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Il est tout à fait possible pour l'Union européenne (UE) et le Royaume-Uni de parvenir à un accord équitable sur le Brexit, ce qui serait "préférable à l'absence d'accord", a déclaré lundi à la presse Michel Barnier, négociateur en chef de l'UE.

"Un accord équitable à la fois pour l'UE et le Royaume-Uni est possible, et largement préférable à l'absence d'accord. C'est ce que j'ai dit à David aujourd'hui, et c'est pourquoi nous souhaitons travailler sans relâche avec le Royaume-Uni, et non contre lui", a affirmé M. Barnier au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue britannique David Davis, à l'issue de la première session de pourparlers du Brexit à Bruxelles.　

Il a salué cette première session comme "importante", "ouverte", et "utile pour prendre un bon départ, alors même que le temps presse".

"Aujourd'hui, nous nous sommes entendus sur des dates, sur un mode d'organisation, et sur les priorités des négociations", a-t-il déclaré, soulignant que les pourparlers se feraient en deux temps.

Faisant écho à M. Barnier, le ministre britannique chargé du Brexit, David Davis, a salué les "discussions très productives" de la journée, affirmant s'être senti "encouragé par l'approche constructive adoptée par les deux parties".

"Il a été clair dès le début que nous voulions tous deux parvenir au meilleur résultat possible, et au partenariat le plus fort possible", a ajouté M. Davis, précisant qu'il était heureux de constater qu'il y avait autant de terrains d'entente entre les deux parties.

Il a annoncé que la Première ministre britannique Theresa May informerait les dirigeants européens de la nouvelle approche britannique sur la question de la protection des droits des citoyens au cours du prochain sommet de l'UE, qui doit se tenir jeudi et vendredi.

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La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a condamné lundi dans les termes les plus vigoureux "l'attaque terroriste révoltante" perpétrée dimanche 18 juin contre l'établissement touristique "Le Campement Kangaba", situé à l'est de la capitale malienne Bamako, selon un communiqué publié lundi par l'ONU.

Selon les rapports préliminaires fournis par les autorités maliennes, des victimes sont à déplorer. Le bilan officiel définitif de l'attaque demeure à établir par les autorités maliennes compétentes, a précisé la Mission.

La MINUSMA a présenté ses condoléances les plus attristées aux gouvernements et aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

La MINUSMA a félicité les forces de sécurité maliennes "pour leur action diligente" et a souligné "l'importance de la pleine coopération avec les services compétents maliens pour assurer que les responsables et les commanditaires de ce crime odieux soient identifiés et traduits en justice".

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Un responsable de l'ONU a salué le rôle imortant que la Chine a joué dans le développement de l'Afrique. Le représentant de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) au Kenya, en Erythrée et au Soudan du Sud, Emmanuel Kalenzi, a récemment déclaré à Xinhua à Nairobi que la Chine est apparue comme une source clé de technologie et de capitaux dans les secteurs manufacturier et infrastructurel en Afrique.

"Par conséquent, la Chine a et continue de jouer un grand rôle dans la transformation économique du continent africain", a souligné M. Kalenzi après la Conférence sur les investissements organisée récemment par l'Autorité des investissements du Kenya et la municipalité de Shenzhen.

M. Kalenzi a noté que la coopération et le partenariat sino-africains sont construits selon des principes du respect mutuel pour le bénéfice des deux parties.

La Chine est relativement avancée par rapport à l'Afrique en termes de technologie et de savoir-faire. "Ainsi, la Chine peut apporter une très grande contribution pour aider à combler le fossé technologique de l'Afrique", a-t-il ajouté.

Le représentant onusien a noté que la Chine a pris l'initiative d'investir sur le continent. "Un nombre de ces investissements ont fait la différence dans la création d'emplois en Afrique", a-t-il conclu.

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Le nombre des personnes déracinées à travers le monde des suites de la guerre, de violences ou de persécutions a atteint, à la fin 2016, le chiffre le plus élevé jamais observé, soit 65,6 millions de personnes, selon un rapport publié lundi par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), cité par l'ONU dans un communiqué publié le même jour.

Cela représente 300.000 personnes de plus que l'année précédente, d'après ce rapport sur les Tendances mondiales, qui constitue le principal état des lieux de l'agence sur la situation internationale en matière de déplacement forcé.

