1.

Le président chinois Xi Jinping a rencontré le 30 mars à Beijing, au Grand Palais du Peuple, son homologue serbe, Tomislav Nikolic. Les deux chefs d'Etat souhaitent unanimement promouvoir le développement des relations de partenariat stratégique global entre les deux pays.

Xi Jinping a souligné à cette occasion, que les coopérations 16+1 entre la Chine et les pays de l'Europe orientale et centrale avaient connu un développement global et rapide. Selon lui, la Chine souhaite que la Serbie mette en valeur son rôle de connexion, et conjugue ses efforts avec ceux de la Chine pour faire avancer les coopérations entre la Chine et l'Europe orientale et centrale.

Tomislav Nikolic a indiqué pour sa part, que la Serbie souhaitait intensifier les coopérations avec la Chine dans les domaines d'infrastructures, de productivité, de l'agriculture, entre autres. La Serbie participera activement à la construction d' « une Ceinture et une Route », a-t-il ajouté.

2.

Le président chinois Xi Jinping effectuera une visite d'Etat en Finlande et se rendra en Floride aux Etats-Unis pour une rencontre avec son homologue américain, Donald Trump, la semaine prochaine, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang.

"A l'invitation du président de la République de Finlande, Sauli Niinistö et du président des Etats-Unis d'Amérique, Donald Trump, le président Xi Jinping effectuera une visite d'Etat en Finlande du 4 au 6 avril et rencontrera le président Donald Trump à Mar-a-Lago en Floride aux Etats-Unis les 6 et 7 avril", a précisé M. Lu lors d'une conférence de presse régulière.

Il s'agira du premier voyage de M. Xi dans un pays membre de l'Union européenne (UE) cette année et de sa première visite en Europe du Nord en tant que président, a fait savoir le porte-parole.

"Cela montre l'importance accordée par la Chine à un nouveau type de partenariat orienté vers l'avenir avec la Finlande et le soutien de la Chine à l'UE," a-t-il ajouté.

La Finlande est l'un des premiers pays occidentaux qui ont établi les relations diplomatiques avec la Chine, et la première nation occidentale qui a signé un accord intergouvernemental sur le commerce avec la Chine, a poursuivi M. Lu.

"Nous souhaitons que la visite obtienne des résultats remarquables, renforce davantage la confiance politique et la coopération substantielle dans divers domaines, afin d'injecter une nouvelle vitalité aux relations entre la Chine et la Finlande", a-t-il indiqué.

3.

La première édition du Dialogue Chine-Belgique sur l'Innovation a eu lieu jeudi à Bruxelles, dans le but de promouvoir la coopération entre les deux pays en matière d'innovation scientifique et technologique.

Huang Wei, vice-ministre des Sciences et Technologies de Chine, Zuhal Demir, Secrétaire d'Etat des Sciences et Technologies de Belgique et Qu Xing, ambassadeur de Chine en Belgique étaient présents lors de cet événement.

Lors d'un entretien avec l'agence de presse Xinhua, Huang Wei a maintenu que l'amitié était une bonne base de coopération entre la Chine et la Belgique en matière de science et technologie. Les deux parties ont beaucoup à apporter dans ces domaines. Le mécanisme de dialogue bilatéral sur l'innovation peut améliorer la coopération entre les deux pays.

Dans son discours, Zuhal Demir a déclaré qu'à l'avenir, la Chine et la Belgique attacheront beaucoup d'importance à l'innovation technologique car elle représente un grand potentiel de coopération. Elle espère que les secteurs de la science et de la technologie - en Chine comme en Belgique - seront ouverts à la coopération pour relever ensemble les défis mondiaux.

L'ambassadeur Qu Xing a également confié à l'agence Xinhua que la coopération en matière d'innovation entre les deux pays avait franchi une nouvelle étape grâce à cet événement qui pose les bases de la coopération scientifique et technologique entre les deux pays, les dirigeants vers une meilleure compréhension mutuelle.

Les deux parties ont profité de cet événement pour échanger leurs points de vue en matière de politique d'innovation scientifique et technologique ainsi que pour examiner ce qu'il se fait de mieux dans le domaine. Une série de lettres d'intention sur la coopération en matière d'innovation scientifique et technologique ont été signées et les deux pays se sont accordés à renforcer leur coopération dans ces domaines.

4.

Les relations entre les armées chinoise et américaine se sont développées de façon stable cette année, a affirmé jeudi Wu Qian, porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale.

"Le développement des relations militaires bilatérales est en accord avec les intérêts communs des deux pays, et contribue à la paix et à la stabilité de la région Asie-Pacifique, et du monde en général", a noté M. Wu lors d'une conférence de presse.

