Infos du jour 2017-07-11
  2017-07-11 14:56:19  cri

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Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a annoncé lundi la libération officielle de Mossoul, reprise au groupe Etat islamique (EI) après neuf mois de violents combats destinés à déloger les militants extrémistes de leur dernier grand bastion en Irak.

"J'annonce au monde entier la fin, l'échec et l'effondrement de Daech (l'EI), l'Etat terroriste qui avait été proclamé ici à Mossoul il y a trois ans", a déclaré M. Abadi dans un discours à Mossoul.

Dimanche, le Premier ministre, qui est également commandant en chef des forces irakiennes, a effectué une visite à Mossoul, où il a rencontré le haut commandement militaire, avant de se rendre dans la partie orientale de la ville, où sa présence a été accueillie par des centaines de personnes.

Dimanche soir, M. Abadi avait déjà déclaré que la victoire était "garantie", et que les restes des forces de l'EI étaient "assiégés dans leurs derniers retranchements", selon un communiqué publié par son bureau.

Le 17 octobre 2016, le Premier ministre avait annoncé le lancement d'une vaste offensive pour reprendre Mossoul, la deuxième plus grande ville du pays.

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Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a salué lundi la reconquête de la ville de Mossoul, dans le nord de l'Irak, comme une étape majeure de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent.

Dans un communiqué, M. Guterres a rendu hommage au peuple et au gouvernement irakiens pour leur courage, leur détermination et leur persévérance.

"Les Nations Unies se tiendront aux côtés de l'Irak pour l'aider dans les tâches qui l'attendent : créer les conditions nécessaires à un retour volontaire, sûr et digne des communautés déplacées, restaurer le règne de l'Etat de droit dans les zones libérées, empêcher le retour de la violence, et garantir que toute violation commise soit suivie de conséquences", a déclaré le communiqué.

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Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré lundi que l'Iran avait pour politique de défendre l'intégrité et la souveraineté de l'Irak et ne reviendrait jamais sur ce principe.

"Notre position sur [le référendum sur l'indépendance des Kurdes en Irak] est une question de principe inchangeable. Nous défendons l'intégrité et la souveraineté de l'Irak et cela est non négociable", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, lors d'un point de presse hebdomadaire.

"Nous sommes en contact avec le gouvernement irakien, des groupes ethniques, des nomades et des tribus d'Irak, et nous avons de bonnes relations avec les Kurdes, que nous entretiendrons", a-t-il indiqué.

Cependant, tout acte menaçant l'intégrité de l'Irak est susceptible de faire basculer le pays dans le chaos, a souligné le porte-parole, déclarant que l'Iran désapprouvait ces tentatives.

M. Qasemi faisait référence au référendum que la région autonome kurde d'Irak souhaite organiser le 25 septembre prochain pour décider de son accession à l'indépendance.

L'Iran a déclaré que ce référendum ne respectait pas la Constitution irakienne.

"La région du Kurdistan fait partie de la République d'Irak" et les décisions unilatérales ne feront qu'aggraver la situation dans ce pays arabe, avait déclaré M. Qasemi en juin peu après l'annonce de la tenue du référendum.

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Le Qatar a menacé lundi de se retirer du Conseil de coopération du Golfe (CCG), et a adressé une liste d'exigences au bloc dirigé par l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse étatique MENA.

Le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed bin Abdoulrahmane al-Thani a envoyé lundi une lettre au Secrétaire général du CCG, Abdoul Latif Ben Rashi al-Zayani, afin de lui faire connaître les conditions devant être remplies pour éviter que son pays ne quitte le CCG.

Le Qatar respecte les lois et conventions internationales, notamment pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme et contre ses financements, a déclaré M. al-Thani, ajoutant que le Qatar ne négocierait pas sur sa souveraineté.

Il a précisé que son pays allait donner un préavis de trois jours aux autres pays du Golfe pour qu'ils lèvent le "siège" imposé au Qatar, et le dédommagent pour ses pertes économiques et politiques.

Une fois ces trois jours écoulés, si ses exigences ne sont pas remplies, le Qatar annoncera officiellement son retrait du CCG, selon la lettre.

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis (EAU), Bahreïn et l'Egypte ont adressé le mois dernier une liste de 13 demandes au Qatar, lui demandant notamment de fermer la chaîne de télévision Al Jazeera, de cesser de financer et de soutenir le terrorisme, et de mettre un frein à ses relations avec l'Iran, sous peine de continuer à subir un boycott.

