La ZLE de Shanghai, un modèle de réussite
  2017-06-22 10:46:51  China.org

C'est devenu une recette pour le succès et un modèle de croissance économique. Mise en place en septembre 2013, la Zone pilote de libre-échange de Chine (Shanghai) a été la première du genre. Depuis, elle est devenu un moteur essentiel de la croissance dans la ville et le pays. « La zone de libre-échange (ZLE) de Shanghai est devenue un modèle expérimental national, pas qu'une initiative locale », explique Weng Zuliang, secrétaire du Parti de Pudong.

Des chiffres à couper le soufflé illustrent les réussites de la zone de libre-échange depuis sa création. La ZLE de Shanghai s'étend maintenant sur 120,72 kilomètres carrés, contre 28,78 au début. L'an passé, elle a contribué à hauteur de 75 % au PIB de la Nouvelle zone de Pudong où elle est située, et au quart du PIB de Shanghai.

Les statistiques montrent aussi que la « liste négative pour les investissements étrangers » a été considérablement réduite, alors que le nombre des entreprises nouvellement enregistrées s'est accru pour atteindre plus de 40 mille depuis 2013. Des chiffres qui avaient été enregistrés au cours des deux décennies précédant le lancement de cette zone. « Au cours de ces trois ans et demi, la ZLE de Shanghai a effectué des avancées majeures dans les investissements, le commerce, la réforme financière et les changements dans les fonctions du gouvernement », remarque M. Weng.

Les chiffres révèlent que la durée nécessaire au dédouanement des conteneurs et du fret aérien de produits importés a été abaissée respectivement de 25 % et de 11 %. Plus de 60 mille comptes de libre-échange sont au service de plus de 27 mille entreprises chinoises et étrangères dans plus de 110 pays et régions.

Il reste cependant certains défis à surmonter alors que la ZLE continue de croître. « Une des tâches principales dans un avenir proche sera de devenir plus intimement reliés aux Nouvelles Routes de la soie, pour que davantage d'entreprises puissent atteindre les marchés étrangers », selon M. Weng.

Les chiffres montrent encore que les entreprises enregistrées à la ZLE ont affiché un volume d'échanges commerciaux de 333,9 milliards de yuans (49 milliards de dollars) avec les pays participant aux Nouvelles Routes de la soie, soit environ 60 % du volume des échanges commerciaux de Shanghai. Au cours du premier trimestre de cette année, ce chiffre a atteint 95 milliards de yuans, soit une hausse de 28,7 % par rapport à la même période de 2016.

Fin 2016, les entreprises enregistrées dans la zone commerciale ont financé 108 projets dans 25 pays concernés par les Nouvelles Routes de la soie, qui vise à relier l'Asie, l'Afrique, les Moyen-Orient et l'Europe à l'ancienne Route de la Soie.

Un autre aspect crucial a été le volume total des investissements, qui ont atteint 4,38 milliards de yuans, stimulés par les projets le long des Nouvelles Routes de la soie.

Shanghai Zhenhua Heavy Industries, par exemple, a changé de stratégie, passant de l'exportation uniquement aux financements de projets. Jusqu'à présent, le groupe, qui était l'un des plus grands fabricants de grues et de grandes structures en acier, a investi dans 14 économies participant à cette initiative, selon M. Weng. « Pour mieux participer au projet, la ZLE de Shanghai va d'abord tenter de mieux communiquer avec les gouvernements locaux », note-t-il. « Nous allons améliorer les infrastructure à Pudong, parfaire un peu plus le système financier et assurer le commerce multilatéral, pour que les consommateurs locaux puissent avoir davantage de choix pour les produits étrangers. »