Le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump ont discuté lundi par téléphone des relations bilatérales et de la situation dans la péninsule coréenne, s'engageant à entretenir des contacts étroits par divers moyens afin de pouvoir échanger rapidement leurs points de vue sur les principaux sujets d'intérêt commun.

La Chine s'oppose fermement à toute action violant les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, a déclaré le président Xi Jinping, qui a ajouté que la Chine souhaitait que les parties prenantes fassent preuve de retenue et évitent tout acte susceptible d'aggraver les tensions dans la péninsule.

M. Xi a souligné que toutes les parties devaient assumer leurs responsabilités et faire des compromis pour résoudre la question du programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et dénucléariser la péninsule coréenne au plus vite.

Il a indiqué que la Chine était prête à collaborer pleinement avec toutes les parties concernées, dont les Etats-Unis, pour que la paix règne dans la péninsule coréenne, en Asie du Nord-Est et dans le monde entier.

Le président chinois Xi Jinping a adressé lundi un message de félicitations à la réunion inaugurale du Mécanisme d'échanges humains de haut niveau Chine-Afrique du Sud, qui se tient à Prétoria, en Afrique du Sud, déclarant qu'il nourrissait de grandes espérances pour cette rencontre.

Dans son message, le président Xi a souligné que le partenariat stratégique global entre la Chine et l'Afrique du Sud avait bénéficié d'une dynamique de croissance particulièrement forte au cours des dernières années, et avait profité de manière concrète aux peuples des deux pays.

Ce mécanisme est le premier du genre à être établi entre la Chine et un pays d'Afrique. Il constitue par ailleurs une mesure complémentaire de première importance pour mettre en pratique les décisions prises au cours du sommet de Johannesburg du Forum de coopération Chine-Afrique (FOCAC), a précisé M. Xi dans son message.

La Chine déploiera des efforts inébranlables pour moderniser son industrie manufacturière, alors que le pays se transforme en une économie davantage axée sur l'innovation et les produits à haute valeur ajoutée.

"Le secteur manufacturier du pays est confronté à des défis, dont le ralentissement de la croissance, l'ajustement structurel et le changement de moteurs de croissance", a déclaré Miao Wei, ministre de l'Industrie et des Technologies de l'information.

Il a fait ces remarques lors de la présentation d'un rapport devant les législateurs, à l'occasion de la session bimestrielle du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) qui s'est inaugurée lundi.

La Chine est déterminée à adopter davantage de politiques destinées à optimiser l'environnement d'investissement et à exploiter le potentiel d'investissement des entreprises, en vue d'encourager le développement de l'industrie manufacturière avancée, selon le rapport.

Le secteur doit également être soutenu par une réduction des coûts d'exploitation, via une normalisation des systèmes de frais, l'optimisation de l'offre de terrains et la simplification de la structure fiscale, a expliqué M. Miao devant les députés.

La Chine a exhorté lundi les parties concernées à rester calmes, à faire preuve de retenue et à se garder de toute action susceptible d'aggraver les tensions sur la péninsule de Corée.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Geng Shuang a fait ces remarques lors d'une conférence de presse quotidienne. Selon lui, la situation sur la péninsule de Corée est complexe, sensible et extrêmement tendue.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a clairement interdit les activités nucléaires et balistiques de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a-t-il ajouté.

La Chine et la RPDC sont des voisins et amis, et les deux parties ont maintenu des échanges amicaux, a fait remarquer le porte-parole, en réponse à une question portant sur l'éventuel envoi par la Chine de représentants en RPDC pour participer mardi aux activités marquant le 85e anniversaire de la fondation de l'Armée populaire de Corée.

Marine Le Pen, candidate à la présidentielle du parti français d'extrême-droite Front National, a annoncé qu'elle a décidé de "se mettre en congé" de la présidence du parti qu'elle a présidé depuis 2011, pour exprimer sa volonté de "rassembler tous les Français", lundi lors d'une interview par la chaîne de télévision France 2.

"Ce soir, je ne suis plus la présidente du FN, je suis la candidate à la présidentielle, celle qui souhaite rassembler autour du projet d'espoir, de prospérité, de sécurité, l'ensemble des Français", a-t-elle fait part au lendemain de sa qualification pour le second tour de la présidentielle française.

