Infos du jour 2017-05-03
  2017-05-05 15:43:55  cri

1.

Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont discuté par téléphone de la crise syrienne et de la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient, a annoncé mardi la Maison Blanche.

Les deux dirigeants ont également discuté de la "situation très dangereuse" qui s'est développée dans la péninsule de Corée, a précisé la Maison Blanche dans un communiqué.

"C'était une très bonne conversation, qui a notamment discuté de la mise en place de zones de sûreté ou de désescalade, pour permettre une paix durable à des fins humanitaires et autres", a déclaré le communiqué, ajoutant que les deux dirigeants avaient également "longuement débattu" de leur coopération dans la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient.

Les Etats-Unis enverront par ailleurs un représentant aux négociations sur le cessez-le-feu qui se tiendront les 3 et 4 mai à Astana, au Kazakhstan, a ajouté le communiqué.

Il s'agissait de la première conversation téléphonique entre MM. Trump et Poutine depuis que Washington et Moscou se sont opposées au sujet d'une frappe américaine contre le gouvernement syrien le mois dernier.

Le 6 avril, M. Trump avait ordonné une frappe de missiles contre une base aérienne syrienne, en réponse à une attaque aux armes chimiques commise à Khan Sheikhoun, une ville contrôlée par les rebelles syriens.

La télévision d'Etat syrienne avait décrit cette frappe comme une "agression", et tant la Russie que la Syrie avaient démenti que le gouvernement syrien ait jamais recouru à des armes chimiques.

Le gouvernement russe avait également condamné la frappe américaine comme une "agression contre un Etat souverain, en violation du droit international".

2.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, s'est dit mardi très préoccupé par le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et a déclaré que son agence était prête à reprendre ses inspections dans ce pays dès que la situation politique le permet, selon un communiqué publié mardi par l'ONU.

"L'année dernière, (la RPDC) a procédé à deux nouveaux essais nucléaires. Elle continue d'effectuer des tirs de missiles et de menacer d'autres pays. Cela est extrêmement inquiétant", a déclaré M. Amano devant le Comité préparatoire de la Conférence des parties chargée d'examiner en 2020 le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, réuni à Vienne, en Autriche.

La RPDC a déclaré son retrait du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en 2003.

"Nos inspecteurs ont dû quitter le pays en 2009", a rappelé le directeur général de l'AIEA.

3.

L'ambassadeur des Etats-Unis en Chine choisi par le président Donald Trump, Terry Branstad, a déclaré mardi que s'il est confirmé dans ces fonctions, il fera en sorte d'avoir une ''influence positive'' sur les relations sino-américaines.

"En tant que gouverneur de l'Iowa, j'ai constaté par moi-même à quel point sont importantes des relations positives et saines entre nos deux pays", a affirmé M. Branstad à Washington lors de son audition d'approbation.

S'il est confirmé au poste d'ambassadeur, il espère travailler pour atteindre l'objectif d'avoir une influence positive sur les relations sino-américaines, a-t-il dit.

En tant que gouverneur d'un Etat des Etats-Unis dont l'un des moteurs économiques est l'industrie agricole, M. Branstad a fait remarquer qu'en 2016 près d'un rang de soja sur deux a été envoyé en Chine ainsi que du porc à hauteur de 33,5 millions de dollars américains.

Cependant, l'importance du commerce entre les Etats-Unis et la Chine va bien au-delà de l'agriculture, a-t-il expliqué.

"Des produits avioniques, des biens manufacturés, des produits chimiques, de l'électronique et de nombreux autres produits et services sont quotidiennement exportés vers la Chine et contribuent à appuyer et à soutenir l'économie américaine,'' a-t-il dit aux législateurs américains.

4.

L'Iran va déployer davantage de conseillers militaires en Syrie pour appuyer l'armée et le gouvernement syriens dans leur lutte contre les groupes terroristes, a déclaré un officier supérieur de l'armée iranienne cité mardi par Press TV.

L'Iran va déployer des conseillers qui apporteront leur expertise "aussi longtemps que nécessaire" à la Syrie, a annoncé le brigadier-général Mohammad Pakpour, commandant des Forces terrestres du Corps des Gardiens de la révolution islamique d'Iran (GRI).

