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Les forces terrestres et aériennes du commandement du Théâtre des opérations de l'Ouest de l'Armée populaire de Libération (APL) effectuent actuellement des opérations de secours après le séisme meurtrier survenu mardi dans la province chinoise du Sichuan (sud-ouest).

Un total de 1.285 soldats, 90 véhicules et neuf avions ont été envoyés dans la zone touchée, mais des effectifs supplémentaires se tiennent prêts, attendant une confirmation des pertes et du nombre de victimes.

Tous les efforts possibles ont été déployés pour venir en aide aux blessés, et il s'agit bien là du principal objectif de ces opérations, a indiqué le Commandement du Théâtre des opérations de l'Ouest.

Le séisme a frappé le district de Jiuzhaigou mardi à 21h19, à une profondeur de 20 kilomètres, faisant au moins 19 morts et 247 blessés, dont 40 sont dans un état critique, selon les autorités locales.

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Les Nations Unies sont prêtes à aider les victimes du séisme survenu dans la province chinoise du Sichuan, a déclaré mercredi Stephane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

Les Nations Unies présentent leurs condoléances au peuple et au gouvernement chinois suite à ce tremblement de terre, et se tiennent prêtes à leur apporter leur aide, a affirmé M. Dujarric lors d'une conférence de presse.

Selon le porte-parole, le gouvernement chinois a une longue expérience des opérations de recherche et de sauvetage, mais que les Nations Unies sont néanmoins prêtes à l'aider s'il décide de demander une assistance internationale.

Pour le moment, 19 personnes ont été tuées et plus de 200 autres blessées dans un séisme de magnitude 7,0, qui a frappé mardi soir une zone reculée de la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine.

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La Chine a exprimé mercredi son fort mécontentement et sa ferme opposition au livre blanc du Japon sur la défense pour 2017, indiquant que le Japon a fait des observations irresponsables sur les activités maritimes de la Chine.

Dans ce livre blanc de plus de 560 pages, le Japon a consacré 34 pages à une critique injustifiée de la construction de la défense et des activités militaires normales de la Chine.

Le Japon prétend dans le document que "la Chine a tenté de modifier le statu quo en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale sur la base de ses propres assertions et cela est devenu une préoccupation commune de la région et du monde".

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a accusé le Japon d'ingérence sur la question de la mer de Chine méridionale, ajoutant que la Chine avait déposé des observations solennelles auprès du Japon.

Il a réaffirmé que la volonté du gouvernement chinois de sauvegarder la souveraineté nationale ainsi que les droits et les intérêts maritimes étaient ferme.

Selon lui, organiser des patrouilles ainsi que faire appliquer la loi au large des îles Diaoyu est le droit inhérent de la Chine, et le Japon est mal placé pour juger ces activités.

La partie chinoise, en menant des activités maritimes et aériennes normales en accord avec la loi internationale, les lois et les règlements nationaux correspondants, et en fonction des besoins de la défense nationale, est irréprochable, a-t-il souligné.

La construction des installations nécessaires et appropriées par la partie chinoise sur certains récifs et îles de l'archipel des Nansha est un droit légitime accordé aux Etats souverains par le droit international, qui n'a rien à voir avec la militarisation et ne constitue aucune menace à la sécurité de la région, a indiqué M. Geng.

Avec les efforts concertés des pays de la région, la situation en mer de Chine méridionale s'est stabilisée, a-t-il noté.

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L'indice des prix à la consommation (IPC) de la Chine, principal indicateur de l'inflation, a augmenté de 1,4% sur un an en juillet, a annoncé mercredi le Bureau d'Etat des statistiques.

Le taux a légèrement reculé par rapport à celui de 1,5% enregistré en juin. En glissement mensuel, l'indice a grimpé de 0,1%, selon le bureau.

L'inflation des prix à la consommation est restée en général stable en juillet. Les prix des aliments, qui occupent la plus grande place dans le calcul de l'IPC, ont diminué de 0,1%.

Les prix des légumes ont progressé de 7%, après cinq mois consécutifs de baisse, alors que la chaleur et les pluies torrentielles ont limité la production. Les prix des fruits ont quant à eux chuté de 9,2% en raison d'une surabondance, tandis que les prix du porc ont reculé de 0,7%, sous l'effet d'une consommation moins importante en été.

