Infos du jour 2017-08-23
  2017-08-24 14:59:25  cri

1

Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a déclaré mardi que les Etats-Unis saluaient le "niveau de retenue" dont avait fait preuve la République populaire démocratique de Corée (RPDC) au niveau de son programme nucléaire, une retenue qui mènera peut-être à de futurs pourparlers entre Washington et Pyongyang.

"Nous n'avons eu ni tir de missile ni acte de provocation de la part de la Corée du Nord (la RPDC) depuis l'adoption unanime de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré M. Tillerson dans une conférence de presse donnée au Département d'Etat.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté à l'unanimité une résolution imposant de nouvelles sanctions à la RPDC, suite à la poursuite de ses essais de missiles balistiques intercontinentaux le 5 août.

M. Tillerson a déclaré qu'il était heureux de voir que Pyongyang avait "assurément fait preuve d'un certaine niveau de retenue, auquel nous n'avions jamais assisté par le passé".

"Nous espérons qu'il s'agit là d'un prélude au signal que nous attendons", a affirmé le chef de la diplomatie américaine.

"Peut-être assistons-nous à l'ouverture d'une voie qui pourra mener dans un avenir proche à une forme de dialogue", a-t-il ajouté.

2

Suite à la volte-face du président des États-Unis, Donald Trump, qui vient d'annoncer qu'il va envoyer davantage de soldats en Afghanistan, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a espéré trouver une solution politique à la crise en Afghanistan.

"Je pense que pour le Secrétaire général, ce que nous voulons souligner, c'est notre espoir que la communauté internationale va se rassembler et aider l'Afghanistan à trouver une solution qui conduira à la paix dans le pays,'' a dit le porte-parole du Secrétaire général, Stephane Dujarric.

"Et cela devra intervenir aussi, évidemment, par l'intermédiaire du soutien et des efforts de la Mission de l'ONU sur place,'' a-t-il ajouté, faisant référence à la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan, une mission politique créée par le Conseil de sécurité en 2002 pour aider le gouvernement de Kaboul.

3

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkin a salué mardi les résultats des négociations entre l'envoyé américain Kurt Volker et son homologue russe Vladislav Surkov, qui visaient à mettre fin au conflit dans l'est de l'Ukraine.

"En premier lieu, je pense que les résultats sont positifs. En second lieu, j'aime beaucoup l'approche de M. Volker et sa vision d'ensemble de la manière dont nous pourrions agir ensemble", a déclaré M. Klimkin aux journalistes au cours d'une conférence de presse.

L'Ukraine apprécie notamment la position américaine sur les questions de sécurité et sur les échanges de prisonniers, a-t-il affirmé.

M. Volker, représentant spécial des Etats-Unis pour les négociations sur l'Ukraine, et M. Surkov, assistant du président russe, ont eu un entretien a huis-clos lundi à Minsk, en Biélorussie.

Même si le programme des pourparlers n'a pas été rendu public, les analystes estiment que les deux responsables se sont rencontrés pour échanger des vues sur la crise ukrainienne et pour chercher un compromis sur l'application du Protocole de Minsk.

Les parties en conflit dans l'est de l'Ukraine ont en effet des avis divergents sur le calendrier d'application du protocole, ce qui fait obstacle au processus de paix.

Le gouvernement ukrainien soutient notamment que les clauses de sécurité doivent être appliquées en priorité, tandis que les insurgés indépendantistes demandent à Kiev de commencer par prendre les mesures politiques stipulées par le protocole.

4

Le fait que les Kurdes syriens se sentent renforcés par le soutien que leur apportent les États-Unis est devenu la principale raison pour laquelle la Turquie et l'Iran cherchent à mettre en place une coopération militaire dans la région, selon un expert local. 

L'importance croissante des Kurdes contrarie non seulement le gouvernement turc mais inquiète également l'administration iranienne alors que les États-Unis renforcent leur soutien aux Unités de protection du peuple (YPG), la branche armée du Parti de l'union démocratique (PYD), en Syrie.

"L'Iran est sérieusement inquiet du rapprochement entre les Kurdes syriens et les États-Unis et prend des mesures pour l'empêcher, a dit à Xinhua un spécialiste du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, hors-la-loi) à l'université Tobb d'économie et de technologie d'Ankara, Nihat Ali Ozcan.

Téhéran propose donc à la Turquie une opération militaire conjointe, a-t-il dit, en faisant remarquer que les deux pays avaient déjà mené des actions similaires dans les années 1990 contre le PKK, mais que les deux parties n'étaient pas satisfaites par les résultats de ces opérations. ''L'Iran n'a pas tenu ses promesses à l'époque,'' a dit l'expert.

Une action militaire conjointe de la Turquie et de l'Iran contre les éléments du PKK dans la région serait une ''étape positive'' dans les relations des deux pays, mais ne modifierait pas suffisamment la donne pour éradiquer le groupe terroriste, a dit M. Ozcan.

