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La présence du président chinois Xi Jinping au sommet du Groupe des Vingt (G20) les 7 et 8 juillet à Hambourg a contribué à maintenir et à faire progresser la coopération au sein du groupe, a déclaré samedi Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères.

Travaillant de concert avec les autres participants du sommet de Hambourg, M. Xi s'est efforcé de promouvoir de nouveaux progrès sur la base de ce qui avait déjà été accompli durant le sommet de l'an dernier, qui s'était tenu à Hangzhou, en Chine. Il a apporté sa contribution au renforcement de la coopération à l'intérieur du G20, en faisant la promotion de la croissance économique globale et de l'amélioration de la gouvernance économique mondiale, a déclaré M. Wang.

M. Xi a souligné que le G20 devait adhérer à la voie du développement ouvert et des avantages mutuels, afin de profiter à toutes les parties, de soutenir un mécanisme de commerce multilatéral, et de promouvoir le commerce et les investissements internationaux, a expliqué le chef de la diplomatie chinoise.

Face à des problèmes tels que le développement déséquilibré de l'économie mondiale, M. Xi a proposé une meilleure gestion des contradictions entre équité et efficacité, capital et force de travail, technologie et plein emploi. Il a également appelé à davantage d'échanges et de coopération en matière d'éducation et de formation, ainsi qu'à une meilleure gestion du marché de l'emploi, des entreprises de type startups et des mécanismes de distribution, conformément à l'idée d'une croissance plus inclusive, a déclaré M. Wang.

Afin de renforcer la gouvernance économique globale et de parvenir à une meilleure performance de l'économie mondiale, M. Xi a proposé un renforcement continu de la coordination des politiques macro-économiques, une restructuration des institutions financières internationales, et une amélioration de la supervision financière globale.

Pour assurer un développement sain du G20, le chef d'Etat chinois a souligné l'importance de l'esprit de partenariat entre les membres du groupe, et a appelé à chercher des terrains d'entente et à mettre de côté les différends, dans le but de renforcer la coopération. Ce n'est qu'ainsi que le sommet de Hambourg pourra déboucher sur un consensus, et conserver la confiance de la communauté internationale.

Au cours du sommet de Hambourg, le président Xi a pris part à toutes sortes de discussions sur la situation économique mondiale, le commerce, la finance, l'économie numérique, l'énergie, le changement climatique, le développement, l'Afrique, la santé publique, les réfugiés et les migrants, la lutte contre le terrorisme, et bien d'autres sujets encore. Dans chacune de ces discussions, il a présenté les idées et les solutions proposées par la Chine, et a vigoureusement appelé à faire progresser la coopération internationale.

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Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche qu'il avait discuté avec le président russe Vladimir Poutine de la création d'une unité de sécurité informatique conjointe au cours de leur première rencontre, et ce dans un contexte de vive polémique autour de son acceptation du démenti de M. Poutine de l'ingérence de la Russie dans les élections américaines.

"Poutine et moi avons discuté de la création d'une unité de sécurité informatique impénétrable pour empêcher le piratage des élections et beaucoup d'autres mauvaises choses", a déclaré M. Trump dimanche sur Twitter.

"Il est maintenant temps d'aller de l'avant en travaillant de manière constructive avec la Russie", a écrit M. Trump dans un autre tweet.

La première rencontre en face-à-face entre MM. Trump et Poutine a eu lieu vendredi en marge du sommet du G20, à Hambourg en Allemagne.

Après la rencontre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé vendredi à la presse que M. Trump avait accepté le démenti donné par M. Poutine de l'ingérence de la Russie dans les élections américaines.

M. Poutine a lui-même déclaré samedi qu'il avait quitté la réunion avec l'impression que M. Trump avait accepté son démenti.

"Il m'a posé des questions, j'ai répondu. Il m'a semblé qu'il était très satisfait de mes réponses", a affirmé samedi M. Poutine aux journalistes.

Dimanche, au cours d'une visite en Ukraine, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, le seul autre responsable américain présent au cours de la rencontre entre les deux chefs d'Etat, n'a pas répondu directement à la question de savoir si M. Trump avait ou non accepté le démenti de M. Poutine.

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en visite à Kiev, a appelé dimanche au respect total du cessez-le-feu en Ukraine.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Président ukrainien, Petro Poroshenko, le chef de l'ONU a exprimé sa solidarité envers le peuple ukrainien dans la crise qu'il traverse et rappelé que la situation en Ukraine "n'est pas oubliée", selon un communiqué onusien.

"Le peuple ukrainien a le droit de vivre dans la paix et la prospérité et dans le plein respect de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale", a déclaré M. Guterres,　"Je crois que dans un moment comme celui auquel nous assistons à l'heure actuelle, il est essentiel d'appeler au respect total du cessez-le-feu et à savoir de l'autre cessez-le-feu qui a été récemment approuvé".