"Le président de la République est le président de tous les Français. Je me sentirai plus libre, je serai au-dessus des considérations partisanes, c'est un acte important", a-t-elle expliqué pour son "acte symbolique" qualifié par la presse française.

Selon les derniers sondages de plusieurs institutions, Marine Le Pen serait battue par son concurrent Emmanuel Macron, candidat du mouvement "En Marche!", lors du second tour de vote de la présidentielle qui aura lieu le 7 mai.

Les Etats-Unis ont imposé lundi des sanctions à l'encontre de 271 membres du Centre de recherches et d'études scientifiques de Syrie (SSRC) en réponse au recours présumé aux armes chimiques par le gouvernement syrien.

Les employés de SSRC, un organisme gouvernemental syrien, sont désignés pour leur rôle dans "le développement et la production d'armes non-conventionnelles et de moyens de les livrer", a déclaré le département du Trésor américain dans un communiqué.

"Ces 271 employés SSRC ont une expertise en chimie et disciplines connexes et/ou ont travaillé au programme des armes chimiques du SSRC depuis au moins 2012",　a ajouté le Trésor américain.

Désormais, les actifs ou intérêts des personnes ciblées aux États-Unis seront gelés, et les Américains sont généralement interdits de faire des affaires avec eux.

Les sanctions font partie de la réponse de Washington à l'attaque présumée au gaz toxique du 4 avril, qui aurait été perpérée par le gouvernement syrien contre des civils innocents à Khan Sheikhoun dans l'est de la Syrie.

La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a déclaré lundi qu'elle continuerait à développer des armes nucléaires pour se défendre contre la menace militaire posée par les Etats-Unis.

Dans un commentaire, le quotidien officiel du Parti des travailleurs de Corée (PTC, au pouvoir), le Rodong Sinmum, souligne le danger que pose le déploiement d'un groupe aéronaval nucléaire américain au large de la péninsule coréenne.

"C'est un chantage militaire flagrant contre la RPDC et une action dangereuse qui plonge la péninsule dans une situation explosive", affirme le quotidien.

"La volonté de l'armée et du peuple de Corée est ferme. Ils sont déterminés à annihiler les envahisseurs jusqu'au dernier et à sortir vainqueurs de la confrontation avec les Etats-Unis en renforçant par tous les moyens leur capacité nucléaire de dissuasion à des fins d'autodéfense", ajoute le quotidien.

La RPDC n'a eu de cesse de fustiger les Etats-Unis ces derniers temps, promettant de riposter par la force nucléaire à toute provocation, dans un contexte marqué par la montée des tensions dans la péninsule coréenne.

La première édition du Forum des civilisations anciennes s'est ouverte lundi avec la participation de dix pays représentant des civilisations anciennes des quatre coins du monde afin de renforcer leurs relations culturelles et économiques et de surmonter ensemble leurs défis communs.

Ce forum de deux jours proposé par la Grèce et coorganisé avec la Chine vise à "promouvoir le patrimoine culturel et la coopération", selon le gouvernement grec.

Les autres délégations, dirigées par des ministres des Affaires étrangères, représentent la Bolivie, l'Egypte, l'Inde, l'Iran, l'Irak, l'Italie, le Mexique et le Pérou.

Dans son message de bienvenue à l'occasion de l'ouverture du Forum, le président grec Prokopis Pavlopoulos a indiqué que le dialogue et la coordination entre les civilisations pouvaient relever les défis d'aujourd'hui que sont la guerre et le terrorisme, appelant l'Europe en proie à la crise à s'inspirer des racines oubliées de sa civilisation, à savoir la paix et la solidarité.

Le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias a indiqué dans son discours d'ouverture qu'en ces temps d'instabilité, les civilisations anciennes offraient un exemple de continuité et de stabilité.

En Afghanistan, les détenus continuent à être soumis à la torture et aux mauvais traitements dans les installations carcérales gouvernementales, selon un rapport publié lundi par la Mission d'assistance de l'ONU en Afghanistan et le Bureau des droits de l'Homme des Nations Unies.

Ce rapport est basé sur des entretiens conduits auprès de prisonniers de guerre dans 62 centres de détention, a déclaré lors de sa conférence de presse quotidienne Stephane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a quant à lui déclaré qu'il était essentiel de mettre en place une surveillance adéquate des centres de détention et d'ouvrir des enquêtes sérieuses sur ces faits, afin de s'assurer que les auteurs de tortures aient à rendre compte de leurs actes.