Infos du jour 2017-03-02
  2017-03-02 14:57:32  cri

1.

La Commission européenne a présenté mercredi un livre blanc sur l'avenir de l'Europe, qui constitue sa contribution au sommet de Rome du 25 mars 2017.

Le livre blanc expose les principaux défis et les principales opportunités qui attendent l'UE au cours des dix prochaines années. Cinq scénarios y sont présentés sur la manière dont l'UE pourrait évoluer d'ici à 2025 en fonction des choix qu'elle fera pour répondre à ces défis et saisir ces opportunités.

Le livre blanc expose cinq scénarios, chacun offrant un aperçu sur ce que pourrait être l'état de l'Union à l'horizon 2025, en fonction des choix que fera l'Europe. Ces scénarios, couvrent un éventail de possibilités, et ont valeur d'illustration. Ils ne s'excluent pas mutuellement et ne sont pas exhaustifs.

2.

Mercredi, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a accusé les Etats-Unis et la Corée du Sud d'avoir affirmé que Pyongyang était derrière le décès d'un ressortissant de la RPDC en Malaisie le mois dernier, qualifiant ces affirmations d'''allégations sans fondements.''

"Les Etats-Unis et les autorités sud-coréennes se sont lancés dans une campagne de diffamation de la RPDC,'' a indiqué l'agence de presse officielle KCNA.

Un ressortissant de la RPDC identifié comme étant M. Kim Chol a été attaqué le 13 février à l'aéroport international de Kuala Lumpur. En dépit de l'intervention de membres du personnel de l'aéroport, il a trouvé la mort pendant son transfert vers l'hôpital.

Le ministre malaisien de la Santé, Subramaniam Sathasivam, a déclaré dimanche que l'homme avait souffert avant de mourir et que quelques minutes auparavant il avait été aspergé d'agent neurotoxique VX.

L'agence KCNA a cependant critiqué les autorités sud-coréennes d'avoir dès le début ''propagé la rumeur'' selon laquelle l'homme décédé avait été tué avec du poison, des déclarations qui ont enfoncé un coin entre la RPDC et la Malaisie.

3.

Mercredi, suite aux déclarations du candidat de la droite et du centre à la présidentielle française de 2017 François Fillon  annonçant le maintien de sa candidature à l'élection présidentielle malgré sa probable mise en examen, le chef de l'Etat français a exprimé son opposition "contre toute mise en cause des magistrats dans les enquêtes et les instructions qu'ils mènent dans le respect de l'Etat de droit" dans un communiqué publié en début d'après-midi.

François Fillon avait en effet déclaré que "les procès-verbaux, contrairement à la Loi, ont été immédiatement communiqués à la presse sans qu'à aucun moment le garde des Sceaux ne s'en émeuve. L'Etat de droit a été systématiquement violé".

Des affirmations vivement critiqué par le chef d'Etat François Hollande qui a indiqué : "en tant que garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire, je tiens à m'élever solennellement contre toute mise en cause des magistrats dans les enquêtes et les instructions qu'ils mènent dans le respect de l'Etat de droit". "Une candidature à l'élection présidentielle n'autorise pas à jeter la suspicion sur le travail des policiers et des juges, à créer un climat de défiance incompatible avec l'esprit de responsabilité et, pire encore, à lancer des accusations extrêmement graves contre la Justice et plus largement nos institutions", a ajouté le président Hollande.

"Le peuple français est souverain. Il aura à se prononcer lors de la prochaine élection présidentielle. Mais je rappelle que la Justice est également rendue en son nom et que nul ne peut s'y soustraire", a enfin rappelé le président français.

Le ministère français de la Justice a également réagi dans un communiqué aux propos de François Fillon, sans toutefois le citer : "le travail en cours des magistrats n'a pas à être commenté (...) Les juges d'instruction conduisent leurs enquêtes en toute indépendance, de manière collégiale, dans le respect du contradictoire et de la présomption d'innocence".

Jingle

1.

La Chine s'en tiendra au ton fondamental de "rechercher le progrès en maintenant la stabilité" en ce qui concerne le travail économique de cette année, pour assurer un développement stable et sain de l'économie, a déclaré mardi le président chinois Xi Jinping.

La Chine s'efforcera de promouvoir la qualité et l'efficacité de l'économie et d'approfondir la réforme structurelle du côté de l'offre, a indiqué M. Xi, lors d'une réunion du Groupe dirigeant central sur la finance et les affaires économiques.