En glissement annuel, les prix des aliments ont baissé de 1,1% en juillet, tandis que les prix des produits non alimentaires ont augmenté de 2%.

Sans prendre en compte les prix instables des aliments et de l'énergie, l'IPC de base a progressé de 2,1% sur un an en juillet.

L'indice des prix à la production (IPP), qui mesure les coûts des marchandises à la sortie de l'usine, a progressé de 5,5% en glissement annuel en juillet, selon les statistiques du BES.

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Le secrétaire général Antonio Guterres s'est déclaré "profondément préoccupé" mercredi par les tensions en péninsule de Corée, et "troublé par la multiplication des déclarations agressives" de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et des Etats-Unis.

"Le secrétaire général reste profondément préoccupé par les tensions liées à la péninsule de Corée, et est troublé par la multiplication des déclarations agressives", a affirmé son porte-parole, Stephane Dujarric, durant une conférence de presse au siège de l'ONU.

Ces remarques font suite à un récent échange particulièrement virulent entre Washington et Pyongyang.

La RPDC a commencé par menacer de lancer une frappe de missiles sur la partie continentale des Etats-Unis, ce qui a amené le président américain Donald Trump à répondre que "la Corée du Nord ferait mieux d'arrêter de menacer les Etats-Unis. Nous répondrons par le feu et la fureur, dans des proportions que le monde n'a jamais connues". La RPDC a alors menacé les Etats-Unis d'une frappe préventive contre la base militaire américaine de Guam, dans le Pacifique.

Les propos tenus par le président Trump alors qu'il se trouvait en vacances de travail sur l'un de ses terrains de golf dans l'Etat du New Jersey, ont suscité de nombreuses réactions négatives tant aux Etats-Unis qu'ailleurs. Les critiques affirment que cette réponse enflammée ne font qu'exacerber les tensions au lieu de les apaiser.

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Le groupe Etat islamique (EI) a publié mercredi une vidéo menaçant de commettre de nouvelles attaques à Téhéran, la capitale de l'Iran, selon des sources locales.

Un homme portant un masque de ski noir et tenant un AK-47, assis aux côtés de deux complices, a proféré ces menaces dans une vidéo marquée du logo d'Amaq, l'agence de presse de l'Etat islamique.

L'EI, un groupe sunnite qui cherche à établir un califat au Moyen-Orient, considère l'Iran comme l'un de ses principaux ennemis dans la région.

Le groupe a tué au moins 18 personnes dans des attaques commises le 7 juin contre le parlement de Téhéran et le mausolée de l'ayatollah Khomeini en Iran.

En guise de représailles, les Gardiens de la révolution islamique (GRI) d'Iran ont tiré plusieurs missiles contre des bases de l'EI en Syrie le 18 juin. Les responsables iraniens ont également annoncé l'arrestation de dizaines de personnes soupçonnées d'être liées aux attentats.　

Un autre passage de la vidéo de l'EI montre des militants portant des masques de ski noirs critiquant les chiites en arabe, et menaçant de les attaquer en Irak.

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L'ambassade des Etats-Unis en Irak a décidé mercredi de restreindre les déplacements de son personnel à Bagdad et à Bassorah, suite à des menaces pesant sur la sécurité des ressortissants américains.

"L'ambassade américaine à Bagdad a pris connaissance de rapports faisant état de menaces d'enlèvement contre les représentants du gouvernement et les civils américains", a fait savoir l'ambassade dans un communiqué posté sur son site.

Face à la menace, l'ambassade a temporairement limité les déplacements de ses employés en dehors de la Zone Verte, la zone internationale de Bagdad, et en dehors du consulat américain à Bassorah, selon le communiqué.

Il a été précisé que les citoyens américains étaient exposés à "un haut risque d'enlèvement et de violences terroristes en Irak".

L'ambassade a conseillé aux citoyens américains de "prendre des mesures appropriées pour renforcer leur sécurité personnelle à tout moment lorsqu'ils vivent et travaillent en Irak".

Le communiqué n'a pas fourni d'informations supplémentaires sur l'origine de ces menaces.

L'ambassade américaine se situe dans la Zone Verte, une zone lourdement protégée qui héberge les principaux bureaux du gouvernement irakien, ainsi que diverses ambassades étrangères. Cette zone de quelque dix kilomètres carrés se trouve sur la rive ouest du Tigre, la rivière qui traverse la capitale irakienne.