1.

La Chine s'en tiendra au ton fondamental de "rechercher le progrès en maintenant la stabilité" en ce qui concerne le travail économique de cette année, pour assurer un développement stable et sain de l'économie, a déclaré mardi le président chinois Xi Jinping.

La Chine s'efforcera de promouvoir la qualité et l'efficacité de l'économie et d'approfondir la réforme structurelle du côté de l'offre, a indiqué M. Xi, lors d'une réunion avec le Groupe dirigeant central sur la finance et les affaires économiques.

2.

La Chine et les Etats-Unis ont exprimé mardi leur désir de renforcer leur dialogue et leurs échanges à tous les niveaux, avec pour objectif d'élargir leur coopération dans les affaires régionales et globales.

Les deux parties ont officiellement réaffirmé ces intentions au cours d'une rencontre entre le Secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, et le Conseiller d'Etat chinois en visite, Yang Jiechi.

M. Yang a rappelé qu'au cours d'une conversation téléphonique récente entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Donald Trump, les deux parties avaient convenu de faire des efforts communs pour parvenir à de meilleurs résultats dans le développement des liens sino-américains.

En appliquant le consensus de vues atteint par les deux présidents, et sur des bases de refus du conflit, de non-confrontation, de respect réciproque et de coopération mutuellement profitable, la Chine est prête à travailler avec les Etats-Unis pour faire franchir une nouvelle étape à leurs relations, a déclaré M. Yang, notamment en renforçant leurs échanges à tous les niveaux, en approfondissant le dialogue et la coopération dans tous les domaines, en élargissant leur communication et leur coordination sur les questions régionales et globales, et en respectant leurs intérêts fondamentaux et leurs préoccupations principales réciproques.

Cela permettra de promouvoir un développement soutenu, sain et régulier des relations sino-américaines, et profitera en outre non seulement aux deux peuples, mais également au monde entier, a affirmé le haut responsable chinois.

De son côté, M. Tillerson a déclaré que les deux présidents avaient défini une orientation positive pour le développement des relations bilatérales.

Les Etats-Unis sont disposés à travailler de concert avec la Chine pour examiner les relations bilatérales sous un angle plus large, renforcer le dialogue et les échanges bilatéraux de haut niveau, continuer à élargir leur coopération dans tous les domaines, et régler les questions délicates par le dialogue et la coordination.

Les deux parties pourraient ainsi garantir un développement plus harmonieux des relations bilatérales, et apporter de plus grandes contributions à la promotion de la paix et de la prospérité à l'échelle globale et régionale.

3.

Le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement chinois) a publié mardi un plan visant à étendre son réseau de transport durant le 13e Plan quinquennal (2016-2020).

D'ici 2020, le pays comptera 150.000 kilomètres de voies ferrées, 5 millions de　kilomètres de routes, 260 aéroports et 2.527 places de mouillage pour des navires de plus de 10.000 tonnes.

Le pays compte également étendre son réseau de lignes ferroviaires à grande vitesse à 30.000 kilomètres d'ici 2020, reliant plus de 80% des villes de plus d'un million d'habitants.

Le ministre des transports Li Xiaopeng a indiqué que le pays affecterait 15.000 milliards de yuans (2.170 milliards de dollars) à des projets d'infrastructures du secteur du transport pendant les cinq années jusqu'à 2020, dont 3.500 milliards de yuans pour les chemins de fer, 7.800 milliards de yuans pour les routes et 500 milliards de yuans pour le transport fluvial.

Les investissements du pays dans le secteur du transport ont totalisé 13.400 milliards de yuans entre 2011 et 2015, environ 1,6 fois les dépenses faites entre 2006 et 2010.

4.

La Chine a dévoilé mardi à Shanghai deux navires d'étude géologique maritime de pointe, conçus et construits à 100% par le pays.

L'un des deux navires, le Haiyang Dizhi-8 (Géologie de l'océan No.8) utilisera des techniques parmi les meilleures du monde pour créer des images en trois dimensions et en haute résolution de la structure géologique du fond marin.

Le vaisseau, d'une longueur de 88 mètres, dispose d'une autonomie de déplacement de 16.000 milles nautiques avec une vitesse maximale de plus de 15 noeuds.

L'autre navire, le Haiyang Dizhi-9, équipé du meilleur système de forage en eaux profondes, est capable de creuser à 160 mètres dans le fond marin, à une profondeur de 2.500 mètres.

