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Après les deux attentats à la bombe contre des églises coptes qui ont coûté la vie à au moins 44 personnes et en ont blessé 120 autres, le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a décrété un état d'urgence d'une durée de trois mois lors d'une allocution télévisée diffusée dimanche soir.　

Plus tôt dans la journée de dimanche, l'attentat terroriste qui a été perpétré à l'église Mar Girgis de la ville de Tanta, dans la province de Gharbiya, a tué au moins 27 personnes et a fait 78 blessés. Un second attentat-suicide a frappé l'église Saint-Marc d'Alexandrie ; 17 personnes ont été tuées et environ 50 autres blessées, selon le ministère de la Santé.　

"Un certain nombre de mesures seront prises et régies par l'état d'urgence, dès que seront finalisées l'ensemble des procédures juridiques et constitutionnelles, pour une durée de trois mois,'' a dit le président égyptien après avoir présidé une réunion du conseil de défense national.　

Il a également annoncé la création d'un conseil suprême chargé de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme en Égypte, conforme à une nouvelle loi qui lui conférera suffisamment de pouvoir pour accomplir cette tâche.　

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Dimanche, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné les attentats perpétrés contre deux églises coptes et a dit espérer que ''les auteurs de ces actes terroristes horribles seront rapidement identifiés et traduits en justice.''　

Les explosions meurtrières qui ont frappé deux églises du nord de l'Égypte ont tué au moins 43 personnes et blessé plus de 130 autres personnes, selon les médias locaux.

"Le secrétaire général adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu'au gouvernement et au peuple de la République arabe d'Égypte,'' peut-on lire dans un communiqué diffusé à New York par le porte-parole du secrétaire général.

"Il souhaite un prompt rétablissement aux blessés et espère que les auteurs de ces actes terroristes horribles seront rapidement identifiés et traduits en justice,'' poursuit le communiqué.

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Lors d'une conversation téléphonique, les présidents russe et iranien ont souligné le caractère inadmissible des sanctions ''agressives'' prises par les États-Unis à l'encontre de la Syrie, en violation du droit international, a déclaré le Kremlin dans un communiqué publié dimanche.　

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue Hassan Rouhani ont demandé qu'une enquête objective et impartiale soit menée sur l'incident à l'arme chimique qui s'est produit dans la province syrienne d'Idleb plus tôt dans la semaine, poursuit le communiqué.

Les deux dirigeants ont souligné l'importance de maintenir une étroite coopération dans le règlement politique et diplomatique de la guerre civile syrienne, devenue chronique, peut-on lire dans le communiqué.

Également dimanche, l'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Nikki Haley, a dit que le président des États-Unis discutait avec des membres de son administration de la possibilité de sanctionner la Russie et l'Iran pour le soutien qu'ils apportent au gouvernement syrien.

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Dimanche, le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que la récente frappe américaine, menée sur une base aérienne de la Syrie avec des missiles, était une ''erreur stratégique.''

"L'action américaine est une erreur stratégique car elle répète les erreurs de leurs prédécesseurs,'' a indiqué l'ayatollah Ali Khamenei dont les propos sont repris sur son site officiel.

Alors que l'Europe est désormais confrontée à la menace des terroristes, les États-Unis n'échapperont pas, eux non plus, à cette menace, a-t-il ajouté.

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Le président du Comité pour la défense et la sécurité du Conseil de la Fédération de Russie, Victor Ozerov, a exprimé dimanche son inquiétude à la suite du déploiement du porte-avions américain USS Carl Vinson et de sa flotte au large de la péninsule coréenne, soulignant que cette manoeuvre pourrait provoquer une réponse irréfléchie de la part de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

Le groupe aéronaval est parti de Singapour en direction de la péninsule coréenne, dans le Pacifique occidental, a annoncé samedi le commandant de la Flotte des Etats-Unis dans Pacifique.

Le déploiement intervient dans un contexte marqué par la montée des tensions dans la péninsule coréenne à la suite du tir d'essai d'un missile balistique mené par Pyongyang mercredi.

Si la RPDC considère ce déploiement comme une menace à sa sécurité, elle pourrait réagir en prenant des mesures irréfléchies, a indiqué M. Ozerov, cité par l'agence de presse russe RIA Novosti.

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Au moins dix personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dimanche dans un attentat à la voiture piégée près du ministère somalien de la Défense à Mogadiscio, a rapporté l'agence officielle SONNA.