Doha ayant refuser d'accéder à ces demandes, les quatre pays se sont ensuite engagés à prendre des mesures politiques, économiques et juridiques supplémentaires pour renforcer la pression sur le Qatar.

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Les ministres des Finances des 19 pays de la zone Euro ont réfléchi lundi à la formulation la plus adaptée pour décrire la performance économique de la zone, qui s'est avérée meilleure que prévu.

"Nous avons eu un débat pour déterminer si l'on pouvait encore parler de phase de rétablissement, ou si nous étions déjà dans une phase d'expansion", a déclaré le président de l'Eurogroupe Jeroem Dijsselbloem, au cours d'une conférence de presse donnée à l'issue de la réunion mensuelle du groupe.

La discussion est née du fait que les ministres des Finances ont déjà enregistré 16 trimestres de croissance consécutifs dans la zone euro, et doivent à présent adopter une orientation budgétaire pour l'année prochaine, a précisé M. Dijsselbloem, qui est également ministre des Finances des Pays-Bas.

"Les écarts de production diminuent, et se sont déjà résorbés dans certains pays. Le risque de déflation s'éloigne, et il n'y a aucun signe de surchauffe de nos économies", a-t-il expliqué.

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Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et l'organisation non-gouvernementale International Rescue Committee (IRC) ont présenté lundi une feuille de route visant à améliorer la situation des jeunes réfugiés et migrants qui arrivent ou vivent en Europe sans parents ou adultes responsables.

La feuille de route insiste sur la nécessité d'identifier ces jeunes, de les enregistrer via des procédures adaptées à l'enfant et de bâtir au plus vite une relation de confiance avec eux. Leur attribuer un tuteur dûment formé qui en assume immédiatement la charge, faire intervenir des médiateurs culturels et mobiliser les membres des communautés d'accueil sont autant de mesures essentielles qui peuvent contribuer à établir une relation de confiance et à protéger les enfants des passeurs, des trafiquants ou des pressions familiales.

Le document, cité par l'ONU dans un communiqué publié lundi, formule des recommandations résultant d'un vaste processus consultatif dirigé par les trois organisations, avec la participation d'une centaine de professionnels, notamment des tuteurs, des psychologues, des travailleurs sociaux, des juristes, des autorités compétentes de plusieurs Etats européens, de l'Union européenne et d'enfants réfugiés et migrants sur l'ensemble du continent.

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Le président chinois Xi Jinping a exhorté à déployer des efforts pour faire avancer inébranlablement la réforme du système judiciaire du pays et suivre la voie de l'Etat de droit socialiste aux caractéristiques chinoises.

M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, s'est ainsi exprimé dans une instruction écrite transmise à une conférence nationale sur la réforme du système judiciaire, qui a eu lieu lundi dans la ville de Guiyang, dans la province chinoise du Guizhou (sud-ouest).

Notant que le système judiciaire était important pour la cause de la réforme approfondie globale, l'application efficace de l'Etat de droit, et le système de gouvernance du pays, M. Xi a appelé les autorités judiciaires et de la sécurité publique à suivre les demandes du Comité central du PCC pour faire avancer la réforme.

Dans l'instruction, M. Xi a salué les efforts des autorités pour résoudre les problèmes difficiles et aboutir à des résultats dans la réforme, notant que le progrès avait promu la confiance publique dans le système judiciaire et l'équité sociale et la justice sauvegardées.

M. Xi a également souligné que les règlements dans le secteur judiciaire devaient être respectés et que la technologie moderne devait être introduite dans la réforme judiciaire.

Il a appelé à davantage d'efforts pour faire avancer la réforme des procédures criminelles axée sur le procès ainsi que des réformes dans les domaines de la sécurité publique, la sécurité d'Etat et l'administration judiciaire.

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Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a demandé aux autorités éducatives et sanitaires de promouvoir la réforme de l'éducation médicale du pays et la formation professionnelle pour bâtir une "Chine saine".

Dans une instruction écrite adressée à une conférence nationale sur la réforme éducative organisée lundi à Beijing, M. Li a exhorté le ministère de l'Education, la Commission nationale de la santé et de la planification familiale et l'Administration d'Etat de la médecine traditionnelle chinoise à améliorer l'innovation et à coordonner davantage la pratique médicale avec l'éducation.

Ils doivent prendre en compte les conditions de la Chine tout en apprenant des autres pays, placer la médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale sur un pied d'égalité et former un grand nombre de professionnels de santé qualifiés, afin de fournir de meilleurs services sanitaires, a indiqué M. Li.

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