Infos du jour 2017-04-17
  2017-04-17 14:46:59  cri

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Le bilan de l'attentat ayant visé le convoi de chiites devant être évacués au nord de la Syrie s'élève désormais à 126 morts, dont 80 femmes et enfants, a annoncé dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

L'explosion, déclenchée par un kamikaze conduisant un camion piégé, visait la zone de Rachidine tenue par les rebelles, dans la province d'Alep, où des autobus transportant 5.000 chiites attendaient que l'accord concernant leur évacuation vers des zones contrôlées par le gouvernement soit remis en application.

Cet accord, conclu récemment entre les rebelles et le gouvernement, sous les auspices de l'Iran, de la Turquie et du Qatar, visait à assurer l'évacuation des villes chiites de Kafraya et Foua, dans la province d'Idleb, vers des zones tenues par le gouvernement dans la province d'Alep.

En contrepartie, le gouvernement a autorisé l'évacuation de rebelles et leurs familles des villes de Madaya et Zabadani, au nord de Damas, vers la province d'Idleb.

L'évacuation a commencé vendredi, lorsque 5.000 chiites ont quitté Kafraya et Foua et 2.300 rebelles et leurs proches ont quitté la ville de Madaya.

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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné samedi soir une attaque meurtrière qui a visé à Rachidine, à l'ouest d'Alep, en Syrie, un convoi de 5.000 personnes évacuées des villes de Foah et Kefraya vers des zones contrôlées par le gouvernement syrien.

M. Guterres a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité aux blessés un rétablissement rapide.

"Les évacuations étaient effectuées conformément à l'accord conclu dans le cadre de l'accord dit des 'Quatre villes', concernant Foah, Kefraya, Madaya et Zabadani" , a souligné le porte-parole du secrétaire général dans une déclaration à la presse.

"Nous appelons les parties prenantes à assurer la sécurité de ceux qui attendent d'être évacués. Les responsables de l'attaque d'aujourd'hui doivent être traduits en justice", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Stephen O'Brien, a également vivement condamné cette attaque.

"Les auteurs de cette attaque lâche et monstrueuse ont montré un mépris honteux envers la vie humaine", a dit M. O'Brien dans une déclaration à la presse.

"Le droit international humanitaire est très clair : les belligérants doivent protéger les civils et faire la distinction entre des cibles civiles et militaires", a-t-il ajouté.

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé dimanche soir que la modification proposée de la constitution avait été acceptée par référendum, pavant ainsi la voie à l'introduction d'un régime présidentiel en Turquie. 

Dans une adresse télévisée devant la presse à Istanbul, M. Erdogan a déclaré que la réforme constitutionnelle avait été acceptée au cours du référendum organisé dimanche, avec 25 millions de "oui", soit 1,3 million de plus que les voix remportées par le "non".

"Aujourd'hui, la Turquie a pris une décision historique sur son système de gouvernement", a-t-il souligné, appelant les pays considérés par la Turquie comme des alliés à "respecter la décision de la nation turque".

La réforme constitutionnelle sur laquelle le pays était appelé à voter dimanche comprend 18 articles, dont le plus controversé vise à transformer en régime présidentiel le système parlementaire actuel, en place depuis la fondation de la République de Turquie en 1923.

Ces 18 articles donnent également au président des pouvoirs très étendus, et suppriment un certain nombre de contre-pouvoirs et de garde-fous, ce qui a amené le principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), et le Parti démocratique des peuples, un parti pro-kurde, à s'y opposer fermement.

Après l'annonce des premiers résultats, le CHP a appelé à un recompte des voix, en mentionnant notamment des allégations d'irrégularités électorales. Dimanche soir, dans plusieurs districts d'Istanbul, les partisans du "non" ont manifesté, frappant des casseroles depuis leur fenêtre ou défilant dans les rues.

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Le dernier tir d'essai de missile mené par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) est provocateur et déstabilisateur, a déclaré dimanche le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, le général H.R. McMaster.

Il s'agit d'un "comportement provocateur, déstabilisateur et menaçant de la part du régime nord-coréen (RPDC)", a déclaré H.R. McMaster dans une interview accordée à American Broadcasting Company.