Un responsable de la sécurité s'exprimant sous couvert d'anonymat a pour sa part fait état à Xinhua d'un bilan d'au moins 15 morts, dont trois soldats, et de cinq blessés. "La majorité des victimes sont des étudiants et des civils circulant en minibus", a-t-il dit par téléphone en assurant que le général Ahmed Mohamed Jimale Irfid, le tout nouveau chef d'état-major de l'armée somalienne, en avait réchappé.

L'attentat a été revendiqué par les milices shebab, qui disent avoir tué dix soldats à cette occasion. Ce second attentat à la voiture piégée en une semaine à Mogadiscio survient peu après que le président Mohamed Abdullahi Mohamed a remanié la haute hiérarchie militaire et décrété l'état de guerre contre les terroristes islamistes.

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Suite à l'attentat récemment perpétré avec un camion à Stockholm, le Premier ministre suédois, Stefan Lofven, a promis dimanche de faire appliquer les expulsions du pays efficacement. En 2016, la demande de résidence du principal suspect de la police, un homme de 39 ans, avait été rejetée.

Selon l'agence de presse suédoise TT, le suspect de 39 ans avait déposé sa demande de résidence en Suède en 2014. En juin 2016, l'Office suédois des migrations avait rejeté sa demande et l'avait intimé, en décembre, de quitter le pays dans les quatre semaines.　

Cependant, en février 2017, la police n'a pas été en mesure d'exécuter l'arrêté d'expulsion car l'homme ne se trouvait pas à l'adresse qu'il avait indiquée.　

Pour M. Lofven, la non application de cet arrêté est frustrante et il a insisté sur le fait qu'une personne qui est déboutée du droit d'asile ou dont la demande de résidence a été rejetée doit être expulsée.

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Des explosifs ont été retrouvés dans le camion utilisé dans l'attentat de vendredi au centre de Stockholm, attentat qui a fait quatre morts et 15 blessés, a rapporté samedi la Télévision suédoise (SVT) citant des sources policières.

La police a arrêté un Ouzbek de 39 ans, soupçonné d'être le conducteur du camion qui a foncé sur la foule dans une rue piétonne du centre de Stockholm vendredi.

SVT a rapporté, citant des sources, qu'une bombe artisanale placée dans un sac a été retrouvé dans le camion en question, estimant que la bombe n'a pas pu exploser lors de l'attentat.

Jingle

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Un convoi de navires envoyé par les forces navales de l'Armée populaire de Libération (APL) de Chine a secouru dimanche dernier (heure locale) un navire tuvaluan pris en otage par des pirates dans le golfe d'Aden.

Les forces navales ont annoncé dans un communiqué que sa 25e flotte organisée en convoi, qui menait une mission d'escorte dans le golfe d'Aden et dans les eaux au large de la Somalie, a été informée samedi vers 17h00 de l'enlèvement du bateau OS35. Le navire Yulin de la flotte a été immédiatement dépêché dans cette zone.

Après un travail de reconnaissance et une prise de contact avec l'équipage du bateau, le navire chinois a entrepris une opération de secours dimanche matin.

Un groupe de seize membres des forces spéciales de la marine sont montés à bord de l'OS35 et ont secouru les 19 membres de l'équipage.

Selon le communiqué, tous les 19 membres de l'équipage étaient sous la protection de la Marine chinoise, et les soldats ont effectué une recherche minutieuse sur le bateau afin d'écarter toute menace potentielle pour la sécurité.

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Un fonds d'aide au traitement des patients atteints de maladies rares a été établi dimanche à Shanghai.

Ce fonds bénéficiant de capitaux initiaux de 3 millions de yuans (435.000 dollars) a été conjointement établi par des établissements de traitement et de prévention des maladies rares à Shanghai et des sociétés pharmaceutiques comme Sanofi.

Li Dingguo, président du Fonds de traitement et de prévention des maladies rares de Shanghai, explique que ce financement encouragera la prévention et le traitement efficaces des maladies rares.

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Des scientifiques chinois ont extrait un composé médicinal de la vigne du tonnerre divin, une plante naturelle, ciblant le métabolisme cellulaire et pouvant aider à lutter contre l'obésité.

Le célastrol, extrait de la vigne du tonnerre divin, et l'artémisinine, conçue à partir de l'armoise, font partie de cinq composés à base de plantes listés par le journal scientifique Cell comme ayant le plus grand potentiel concernant le traitement des maladies pour lesquelles aucun remède n'a été découvert, dont le cancer.