"Ce chiffre est inacceptable et il appelle d'une manière plus pressante que jamais, au besoin de solidarité et d'une volonté commune pour prévenir et résoudre les crises, et pour veiller ensemble à ce que partout dans le monde, les réfugiés, les déplacés internes et les demandeurs d'asile soient protégés et pris en charge de manière efficace pendant la recherche de solutions", a déclaré Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

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Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez Parrilla a déclaré lundi à Vienne que Cuba ne négocierait jamais sous la pression, et ne ferait aucune concession aux Etats-Unis.

Le ministre cubain, en visite en Autriche, a tenu ces propos en réponse à l'ordre donné par le président américain Donald Trump de durcir les restrictions sur la possibilité pour les Américains de se rendre à Cuba.

La décision du président américain est malavisée, et consiste à revenir à d'anciennes politiques qui n'ont jamais fonctionné par le passé, a-t-il souligné.

"Cuba ne négociera jamais sous la pression", a-t-il affirmé, ajoutant que la souveraineté et l'indépendance de son pays devaient être respectées.

Le ministre cubain a déclaré que son pays avait besoin de prendre du recul pour pouvoir analyser les effets négatifs de la politique de M. Trump.

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Le Premier ministre français Edouard Philipppe formera un nouveau gouvernement après sa renomination par le président français Emmanuel Macron, suite à sa remise de démission selon la tradition républicaine au lendemain d'élections législtives, a annoncé la présidence française lundi soir dans un communiqué.

Le Premier ministre a "remis la démission de son gouvernement" au chef de l'État "qui l'a acceptée", et a confié à nouveau M. Philippe les fonctions de Premier ministre et l'a chargé de former le nouveau gouvernement, selon la même source.

La composition du nouveau gouvernement sera rendue publique le mercredi 21 juin avant 18h00, a indiqué l'Elysée.

Jingle

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Le vice-Premier ministre chinois Wang Yang a appelé lundi à renforcer la coopération Asie-Europe en matière de connectivité numérique et de circulation de l'information.

M. Wang s'est ainsi exprimé dans un discours prononcé à l'ouverture d'un forum sur la connectivité numérique Asie-Europe, à Qingdao, ville côtière dans l'est de la Chine.

Selon lui, le forum fait partie d'un consensus important atteint lors de la Réunion Asie-Europe (ASEM) de l'année dernière et il est important de renforcer le développement de l'économie numérique Asie-Europe et d'exploiter le potentiel pour une croissance novatrice.

La Chine est disposée à faire des efforts conjoints avec les membres de l'ASEM pour aider à construire des infrastructures informatiques, encourager les pays à développer les économies numériques et à combler la fracture numérique, a indiqué M. Wang.

Il a proposé de renforcer la coopération en matière de douanes, de logistique, de paiement électronique, de certification électronique, de commerce numérique, de commerce électronique transfrontalier, de développement intégré de l'économie numérique et d'industries traditionnelles.

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La Chine cherche à réformer son système de prix scientifiques et technologiques, selon un plan publié par le Conseil des Affaires d'Etat.

La réforme se concentrera sur la modification des normes, l'amélioration de la qualité et le contrôle du nombre de prix.

Dans le cadre des réformes, le nombre de prix pour les trois catégories principales des sciences naturelles, de l'invention technologique et du progrès scientifique et technologique sera réduit à mois de 300.

Le changement sera basé sur une réforme de 1999, date à laquelle le nombre a été baissé à un maximum de 400, contre 800 auparavant.

Chaque province, région autonome et municipalité sera autorisée à créer un prix scientifique et technologique de niveau provincial.

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La Chine introduira des réformes pour renforcer sa main-d'oeuvre industrielle, dans le cadre d'une stratégie nationale pour faire du pays une grande puissance manufacturière.

Selon un plan de réforme publié lundi par le Comité central du Parti communiste chinois et le Conseil des Affaires d'Etat, les autorités attachent une grande importance au développement d'une main-d'oeuvre innovante et compétitive.

Le plan qualifie les travailleurs industriels de pilier pour créer la richesse sociale et l'innovation et faire de la Chine une puissance manufacturière mondiale.

Les réformes sont nécessaires pour assouplir les restrictions entravant le développement sain de la main-d'oeuvre industrielle et pour encourager l'enthousiasme et l'innovation des travailleurs.

Le plan met en avant 25 réformes, dont des mesures pour améliorer les compétences des travailleurs et l'utilisation d'Internet dans le renforcement de la main-d'oeuvre industrielle.