"Vous avez entendu la déclaration des autorités politiques camerounaises qui nous annoncent qu'ils sont prêts... Nous allons envoyer cette visite d'inspection et prendre acte des rapports", a rétorqué le président de la CAF lors de la conférence de presse tenue dans la capitale burkinabè.
Ces doutes persistants ont provoqué des réactions dans certains pays du continent, où le Maroc et l'Algérie notamment se sont signalés en se posant comme des alternatives potentielles en cas de retrait de l'organisation de la prochaine CAN au Cameroun.
M. Tombi à Roko, dont la fédération qu'il dirige est l'un des membres de la CAF, s'offusque de ce que les déclarations du dirigeant malgache "ne sont pas conformes à la réalité". "En effet, rappelle-t-il, le Cameroun vient d'organiser, avec un succès indéniable, la Coupe d'Afrique des nations féminine 2016".
"Cette compétition s'est déroulée sans la moindre anicroche sur les sites de Yaoundé-Mfandena et de Buea/Limbe, lesquels ont également été retenus pour abriter la CAN masculine 2019". Avec celui de Bafoussam (Ouest), le stade Omnisports de Limbe (Sud-Ouest) a été construit avec l'aide de la coopération chinoise.
Les deux infrastructures, rappelle encore le président de la FECAFOOT, ont été homologuées par la CAF, qui cite une série de chantiers de construction et de rénovation en cours dans la capitale Yaoundé et d'autres villes du pays dans la perspective de la prochaine CAN qui pollue aujourd'hui les relations entre le Cameroun et la CAF.