"Il existe une étroite coordination entre l'armée syrienne et les conseillers du GRI", et Damas travaille de concert avec Téhéran, a affirmé M. Pakpour.

"Nous avons des conseillers en Syrie dans divers domaines, dans des secteurs stratégiques, techniques ou spécialisés", a-t-il ajouté.

L'Iran ne peut rester indifférent, et regarder sans réagir les ennemis de la Syrie comploter pour détruire un pays qui se trouve à la pointe de la résistance, a expliqué M. Pakpour, selon Press TV.

Jingle

1.

La Chine a salué mardi une déclaration du sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et a réaffirmé sa coopération avec l'ASEAN sur la question de la mer de Chine méridionale.

"Nous notons la déclaration du président du 30e sommet de l'ASEAN concernant la question de la mer de Chine méridionale. Avec les efforts conjoints, la situation devient actuellement plus positive", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, lors d'une conférence de presse quotidienne.

Selon cette déclaration, les dirigeants de l'ASEAN ont noté les améliorations dans la coopération entre l'ASEAN et la Chine, et ont salué les progrès dans l'élaboration d'un cadre pour le Code de conduite en mer de Chine méridionale (COC) qui sera terminé d'ici la mi-2017.

La Chine est prête à travailler avec les pays de l'ASEAN pour mettre en oeuvre la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale, à approfondir la coopération maritime, à se mettre d'accord sur un COC basé sur des négociations en temps opportun, et à maintenir conjointement la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale, a indiqué M. Geng.

2.

Le Conseil des Affaires d'Etat, gouvernement central chinois, a publié mardi une ligne directrice modifiée sur les compensations aux agriculteurs faisant l'objet d'une expropriation dans le cadre de grands projets de conservation de l'eau ou de centrales hydroélectriques.

Ce document, qui entrera en vigueur en juin, autorise les gouvernements de niveau provincial à établir leurs propres normes encadrant les compensations et les subventions de relogement selon la production économique ou les prix fonciers locaux.

Auparavant, les compensations et subventions de relogement étaient fixées à seize fois la production annuelle moyenne de la terre sur les trois années précédant l'expropriation.

3.

La coopération entre les fournisseurs de services d'informations en ligne chinois et les entités avec des investissements étrangers doit passer un examen de sécurité, selon un règlement publié mardi.

Le règlement, publié par l'Administration du cyberespace de Chine, a demandé aux fournisseurs de respecter la loi, promouvoir une culture de l'Internet saine et protéger l'intérêt national et public.

Les fournisseurs de services doivent mettre en place un ensemble de protocoles et de mesures de sécurité de l'information, tels que des examens, des vérifications et des réponses d'urgence en matière d'informations en ligne.

Un rédacteur en chef est obligatoire pour tous les fournisseurs de services d'informations en ligne et leur employés doivent être qualifiés, d'après le règlement.

Le texte indique particulièrement les obligations des opérateurs de plates-formes d'informations en ligne, dont les services seront seulement disponibles pour les utilisateurs qui s'inscrivent avec leurs vraies identités.

En même temps, les opérateurs de plates-formes doivent protéger la confidentialité des utilisateurs, selon le règlement.

Le règlement entrera en vigueur le 1er juin.

4.

Le ministère chinois de l'Agriculture a établi une unité pour lutter contre la pollution du sol et la dégradation des terres arables.

Le nouveau centre de surveillance et de protection de la qualité des terres arables établira un réseau national pour surveiller la qualité des terres cultivées et traiter la dégradation et la pollution, a indiqué Zeng Yande, fonctionnaire du ministère.

Le sol noir dans les provinces du nord-est du pays se dégrade, les terres cultivées dans certaines régions du nord-ouest sont touchées par la salinisation, et les provinces du sud souffrent par endroits d'une pollution aux métaux lourds, selon M. Zeng.

Cette décision s'inscrit dans le cadre des efforts destinés à assurer la sécurité alimentaire, alors que les changements climatiques et les polluants érodent les terres arables et réduisent leur capacité de production.

La Chine comptait, fin 2015, 135 millions d'hectares de terres arables. Le pays s'est fixé une limite minimum de 124 millions d'hectares.

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