Le Premier ministre chinois Li Keqiang est arrivé jeudi à Bruxelles pour participer à la 19ème réunion des dirigeants Chine-Union européenne (UE).

A son arrivée, M. Li a déclaré que la Chine et l'UE étaient à la fois contributeurs et bénéficiaires d'un monde multipolaire et d'une économie globalisée. Il a appelé les deux parties à répondre ensemble à l'instabilité de la situation internationale au moyen d'une coopération bilatérale stable.

Il a espéré que sa visite aiderait à promouvoir un développement stable et approfondir des relations Chine-UE, tout en renforçant la confiance des deux parties dans les vertus de la stabilité, de la coopération et du développement.

Les relations et la coopération pragmatique entre la Chine et la Belgique ont de fait toujours constitué un modèle pour les relations entre la Chine et les pays européens au cours des 46 dernières années, depuis que les deux pays ont établi des relations diplomatiques, a-t-il ajouté.

La Chine est disposée à travailler de concert avec la partie belge pour explorer de nouveaux chemins dans un esprit pionnier, et pour exploiter au maximum leur potentiel ; elle souhaite faire progresser le partenariat global d'amitié et de coopération entre la Chine et la Belgique, afin de profiter aux peuples des deux pays, a déclaré M. Li.

Au cours de son séjour à Bruxelles, M. Li co-présidera la 19ème réunion des dirigeants Chine-UE aux côtés du président du Conseil européen, Donald Tusk, et du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. M. Li s'entretiendra également avec le Premier ministre belge Charles Michel, et rencontrera le roi Philippe de Belgique.

M. Li devrait discuter de la coopération Chine-UE, ainsi que des questions régionales et internationales préoccupant à la fois les dirigeants chinois et européens. Il participera également à une série d'évènements à Bruxelles, dont un sommet sino-européen des entreprises, un dialogue sino-européen sur la coopération en matière d'innovation, la cérémonie de signature de plusieurs documents de coopération entre petites et moyennes entreprises (PME), et diverses autres activités liées à l'Année du tourisme Chine-UE.

Pendant la visite de M. Li, la Chine et l'Union européenne devraient signer plusieurs accords de coopération dans les domaines du commerce, de la logistique, des véhicules alimentés par les nouvelles énergies, de la finance, du tourisme et des PME, a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères.

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Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a rencontré le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, jeudi, à Berlin, et les deux parties sont convenues de renforcer leur coopération dans le cadre du Groupe des 20 (G20).　

La Chine soutient l'Allemagne dans ses efforts visant à organiser à Hambourg, en juillet, un sommet du G20 fructueux, a dit M. Li, espérant que la réunion pourra contribuer à dégager un consensus et à améliorer la gouvernance économique mondiale.　

M. Li a transmis les salutations cordiales du président chinois, Xi Jinping, à M. Steinmeier, et estimé que les contacts étroits, au plus haut niveau, ont efficacement stimulé le développement des relations bilatérales.

Les incertitudes pesant sur la situation politique et économique internationale progressent, mais en même temps, la tendance à la paix, au développement et à la coopération, ainsi qu'à la mondialisation économique est irrésistible, a dit M. Li.

"Pendant ma visite, la Chine et l'Allemagne sont parvenus à un consensus important sur la protection de la paix dans le monde et du multilatéralisme ainsi que sur le soutien de la libéralisation et de la facilitation du commerce et de l'investissement qui adresse un message de stabilité au monde entier,'' a-t-il poursuivi.

M. Steinmeier a salué la visite de M. Li en Allemagne et a parlé des retombées de son voyage dans des termes positifs.

Il a dit qu'il est important que l'Allemagne et la Chine renforcent les échanges de haut niveau alors même que le contexte international est incertain.

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Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi qu'il avait décidé de retirer les Etats-Unis de l'Accord de Paris, un accord global phare visant à lutter contre le changement climatique.

Les Etats-Unis cesseront "dès aujourd'hui" d'honorer toutes les clauses non-contraignantes de l'accord, a déclaré M. Trump au cours d'une conférence de presse donnée dans la Roseraie de la Maison Blanche, ajoutant que son gouvernement allait cesser d'appliquer "les règles financières et économique draconiennes que l'accord impose à notre pays".

Expliquant que l'Accord de Paris "paralysait" les Etats-Unis tout en "renforçant" les autres pays, il a affirmé que les Etats-Unis allaient commencer à négocier un nouvel accord. Il a cependant précisé que ce nouvel accord ne serait pas une priorité de son gouvernement.

"Si on peut, très bien. Si on ne peut pas, c'est bien aussi", a déclaré M. Trump, ajoutant qu'un éventuel nouvel accord devrait garantir un traitement "équitable" des Etats-Unis, de ses entreprises, de ses travailleurs et de ses contribuables.