Cette année, davantage d'échanges entre les deux parties seront menés, dont des échanges de haut niveau, des dialogues institutionnels, des visites de navires de guerre, ainsi que des entraînements et des exercices conjoints, a fait savoir le porte-parole, en citant des accomplissements obtenus récemment, tels que l'organisation de la 12e réunion de travail des ministères de la défense nationale Chine-Etats-Unis en janvier aux Etats-Unis.

La Chine a l'intention d'œuvrer avec la partie américaine pour élargir leur coopération, tout en traitant de manière appropriée les différends, afin de réaliser de nouveaux progrès dans les relations militaires bilatérales, a ajouté M. Wu.

Jingle

1.

La chancelière allemande Angela Merkel, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, et le président du Conseil européen Donald Tusk ont participé au Congrès du Parti populaire européen (PPE) jeudi à Malte, où ils ont abordé les problèmes de migration et du Brexit dans leurs discours, ont rapporté les médias locaux.

Mme Merkel a souligné que bien que la libre circulation soit importante, il est également important de ne pas ignorer les frontières européennes. "Nous ne voulons pas nous isoler tout en cherchant des réponses possibles à l'intégrité territoriale, principe que nous maintenons depuis la Seconde Guerre mondiale", a-t-elle déclaré.

Elle a également mentionné qu'il fallait à l'Union européenne (UE) une force de police commune si l'UE voulait protéger ses frontières. "La Syrie ne fait pas partie de l'Europe, mais cela ne signifie pas que nous ne devons pas agir".

M. Tusk a pour sa part souligné que seule l'unité en Europe peut garantir la souveraineté. Parlant du Brexit, il a affirmé que la décision britannique "nous a rendu plus déterminés et plus unis qu'avant".

Il a également insisté sur le fait que le principal ennemi de l'unité est le populisme et qu'il doit être combattu car il est "l'opposé de l'unité moderne".

M. Juncker a quant à lui clamé que l'Europe n'avait jamais ressenti le besoin d'autant d'unité. Selon lui, le continent qui a été torturé a réussi à obtenir une période de paix de 60 ans grâce à cette union. "Maintenant, il y a le Brexit, quelques jours après les célébrations de ce 60ème anniversaire".

Il s'est cependant montré optimiste pour l'avenir. "C'est un nouveau départ pour quelque chose de plus fort et de meilleur. Ce n'est pas la fin, bien que certains sur d'autres continents le souhaiteraient, comme Trump", a rapporté le Malta Independent Online, citant M. Juncker.

2.

L'ancienne présidente de Corée du Sud Park Geun-hye a été arrêtée vendredi à l'aube après qu'une cour de Séoul a validé le mandat d'arrêt demandé par les procureurs. Cette arrestation fait suite à sa destitution au début du mois, en raison d'un scandale de corruption auquel elle était mêlée.

La cour a déclaré dans un communiqué que les accusations portées à l'encontre de Mme Park étaient crédibles, et qu'il n'était pas impossible qu'elle cherche à en détruire les preuves.

Le mandat d'arrêt, demandé par les procureurs en début de semaine, a été émis par la cour après un audit qui a duré presque neuf heures jeudi, le plus long de l'histoire du pays.

Mme Park devient ainsi le troisième ancien chef d'Etat sud-coréen à être placé en détention. Première femme à être élue à la tête du pays, elle a également été la première présidente à être destituée, une procédure qui a été approuvée par la cour constitutionnelle au cours d'un verdict historique rendu le 10 mars.

3.

Les États-Unis se sont focalisés sur la création de zones de stabilisation en Syrie et la Turquie est un partenaire clé dans ces efforts, a déclaré jeudi le Secrétaire d'État des États-Unis, Rex Tillerson.

M. Tillerson, qui effectue actuellement sa première visite en Turquie, a dit avoir discuté de cette question avec son homologue turc, ajoutant qu'il n'y a pas ''la moindre divergence'' entre la Turquie et les États-Unis en ce qui concerne leur détermination à vaincre l'État islamique (ÉI).

M. Tillerson a fait ces remarques lors d'une conférence de presse commune avec le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, quand un journaliste l'a interrogé sur le rôle que jouera la branche syrienne du Parti de l'union démocratique (PYD), une organisation militaire kurde soupçonnée d'avoir des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, hors-la-loi), lors de la prochaine opération visant à reprendre Raqqa, capitale de facto de l'ÉI.

Il a alors évité de répondre directement, tout en reconnaissant que Washington est confronté à des ''choix difficiles'' dans le cadre de la campagne anti-ÉI.

M. Tillerson a également estimé que d'autres discussions seront nécessaires concernant l'avenir de la Syrie, soulignant que le statut du président Bachar al-Assad sera décidé par le peuple syrien.

Il a également évoqué ''l'impact perturbateur'' de l'Iran sur la région - une préoccupation commune à Washington et à Ankara - mais ne s'est pas étendu sur la question.