1.

La Chine et la Pologne devraient profiter des nouvelles opportunités offertes par l'initiative "la Ceinture et la Route" ainsi que par le "Mécanisme 16+1" entre la Chine et les pays d'Europe centrale et de l'Est pour approfondir leur coopération mutuellement profitable, a déclaré Zhang Dejiang, le plus haut législateur chinois.

M. Zhang, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN), a effectué une visite amicale en Pologne du 12 au 16 juillet. Il y a rencontré le président polonais Andrzej Duda, la Première ministre Beata Szydlo et plusieurs responsables parlementaires.

Au cours de sa rencontre avec M. Duda, M. Zhang a déclaré que l'amitié qui unissait traditionnellement les deux peuples s'était encore consolidée. Au cours des deux dernières années, le président chinois Xi Jinping et le président Duda ont en effet échangé plusieurs visites, et les deux nations ont travaillé à mettre en place un partenariat stratégique global, qui a ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire des relations sino-polonaises, a-t-il affirmé.

La Chine attache une grande importance au développement de ses relations avec la Pologne, un pays qu'elle considère comme un partenaire de coopération essentiel parmi les pays d'Europe centrale et de l'Est et de l'Union européenne (UE), a souligné M. Zhang.

Les deux parties devraient saisir les nouvelles opportunités engendrées par l'initiative "la Ceinture et la Route" et par le "Mécanisme 16+1" entre la Chine et les pays d'Europe centrale et de l'Est pour approfondir leur coopération mutuellement profitable dans les domaines de l'économie, du commerce et des investissements, ainsi que pour faire progresser leurs relations bilatérales, a précisé M. Zhang.

M. Duda a fait l'éloge du développement chinois, affirmant que son pays aspirait à approfondir sa coopération avec la Chine par le biais des projets liés à la Ceinture et à la Route, à renforcer leur communication et leur coordination sur les questions internationales, à défendre ensemble leurs intérêts communs, et à enrichir sans cesse leur partenariat stratégique global.

L'initiative "la Ceinture et la Route", lancée par la Chine en 2013, réunit les projets de la "Ceinture économique de la Route de la Soie" et de la "Route de la Soie maritime du 21e siècle". Ces projets visent à construire un réseau d'infrastructures et d'échanges commerciaux reliant l'Asie à l'Europe et à l'Afrique via ces antiques routes commerciales.

Le "Mécanisme 16+1" est une plateforme créée en avril 2012 par la Chine et par les 16 pays d'Europe centrale et de l'Est.

2.

Le PIB de la Chine a augmenté, en base annuelle, de 6,9% au deuxième trimestre de cette année, identique au premier trimestre, a annoncé lundi le Bureau d'Etat des statistiques.

3.

Un projet de plan pour faire de la zone de la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao la plus grande région de baie en termes de PIB à l'horizon 2030 a été présenté au planificateur économique national, selon un responsable.

Le projet pour le développement d'un groupe de villes dans la zone de la Grande Baie, couvrant la majorité des régions chinoises de langue cantonaise, a été soumis à la Commission nationale du développement et de la réforme à la fin juin, a indiqué Wu Weibao, chef adjoint de la Commission du développement et de la réforme de la province du Guangdong.

"Elaboré par la commission provinciale du développement et de la réforme ainsi que par des groupes de réflexion nationaux, dont le Centre pour les échanges économiques internationaux de Chine (CEEIC), le plan fixe les objectifs, les directions du développement et les tâches majeures pour la zone", a indiqué M. Wu.

La zone de la Grande Baie couvrira les Régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao, et neuf villes dans la province du Guangdong, dont les villes de premier rang de Guangzhou et de Shenzhen.

"A l'horizon 2020, la zone de la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao devrait devenir l'une des meilleures régions de baie du monde et former le cadre de base pour un groupe de villes de rang mondial", a indiqué Zhang Xiaoqiang, chef adjoint exécutif du CEEIC.

A l'horizon 2030, la zone devrait avoir le plus important PIB parmi toutes les zones de baie du monde, et devenir un centre manufacturier avancé, ainsi qu'un centre mondial pour l'innovation, la finance, le transport maritime et le commerce, a-t-il ajouté.

4.

Quarante-neuf touristes bloqués sur l'île de Nanpeng en mer de Chine méridionale ont été sauvés et évacués en lieu sûr dimanche matin, ont annoncé les autorités chinoises.