Selon Zhong Ziran, chef du Bureau d'étude géologique de Chine (China Geological Survey), le lancement de ces deux navires un an plus tôt que prévu, remédiera à la situation à laquelle fait face le bureau avec une flotte composée de vaisseaux en service depuis longtemps.

Jingle

1.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a échoué mardi à adopter un projet de résolution visant à imposer des sanctions à la Syrie pour son recours présumé à des armes chimiques, la Russie et la Chine y ayant opposé leur véto.

Neuf membres du Conseil ont voté pour ce projet de résolution mis au point par le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis. Deux membres permanents disposant d'un droit de véto, la Russie et la Chine, ainsi que la Bolivie, ont voté contre. Le Kazakhstan, l'Egypte et l'Ethiopie se sont abstenus.

Si le projet avait été adopté, il aurait imposé un gel des avoirs et une interdiction de voyage contre des individus et des organisations liés au gouvernement syrien, suite à des allégations d'attaques aux armes chimiques. Ces allégations ont été formulées à l'issue d'une enquête conjointe de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Dans son rapport final, l'enquête conjointe a conclu que le gouvernement syrien était impliqué dans l'usage de substances chimiques toxiques en tant qu'arme de combat à au moins trois reprises, et que l'Etat islamique avait quant à lui recouru au moins une fois à du gaz moutarde.

L'ambassadeur de Chine à l'ONU, Liu Jieyi, a déclaré au Conseil de sécurité après le vote que l'enquête sur l'usage d'armes chimiques était encore en cours, et qu'il était "trop tôt pour parvenir à des conclusions définitives".

Il a souligné que le Conseil de sécurité devait encourager la commission d'enquête conjointe à travailler de manière professionnelle, et à établir des conclusions basées sur des preuves exactes, solides et détaillées.

"Nous sommes opposés à l'emploi d'armes chimiques par tout Etat, organisation ou individu, dans n'importe quelles circonstances", a-t-il ajouté.

Ce vote survient alors que des négociations intra-syriennes sont en cours à Genève.

2.

Intervenant mardi devant le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina J. Mohammed, a jugé nécessaire de mobiliser de nouveaux investissements pour réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, qui a été adopté en septembre 2015 par les Etats membres, selon un communiqué publié mardi par l'ONU.

Mme Mohammed a été nommée secrétaire générale adjointe par le nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Auparavant, elle était ministre nigérian de l'Environnement. Avant d'occuper ce poste ministérielle, elle a été la conseillère spéciale du précédent secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, chargée de la planification du développement post-2015. A ce poste, elle a contribué à l'élaboration des Objectifs de développement durable (ODD).

"En tant que ministre au Nigeria, j'ai eu une expérience directe de l'importance et de la complexité de la tâche à accomplir dans la mise en œuvre de ces engagements transformateurs", a-t-elle dit devant les membres de l'ECOSOC. "Il nous faudra établir et équilibrer les priorités, mobiliser de nouveaux investissements, établir de nouveaux partenariats dynamiques et persuader les décideurs et les personnes partout dans le monde d'adopter de nouvelles compétences et perceptions".

3.

Moscou est ouvert à une amélioration de ses relations avec Washington par le biais d'un dialogue pragmatique, a déclaré mardi le vice-ministre　russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov.

"Il n'existe aucune autre alternative si l'on souhaite faire évoluer l'atmosphère de nos relations dans une meilleure direction, notamment en termes de qualité", a déclaré M. Ryabkov durant une table ronde de la Douma d'Etat, la chambre basse du parlement russe, selon l'agence de presse TASS.

"Quoi qu'il arrive, un dialogue pragmatique sur des bases d'égalité et de respect mutuel des intérêts réels de chacun reste un objectif fondamental pour la Russie", a-t-il ajouté.

Les relations russo-américaines se trouvent actuellement à leur plus bas depuis la Guerre Froide, l'ancien gouvernement de Barack Obama ayant "complètement détruit en une très courte période les fondations sur lesquelles s'était pendant de nombreuses années construite la coopération", a-t-il expliqué.

La Russie sera donc à l'écoute des signaux qui pourraient être émis au cours du premier discours du président américain Donald Trump devant le Congrès, mardi en fin de journée, a affirmé M. Ryabkov.

Soulignant que la position antirusse et les sentiments russophobes fermement ancrés parmi les opposants de M. Trump pourraient nuire aux perspectives d'amélioration des relations bilatérales, M. Ryabkov a déclaré que Moscou travaillait dur pour essayer de limiter les dégâts.