La décision de M. Trump de retirer les Etats-Unis de cet accord est conforme à ses promesses électorales, mais devrait susciter une large opposition tant aux Etats-Unis qu'à l'étranger.

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Le président américain Donald Trump a signé une clause dérogatoire visant à reporter le transfert de l'ambassade américaine en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, a déclaré jeudi la Maison Blanche dans un communiqué.

La Maison Blanche a annoncé que M. Trump avait pris cette décision dans le but de "maximiser les chances de parvenir à négocier un accord entre Israël et les Palestiniens, conformément à son engagement solennel à défendre les intérêts de sécurité nationale des Etats-Unis".

Cette décision ne doit "en aucun cas" être considérée comme un recul quant à son "ferme soutien à Israël et à l'alliance entre les Etats-Unis et Israël", a ajouté le communiqué.

La Maison Blanche a réaffirmé que M. Trump avait toujours l'intention de procéder au transfert de l'ambassade, et que "la question n'était pas de savoir si, mais seulement quand ce transfert aurait lieu".

Donald Trump s'est engagé au cours de sa campagne à transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, provoquant des réactions d'indignation dans les pays arabes.

Bien que le Congrès américain ait voté en 1995 une loi visant à transférer l'ambassade américaine depuis Tel Aviv vers Jérusalem, les anciens présidents américains George W. Bush, Bill Clinton et Barack Obama avaient tous signé une clause dérogatoire présidentielle permettant de reporter ce transfert pour des raisons de sécurité nationale.

Le statut de Jérusalem demeure de fait l'une des questions les plus sensibles du conflit israélo-palestinien. A ce jour, la communauté internationale n'a encore jamais reconnu Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël, et aucun pays étranger n'y a installé d'ambassade.

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Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que son pays réfléchit actuellement à des contre-mesures face aux menaces militaires américaines sur ses territoires extrême-orientaux, dont les îles disputées avec le Japon.

Les Etats-Unis ont déployé des systèmes de défense anti-missile en Alaska et maintenant en Corée du Sud, et la Russie ne restera pas les bras croisés, a affirmé M. Poutine lors d'une réunion avec les directeurs des agences de presse russes et étrangères organisée en marge du Forum économique international annuel de St-Pétersbourg.

"Les systèmes de défense anti-missile américains détruisent l'équilibre stratégique dans le monde (...) Nous réfléchissons à la façon de contrer ces défis", a-t-il poursuivi.

M. Poutine a ajouté qu'à son avis, même si Pyongyang abandonnait un jour ses programmes nucléaires et de missiles, Washington continuerait de déployer des boucliers anti-missiles dans la région en prétextant des problèmes.

Par conséquent, l'escalade militaire de la Russie en Extrême-Orient, notamment dans les quatre îles disputées du Pacifique situées au large de la préfecture d'Hokkaido, dans le nord du Japon, est une réponse forcée, selon M. Poutine.

Le groupe d'îles, appelé Territoires du Nord par Tokyo et les Kouriles du Sud par Moscou, est bien situé et permet à la Russie de se déployer militairement contre les menaces américaines, a-t-il expliqué.

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La Chine a déposé des représentations auprès de la République de Corée (RC) concernant la livraison dans ce pays de quatre nouveaux lanceurs mobiles du système de défense antimissile américain.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a fait cette remarque jeudi lors d'une conférence de presse quotidienne, notant que la Chine avait exprimé ses sérieuses préoccupations et sa position solennelle sur la question auprès de la RC.

"Nous exhortons vivement les Etats-Unis et la RC à arrêter immédiatement le déploiement et annuler le système du THAAD", a-t-elle déclaré.

Quatre lanceurs mobiles ont été apportés en RC en plus des deux unités qui avaient déjà été déployées dans le cadre du système américain THAAD (Terminal High Altitude Area Defense).

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Le submersible habité chinois Jiaolong a effectué jeudi sa 20e plongée dans la fosse des Mariannes, connue comme la fosse la plus profonde du monde depuis 2012.

La plongée a commencé à 16h43 (heure locale), avec trois personnes à bord travaillant sous l'eau pendant une demi-heure.

Durant la mission, les chercheurs ont étudié des communautés biotiques des eaux profondes et la répartition des espèces dans la fosse. Ils ont aussi rapporté des échantillons d'eau de mer.

Le Jiaolong a achevé le nombre le plus élevé de plongées dans la fosse et a atteint une profondeur de plus de 6.500 mètres lors des 12 plongées.

Cette mission est la troisième et la dernière phase de la 38e expédition scientifique océanique de la Chine.