Il s'agissait de la 15e réunion de ce groupe dirigeant, qui est dirigé par M. Xi. Le Premier ministre Li Keqiang, le chef adjoint du groupe, a également participé à la réunion.

Les régulateurs économiques du pays ont fait part de leurs plans de travail sur la réduction de la surcapacité, le contrôle des risques financiers, la régulation du marché immobilier et la reprise du secteur manufacturier.

Après avoir écouté les rapports, M. Xi a mis l'accent sur le traitement des entreprises "zombies" déficitaires dans le cadre de la réduction de la surcapacité.

"Le gouvernement doit déployer davantage d'efforts pour garantir l'allocation de subsistance et le réengagement des travailleurs licenciés, et adopter des méthodes efficaces pour résoudre les dettes des entreprises et prévenir le risque moral", a noté M. Xi. "La Chine accélérera l'établissement d'un mécanisme de coordination de la supervision et renforcera la régulation macroprudentielle pour prévenir les risques systémiques.

Il a également indiqué le rôle que la supervision financière doit jouer dans l'amélioration économique.

2.

La Chine n'inondera pas son économie avec les investissements du gouvernement, alors qu'elle vise à poursuivre une croissance économique plus stable et plus saine, a déclaré mercredi Li Pumin, secrétaire général de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).

"En revanche, elle se concentrera sur la réforme du côté de l'offre pour réaliser une expansion modeste de la demande globale", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.

M. Li s'est ainsi exprimé en réaction à une question pour savoir si la Chine adoptera un plan de relance majeur comme en 2008.

"Les plans de relance sont utilisés pour stimuler une faible demande avec les investissements du gouvernement dans des circonstances spéciales", a-t-il expliqué.

Selon des informations relayées par certains médias, 23 régions chinoises de rang provincial ont annoncé un volume total d'investissements en capital fixe de quelque 45.000 milliards de yuans (environ 6.540 milliards de dollars) pour l'année 2017, suscitant des craintes d'un plan de relance gigantesque.

3.

Les membres du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) se dirigent vers Beijing pour la session annuelle du plus haut organe consultatif politique, qui sera inaugurée vendredi.

Les conseillers politiques de la province centrale du Henan furent les premiers à arriver dans la capitale mercredi.

Les membres de la CCPPC sont élus de tous les milieux sociaux. Ils forment le think-tank pour le gouvernement, et les organes législatifs et judiciaires, en avançant des propositions pour les questions politiques et sociales importantes.

Si Fuchun, un responsable de l'Université de la médecine chinoise du Henan, a indiqué à Xinhua que ses propositions concernaient les services médicaux et les soins aux personnes âgées, car le secteur souffre d'un manque de personnel et de ressources.

La CCPPC est un important organe pour la coopération multipartite et la consultation politique sous la direction du Parti communiste chinois. Il s'agit également d'un moyen important pour promouvoir la démocratie socialiste dans les activités politiques chinoises.

4.

La Chine a publié mercredi sa stratégie de coopération sur le cyberespace.

La Stratégie internationale de la coopération sur le cyberespace est le premier document chinois du genre à être publié en ce qui concerne le domaine virtuel.

Le but de cette stratégie, à savoir construire conjointement une communauté d'avenir partagé dans le cyberespace, illustre l'approche chinoise concernant la coopération à cet égard, une coopération fondée notamment sur la paix, la souveraineté, la gouvernance partagée et les avantages partagés.

Les objectifs stratégiques de la participation de la Chine dans la coopération internationale sont de sauvegarder la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement du pays dans le cyberespace, de garantir le flux sûr et ordonné des informations sur Internet, d'améliorer la connectivité internationale, le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le cyberespace, de renforcer l'état de droit international sur Internet, de promouvoir le développement mondial de l'économie numérique, ainsi que d'approfondir les échanges culturels et la compréhension mutuelle, selon la stratégie.

Le plan d'action chinois comprend la promotion de la construction de l'ordre du cyberespace fondé sur les règles, l'élargissement du partenariat avec d'autres pays, le développement de la réforme institutionnelle dans la gouvernance d'Internet, le combat conjoint contre le cyber-terrorisme et les cyber-crimes, et la protection des informations relatives à la vie privée des individus dans le cyberespace.

La Chine va œuvrer avec d'autres pays pour renforcer l'infrastructure internationale d'information pour faciliter le flux sûr de l'information et la coopération sur la cyber-culture entre les pays, indique la stratégie.

La stratégie a été lancée conjointement par le ministère chinois des Affaires étrangères et le Bureau d'Etat de l'information sur Internet.

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