Le Secrétaire général a souligné que l'ONU est prête à faire tout ce qui est possible pour trouver une solution à la crise ukrainienne "qui dure depuis déjà une longue période", ajoutant que les Nations Unies suivent et soutiennent tous les efforts de résolution de la crise entrepris notamment par les quatre pays du format Normandie (France, Allemagne, Russie et Ukraine) du Groupe de contact trilatéral (TCG) et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

"Et en même temps, je veux dire que nous voulons vraiment faire mieux et faire davantage dans notre soutien aux activités humanitaires dans le pays et pour renforcer notre coopération avec le gouvernement à cet égard", a dit M. Guterres, "et aussi pour nous assurer que nous sommes en mesure de surmonter toutes les difficultés et les obstacles que nous ressentons parfois à l'égard des populations en détresse".

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Le ministre turc des Affaires étrangères Memet Cavusoglu et le président Recep Tayyip Erdogan ont chacun rencontré dimanche à Istanbul le secrétaire d'Etat américain en visite, Rex Tillerson, pour discuter des questions qui divisent profondément les deux alliés de l'OTAN à propos de la Syrie.

Les hauts responsable turcs et américain n'ont adressé aucun communiqué à la presse avant la rencontre, mais l'agence de presse étatique Anadolu a déclaré que les récents développements en Syrie, la lutte contre le terrorisme et la crise liée au Qatar avaient été au centre de leurs discussions.

La Turquie, agacée de voir que les Etats-Unis continuent à armer les milices kurdes de Syrie et à les impliquer dans la bataille pour la reconquête de Raqqa, le principal bastion du groupe Etat islamique en Syrie, serait en train de préparer une offensive militaire sur Afrin, un canton contrôlé par les Kurdes dans le nord-ouest de la Syrie.

M. Erdogan a rencontré M. Tillerson à huis-clos dans la soirée, a précisé Anadolu.

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Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi est arrivé dimanche à Mossoul et a félicité les forces armées pour leur victoire sur le groupe Etat islamique (EI) au terme de 266 jours de combats ayant conduit à la libération de Mossoul des mains de l'EI, qui avait contrôlé la ville pendant trois années.

Libérer Mossoul de l'occupation de l'EI constitue une grande victoire dans la guerre antiterroriste de l'Irak, mais le pays déchiré par la guerre devra faire face aux graves défis en matière de reconstruction et de reconciliation nationales, ont fait remarquer des experts.

Les forces irakiennes ont libéré Mossoul, la capitale de la province de Nineveh dans le nord de l'Irak, également la deuxième plus grande ville du pays, après neuf mois de combats féroces en vue de chasser l'EI. Mossoul était de facto la capitale du groupe terroriste.

Rappelons que c'était dans la ville de Mossoul que le leader de l'EI Sheikh Abu Bakr al-Baghdadiavait déclaré en 2014 la création de l'EI, un califat en Irak et en Syrie. La chute de Mossoul symbolise l'effondrement total de l'EI en Irak.

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Une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse reliant la ville de Baoji, dans la province chinoise du Shaanxi (nord-ouest), et Lanzhou, capitale de la province voisine du Gansu, a été mise en service.

Grâce à cette nouvelle ligne, les provinces chinoises du Gansu, du Qinghai (nord-ouest) et la région autonome ouïgoure du Xinjiang sont connectées au réseau national de trains à grande vitesse.

La ligne à grande vitesse Baoji-Lanzhou mesure 401 kilomètres et permet d'atteindre une vitesse de croisière de 250 km/h. La construction a débuté en 2012. Cette ligne permet de faire passer le temps de trajet entre Xi'an et Lanzhou de six heures à trois heures, selon les autorités ferroviaires locales.

La ligne à grande vitesse Lanzhou-Xinjiang, longue de 1.776 kilomètres, a été mise en service fin 2014, mais ne permettait pas d'atteindre le centre et l'est de la Chine, tant que la ligne Baoji-Lanzhou était toujours en construction.

La nouvelle ligne ferroviaire augmentera le flux de passagers en provenance du nord-ouest et améliorera la capacité de transport du couloir ferroviaire eurasien.

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L'île de Gulangyu dans la province chinoise du Fujian, réputée pour son architecture variée et son histoire multiculturelle, a été inscrite samedi sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

La 41e session du Comité du Patrimoine mondial a décidé samedi de mettre la concession internationale historique de Gulangyu sur la liste prestigieuse du patrimoine mondial en tant que site culturel. La Chine compte ainsi à présent 52 sites sur cette liste.