "ambitions" stratégiques.

Le Qatar devrait "ajuster ses ambitions à la réalité", et prendre en compte "sa position géographique en tant que pays du Golfe", a déclaré sur Twitter Anwar Gargash, le deuxième plus haut diplomate des EAU.

Il a posté des remarques quelques heures après que le Qatar a décidé de rétablir des relations diplomatiques complètes avec l'Iran, un pays rival de la plupart des pays du Golfe.

Le Qatar a mis fin à ses relations avec l'Iran en janvier 2016, lorsque des manifestants iraniens ont attaqué l'ambassade d'Arabie saoudite à Téhéran.

Doha a "provoqué une crise par sa mauvaise gestion, et l'a ensuite aggravée", a déclaré M. Gargash.

Un quartet de pays arabes dirigé par l'Arabie saoudite et comprenant également les EAU, Bahreïn et l'Egypte a coupé à son tour toute relation avec le Qatar le 5 juin, et a imposé un blocus à cette petite et riche nation du Golfe. Les quatre pays l'accusent notamment de soutenir le terrorisme et l'extrémisme, et de s'ingérer dans leurs affaires internes, des accusations que Doha a démenti à plusieurs reprises.

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Un haut commandant iranien a réaffirmé l'opposition de son pays au référendum qui doit se tenir sur l'indépendance des Kurdes d'Irak.

Ce référendum "s'inscrit dans la droite ligne de la politique américaine de division des pays de la région", a déclaré selon Press TV le brigadier-général Massoud Jayazeri, chef d'état-major adjoint des Forces armées d'Iran.

"L'Iran est clairement contre ce référendum", a-t-il affirmé selon la presse.

Lundi, le chef d'état-major des Forces armées iraniennes, le major-général Mohammad Baqeri, avait déjà déclaré que la République islamique d'Iran était opposée à la désintégration de l'Irak.

Ce référendum imminent sur l'indépendance de la région autonome du Kurdistan irakien pourrait transformer radicalement la géographie politique de l'Irak, ce qui pourrait provoquer des tensions et entraîner des conflits dans et autour de l'Irak, a affirmé M. Baqeri.

Les responsables politiques et militaires iraniens ont tous déclaré leur opposition à ce référendum, affirmant que seul un Irak stable, sûr et unifié permettrait au pays de progresser.

Le 7 juin, la région autonome du Kurdistan irakien a annoncé qu'elle prévoyait d'organiser un référendum sur son indépendance le 25 septembre, afin de décider si elle doit ou non faire sécession vis-à-vis de l'Irak.

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Jeudi, à Madrid, la Cour nationale d'Espagne, a relâché Shalh El Karib, l'une des quatre personnes arrêtées après le double attentat perpétré à Barcelone et à Cambrils.

Le tribunal a déclaré qu'en l'absence de preuves contre lui, M. El Karib a été relâché, sous certaines conditions. Il devra se présenter au tribunal une fois par semaine et son passeport a été confisqué. Il n'a pas l'autorisation de quitter le pays et fait toujours l'objet d'une enquête.

M. El Karib travaillait dans un cyber-café dans la ville de Ripoll, au nord-est du pays, où la cellule de douze personnes qui était derrière les attentats aurait été formée. Il aurait acheté des billets d'avion pour certains membres de la cellule.

Un autre homme, Mohamed Aalla, également arrêté après les attentats qui ont coûté la vie à quinze personnes à Barcelone et à Cambrils, a lui aussi été relâché sous certaines conditions cette semaine. Deux autres ont été incarcérés.

6

La construction d'une route par l'Inde à proximité d'une frontière non démarquée révèle une contradiction entre ce que l'Inde dit et ce qu'elle fait, a annoncé jeudi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Mme Hua a fait cette remarque lorsqu'il lui a été demandé de commenter le projet indien de construction d'une route militaire près de la section occidentale de la Ligne de contrôle actuelle (LCA).

Selon le Hindustan Times, quelques jours après que les troupes indiennes et chinoises se sont affrontées à coups de jets de pierres près du lac de Pangong au Ladakh, le ministère indien des Affaires intérieures a approuvé la construction d'un projet routier autonome de Marsimik La à Hot Spring. Marsimik La, situé au Ladakh, est à environ 20 km de l'extrémité nord-ouest du lac Pangong.

D'après l'Indian Express, le ministère indien des Affaires intérieures a demandé à l'Organisme des routes frontalières de construire la route afin d'assurer l'accès aux postes d'observation aux forces de sécurité.

Ces informations sont comme une gifle à la figure de l'Inde, et prouvent une fois encore que l'Inde est inconsistante et contradictoire dans la résolution du problème frontalier entre la Chine et l'Inde, a estimé la porte-parole.

L'Inde a pris prétexte de ses préoccupations en termes de sécurité pour entraver la construction d'une route chinoise sur le propre territoire chinois, mais le projet routier indien prouve qu'elle dit une chose mais en fait une autre, a-t-elle indiqué.

Mme Hua a noté que la partie occidentale de la frontière Chine-Inde n'avait pas été délimitée, et que les deux pays avaient convenu de maintenir la paix dans les régions frontalières avant la résolution finale de la question.

La construction d'infrastructures militaires par l'Inde à proximité de la section ouest de la LCA n'aide pas à maintenir la paix et la stabilité dans la partie occidentale de la frontière, et ne contribue pas non plus à faire baisser la tension qui règne entre les deux parties, a-t-elle ajouté.

7

Les entreprises d'Etat de la Chine ont enregistré une croissance stable de leurs bénéfices sur les sept premiers mois de l'année, alors que la réforme structurelle du côté de l'offre du pays a pris effet, a-t-on appris jeudi de données publiées par le ministère des Finances.

Les bénéfices combinés des entreprises d'Etat de la Chine ont progressé de 23,1% en glissement annuel pour atteindre 1.660 milliards de yuans (249,6 milliards de dollars) entre janvier et juillet.

Les entreprises d'Etat administrées par le gouvernement central chinois ont rapporté environ 1.090 milliards de yuans de bénéfices, soit une hausse annuelle de 17,3%, alors que les entreprises publiques administrées par les gouvernements locaux ont généré plus de 575 milliards de yuans, en hausse de 35,8%.

Le chiffre d'affaires total des entreprises d'Etat a augmenté de 16,5% pour atteindre 28.900 milliards de yuans, alors que leurs coûts de fonctionnement ont progressé de 15,8% pour atteindre 28.000 milliards de yuans.

Les entreprises d'Etat dans les secteurs sidérurgique et des métaux non ferreux ont maintenu une croissance solide en termes de bénéfices grâce au succès de la réduction de la surcapacité.

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