Le Pentagone a confirmé samedi qu'un nouveau tir d'essai de missile mené par la RPDC. Selon le porte-parole du Commandement américain du Pacifique, David Benham, le PACOM a détecté et suivi un missile tiré par Pyongyang à 11h21 heure de Hawaï (21h21 GMT) le 15 avril.

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Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a fixé au nouveau Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, quatre missions prioritaires, dont la paix et la réconciliation nationale, lors du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement, dimanche, a appris dimanche Xinhua de source officielle.

Il s'agit, selon un communiqué officiel, de "parachever la mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d'Alger", "d'apaiser le climat social", "de mettre en œuvre le Programme présidentiel d'urgences sociales" et d'adapter la diplomatie malienne "aux exigences de notre place et de notre rôle dans les questions régionales et internationales".

Selon le président malien, le chemin vers la paix et la sécurité "est sinueux mais il n'existe pas d'autre alternative à la sortie de crise".

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Le président sud-africain Jacob Zuma a refusé dimanche de céder aux appels à sa démission, affirmant que son sort devrait être déterminé par la majorité présidentielle.

"Je me retirerai uniquement lorsque la majorité l'a dit", a déclaré le président Zuma lors d'un service de Pâques à Durban.

"Seul le peuple d'Afrique du Sud peut me retirer du bureau", a déclaré M. Zuma, et d'ajouter que certaines personnes voulaient qu'il démissionne parce qu'il dit "la vérité".

M. Zuma répondait à des manifestations répandues qui se déroulaient le 7 avril prochain, au milieu d'appels croissants pour qu'il démissionne.

Jingle

7

Le conseiller d'Etat chinois Yang Jiechi et le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson ont échangé dimanche leurs points de vue sur les relations sino-américaines, ainsi que sur la situation dans la péninsule coréenne, lors d'un entretien téléphonique.

Cet appel intervient après un essai de missile raté de la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Le missile non identifié a été tiré dimanche de la ville côtière de Sinpo (est), mais aurait explosé lors du lancement, selon le chef d'état-major de Corée du Sud.

Les deux responsables ont également discuté de la mise en œuvre des accords conclus entre les présidents des deux pays à l'issue de leur première rencontre en Floride, plus tôt ce mois-ci.

La rencontre entre le président chinois Xi Jinping et le président américain Donald Trump, à Mar-a-Lago, a donné le ton, promouvant une approche constructive et définissant la direction pour le développement des relations bilatérales, a dit M. Yang à M. Tillerson, ajoutant que les deux présidents avaient eu une conversation téléphonique il y a quelques jours.

Pour la prochaine étape, les deux parties devraient faire des efforts conjoints, suivant l'esprit de consensus de la rencontre et de la conversation téléphonique entre les deux présidents, pour renforcer les échanges de haut niveau et le dialogue, mais également accroître la coopération mutuellement bénéfique, a insisté M. Yang.

La Chine et les Etats-Unis devraient gérer leurs différends dans le respect mutuel et promouvoir le développement des relations bilatérales, afin de mieux servir les intérêts des deux peuples et des peuples du monde entier, a-t-il ajouté.

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La Chine est restée le plus grand partenaire commercial de l'Afrique grâce au développement des relations économiques bilatérales, a indiqué Jiang Zengwei, président du Conseil chinois pour la promotion du commerce international.

Le volume du commerce bilatéral entre la Chine et l'Afrique a atteint 149,1 milliards de dollars en 2016, a indiqué M. Jiang lors d'une réunion, tenue vendredi à Beijing, sur les opportunités d'investissements entre la Chine et Sao Tomé-et-Principe.

En même temps que la croissance rapide des relations commerciales entre la Chine et l'Afrique, les relations en matière d'investissement ont également progressé, alors que les entreprises chinoises ont investi 3,2 milliards de dollars sur le continent en 2016, a indiqué M. Jiang.

Les investissements des sociétés chinoises, principalement dans la construction, l'industrie manufacturière, le secteur des services, l'exploitation minière, l'agriculture et les infrastructures, ont apporté des bénéfices et permis un développement tant à l'Afrique qu'à la Chine, a-t-il souligné.

Selon lui, la Chine, en tant que deuxième plus grande économie mondiale, est dotée de fonds abondants, d'un système industriel complet et d'équipements technologiques avancés pour contribuer au développement socio-économique de Sao Tomé-et-Principe.

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