Ces touristes faisaient partie de quatre groupes de campeurs visitant l'île inhabitée de Nanpeng, à quelque 35 kilomètres à l'est de Zhapo, de la ville de Yangjiang, dans la province du Guangdong (sud), a indiqué le ministère des Transports.

Les touristes étaient bloqués sur l'île en raison du typhon Talas, le quatrième de l'année.

Toutes ces personnes ont été transférées en lieu sûr grâce à un navire et un hélicoptère envoyés par le Bureau des secours de Nanhai, basé à Guangzhou, et dépendant du ministère des Transports.

Jingle

1.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'est entretenu dimanche par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron, notamment à propos des moyens de renforcer les relations bilatérales et de résoudre la crise libyenne.

Les deux dirigeants ont exprimé leur désir de promouvoir les relations bilatérales à tous les niveaux, et d'améliorer le partenariat entre les deux nations, a rapporté l'agence de presse étatique MENA.

M. Macron a souligné l'importance de maintenir la coordination entre les deux pays sur un certain nombre de questions régionales et internationales d'intérêt commun, selon MENA.

De son côté, M. Sissi a salué la richesse des relations entre l'Egypte et la France. Il a souligné que les crises qui déchirent le Moyen-Orient requéraient davantage d'efforts internationaux en vue d'un règlement politique, seule manière de restaurer la stabilité, de reprendre la construction et de stimuler le développement de la région.

Ils ont également discuté des récents développements liés à certaines questions régionales, notamment la situation en Libye, a déclaré MENA.

Les deux dirigeants ont convenu de multiplier les efforts pour parvenir à une solution politique de la crise libyenne, afin de restaurer la stabilité dans ce pays arabe, de préserver son intégrité territoriale et de renforcer la lutte contre le terrorisme dans la région, a ajouté l'agence de presse.

2.

L'Egypte a affirmé dimanche que la coordination militaire avec les Etats-Unis était nécessaire face à la recrudescence du terrorisme.

Mahmoud Hegazy, chef de l'état-major égyptien, a tenu ces propos au cours d'une rencontre avec le général Michael Garrett, qui est à la tête du Commandement central de l'armée américaine. Les deux hommes ont également discuté de la coopération militaire entre les deux pays, a déclaré dans un communiqué le porte-parole de l'armée égyptienne, Tamer al-Refaay.

Ces discussions sur la coopération ont entre autres porté sur les exercices conjoints, l'échange d'expertise et le renforcement des capacités combattantes et techniques des forces armées, a précisé M. Refaay.

Les relations bilatérales entre l'Egypte et les Etats-Unis se sont dégradées après que l'armée égyptienne a évincé en juillet 2013 l'ancien président islamiste Mohammed Morsi. Ceci a conduit l'ancien président américain Barack Obama à suspendre l'aide américaine à l'Egypte et à annuler l'exercice conjoint égypto-américain "Bright Star".

Les relations bilatérales se sont améliorées sous la nouvelle administration américaine de Donald Trump, qui s'est engagé à reprendre l'aide militaire américaine - d'une valeur annuelle d'1,3 milliard de dollars américains - à cet allié régional essentiel.

L'Egypte est le deuxième plus important bénéficiaire de l'aide militaire annuelle américaine après Israël, le principal allié des Etats-Unis dans la région.

3.

Un nouveau sondage révèle dimanche que la cote de popularité du président américain Donald Trump, à la tête du pays depuis bientôt six mois, ne dépassait pas 36 %. Ce taux d'approbation, qui n'a cessé de baisser depuis le printemps, est plus bas que celui de tous ses prédécesseurs au cours des 70 dernières années.

Ce nouveau sondage indique que la cote de popularité globale de M. Trump est tombée de 42 à 36 % depuis avril, soit le chiffre le plus bas jamais enregistré par un président américain au bout de six mois de mandat depuis Harry Truman.

Le second président américain le plus impopulaire à ce stade de son mandat était Gerald Ford, avec 39 % d'avis favorables en février 1975.

Parmi les sondés, 58 % désapprouvent les performances de M. Trump ; 48 % ont même exprimé une "forte désapprobation".

Selon le sondage, 48 % des sondés perçoivent le leadership américain à travers le monde comme affaibli depuis l'accès de M. Trump à la présidence au mois de janvier. Seuls 27 % estiment que ce leadership s'est renforcé. Les deux tiers des sondés déclarent ne pas faire confiance à M. Trump pour négocier avec les dirigeants étrangers au nom des Etats-Unis.

A peine 28 % des sondés pensent que M. Trump a fait des progrès significatifs en direction de ses objectifs, tandis que 55 % pensent le contraire.