"Une opération conjointe de la Turquie et de l'Iran contre les organisations terroristes de la région est toujours à l'ordre du jour,'' a dit le président turc Recep Tayyip Erdogan lundi alors qu'il commentait des informations selon lesquelles Téhéran avait proposé une action militaire conjointe contre des éléments du PKK en Irak.

5

Mardi, le quotidien américain Wall Street Journal a publié un éditorial critiquant les conceptions mercantilistes du représentant américain au commerce, Robert Lighthizer.

"Steve Bannon a beau avoir quitté la Maison Blanche, son ordre du jour en matière de commerce lui survit en la personne de Robert Lighthizer," a écrit l'éditorialiste. Avant la première série de négociations visant à mettre à jour l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), la semaine dernière, M. Lighthizer a insisté sur le fait que réduire les déficits commerciaux avec le Mexique et le Canada était sa priorité.

"Mais quel est l'intérêt d'un succès pour M. Lighthizer s'il se traduit par un échec des ambitions du président Trump en matière d'accélération de la croissance ?'' questionne l'éditorialiste. Les économistes avancent depuis longtemps que des modifications soudaines des chaînes d'approvisionnement actuelles en Amérique du Nord auraient non seulement des effets négatifs sur les entreprises mexicaines mais aussi sur les entreprises américaines.

Réduire les déficits commerciaux était l'une des principales promesses de campagne de M. Trump. Le président, ainsi que son secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, et le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, ont régulièrement reproché au Mexique et à la Chine de voler les richesses et les emplois américains en creusant les déficits commerciaux.

"Cette économie bizarre est dangereuse pour la prospérité américaine,'' écrit le journaliste du Wall Street Journal dans son éditorial intitulé ''Le déficit économique de Lighthizer.''

6

Le juge espagnol Fernando Andreu a décidé mardi d'écrouer deux des 4 suspects survivants des deux attentats terroristes perpétrés la semaine dernière en Catalogne.

Les deux suspects écroués sont Driss Oukabir et Mohamed Houli Chemlal. Le juge a également décidé d'accorder la "liberté provisoire" à un troisième suspect, Mohamed Aallaa.

Le quatrième suspect Salah El Karib restera à la "disposition du tribunal".

7

Le Premier ministre chinois Li Keqiang a déclaré mardi que l'innovation devait jouer un plus grand rôle pour faciliter la transformation structurelle de l'économie chinoise.

Lors de son inspection au ministère des Sciences et des Technologies, M. Li a souligné que "le flambeau de l'innovation devait être transmis à tous les secteurs de la société et que les bénéfices de l'innovation devaient être partagés par tous".

Il a indiqué que la Chine avait réalisé certaines percées en matière d'innovation scientifique et technologique au cours des cinq dernières années.

L'innovation a joué un rôle clé dans le maintien d'une économie stable avec des perspectives positives, en transformant la dynamique de la croissance du pays et en créant des emplois, a-t-il affirmé.

Le Premier ministre a appelé à déployer des efforts pour mettre en oeuvre les nouveaux concepts de développement et promouvoir la réforme structurelle du côté de l'offre, pour exploiter les ressources abondantes de talents en Chine et améliorer la capacité générale du pays en matière d'innovation, et pour faire de la Chine un pays innovateur et une puissance scientifique et technologique de premier rang mondial.

L'Internet et le big data représentent les plates-formes avec lesquelles les sciences et les technologies peuvent être intégrées à l'économie, a indiqué M. Li, appelant aussi à adapter l'innovation scientifique et technologique aux besoins du marché pour que les sciences et les technologies puissent contribuer davantage à la croissance économique.

8

La Chine a exhorté mardi le Japon à joindre le geste à la parole et à agir concrètement pour améliorer les relations bilatérales, selon la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.

Selon certaines informations, le ministre japonais des Affaires étrangères Taro Kono effectuera une visite en Afrique à partir de mercredi pour assister à une réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement africain (CITDA), où il appellera à "la liberté de navigation" en mer de Chine méridionale.

"J'ai noté les informations concernées", a indiqué la porte-parole, ajoutant que la CITDA devait viser à soutenir la paix et le développement de l'Afrique.

Actuellement, la situation en mer de Chine méridionale est stabilisée et s'améliore grâce aux efforts conjoints de la Chine et des pays de l'ASEAN, a affirmé Mme Hua.

Elle a exhorté le Japon à respecter les efforts des pays régionaux pour maintenir la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale.

"Nous espérons également que le Japon jouera un rôle constructif concernant la question de la mer de Chine méridionale", a-t-elle ajouté.

© Radio Chine Internationale.Tous droits réservés.
16A, rue Shijingshan, district Shijingshan, Beijing, Chine