1.

Le président chinois Xi Jinping a déclaré mercredi que le nord du pays devait promouvoir l'utilisation d'énergies propres pour le chauffage en hiver afin de réduire le nombre de jours de smog.

Le gaz naturel et l'électricité peuvent remplacer le charbon, principale source d'énergie en Chine, pour le chauffage des immeubles dans le nord de la Chine, a indiqué M. Xi lors de la 14e réunion du Groupe de direction centrale sur les Affaires financières et économiques.

Les énergies propres doivent être utilisées autant que possible et représenter une part plus importante pour alimenter le chauffage en hiver, a affirmé M. Xi, ajoutant que le gouvernement laisserait les entreprises jouer un rôle majeur dans ce processus pour que le chauffage soit abordable.

La semaine dernière, Beijing a émis sa première alerte rouge au smog de cette année. Le smog persistant a perturbé la vie quotidienne des habitants et les horaires scolaires des élèves à Beijing et dans les régions voisines.

2.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a rencontré mercredi Leung Chun-ying, chef de l'exécutif de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, pour discuter de l'initiative "la Ceinture et la Route" et élargir les contacts avec les pays étrangers.

Hong Kong est une ville internationale spécialisée dans la finance, le commerce, la gestion et les services juridiques, et est susceptible de jouer un rôle complémentaire à celui de la partie continentale de la Chine dans la construction de "la Ceinture et la Route", a expliqué M. Leung.

Hong Kong peut, via ses avantages régionaux et son professionnalisme, contribuer à la stratégie nationale "la Ceinture et la Route", laquelle promouvra en échange le développement de Hong Kong, selon le ministre.

Wang Yi a fait savoir que le ministère des A.E. soutiendrait la participation de Hong Kong en la matière et l'aiderait à élargir les contacts et la coopération avec l'étranger.

3.

La Chine a lancé jeudi à 3h22 un satellite de surveillance du dioxyde de carbone via une fusée Longue Marche-2D depuis le Centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le désert de Gobi, dans le nord-ouest du pays.

La Chine est le troisième pays, après le Japon et les Etats-Unis, à surveiller les émissions de gaz à effet de serre grâce à son propre satellite.

Le satellite TanSat, pesant 620 kg, a été placé en orbite héliosynchrone à quelque 700 km au-dessus de la Terre et surveillera la concentration, la distribution et la circulation du CO2 dans l'atmosphère, a expliqué Yin Zengshan, concepteur en chef de TanSat au sein de l'Institut de recherche sur les micro-satellites de l'Académie des sciences de Chine (ASC).

Ce satellite favorisera la compréhension des changements climatiques et fournira des données indépendantes aux décideurs politiques chinois.

Lors de sa mission de trois ans, TanSat examinera de manière approfondie les niveaux de CO2 à l'échelle mondiale tous les 16 jours, avec une précision d'au moins 4 ppm (parties par million).

4.

Le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central chinois) a adopté mercredi un plan concernant la réforme du système médical et de soins pendant la période du 13e plan quinquennal (2016-2020).

Le développement du secteur des soins est fondamental pour la cause d'une "Chine en bonne santé" et crucial pour satisfaire aux besoins de la population, indique un communiqué publié à l'issue d'une réunion exécutive du Conseil des Affaires d'Etat présidée par le Premier ministre Li Keqiang.

Les tâches clés, dont la prévention et le traitement des principales maladies et une meilleure formation des professionnels de santé, ont été détaillées durant la réunion.

Davantage de ressources doivent être offertes aux hôpitaux et aux services destinés aux personnes âgées, aux handicapés, aux pauvres et aux migrants.

La Chine accéléra l'approbation des médicaments requis de toute urgence, promouvra la médecine traditionnelle chinoise et introduira la stratégie "Internet Plus" au secteur des soins.

Les services publics, dont les soins destinés aux mères et aux enfants, l'éducation et la sécurité sociale, devront soutenir la politique des deux enfants, a-t-il ajouté.

Jingle

1.

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump s'est engagé à détruire le groupe terroriste Etat islamique (EI) après l'attentat qui a tué douze civils cette semaine en Allemagne.

Au début de la semaine, un camion a foncé dans la foule sur un marché de Noël à Berlin, tuant douze personnes et en blessant 50 autres. La police allemande est encore en train d'enquêter, mais M. Trump s'est déclaré convaincu que l'attaque avait été perpétrée par des terroristes islamistes.

"L'Etat islamique et les autres terroristes islamistes ne cessent de massacrer des chrétiens au cœur de leurs propres communautés et de leurs propres lieux de culte, dans le cadre de leur Jihad mondial. Ces terroristes et les réseaux régionaux et internationaux qui les soutiennent doivent être rayés de la surface du globe", a-t-il déclaré lundi dans un communiqué.

Le gouvernement du président Barack Obama a été critiqué pour sa modération face à l'organisation terroriste, la coalition militaire menée par les Etats-Unis ayant déjà bombardé les terroristes pendant deux ans sans pour autant leur infliger de défaite significative.

Des experts ont cependant souligné que si M. Trump décidait de s'attaquer à l'EI de manière plus ferme que l'administration Obama, cela pourrait conduire à davantage de pertes parmi les populations civiles.

"Si les musulmans estiment que les Etats-Unis sont en train de se lancer dans une guerre contre l'Islam, cela provoquera de nouveaux attentats terroristes un peu partout à travers le monde", a ainsi dit à Xinhua Darrell West, chercheur de haut niveau à l'Institut Brookings.

"Obama a fait preuve de retenue dans la lutte contre l'EI, parce qu'il ne voulait pas frapper les civils, et ne souhaitait pas provoquer les musulmans à travers le monde. Trump doit prendre garde à ce qu'une escalade de la violence contre l'EI ne débouche pas sur de nouveaux problèmes ultérieurs", a-t-il affirmé.

2.

La Commission européenne a adopté mercredi son plan à long terme destiné à donner un nouvel élan à la gestion de l'union douanière, un pilier fondamental de l'Union européenne, qui favorise et protège le marché unique.

L'union douanière fonctionne selon des principes déjà admis et un cadre juridique appelé le code des douanes de l'Union (CDU), en vigueur depuis le 1er mai 2016. Si les règles sont les mêmes dans l'ensemble de l'Union, les autorités douanières ne les appliquent pas toujours d'une manière cohérente et uniforme.

La vision exposée mercredi insiste sur le fait que les administrations douanières indépendantes des Etats membres devraient s'efforcer d'agir comme une entité unique. Parallèlement, la coopération avec d'autres autorités chargées de la gestion et de la sécurité des frontières telles que les garde-frontières et les garde-côtes nationaux, le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes et Europol, doit également être encouragée et renforcée. De même, les douanes, dans le cadre de leurs opérations dans l'ensemble de l'Union, devraient avoir accès aux systèmes informatiques nécessaires pour traiter pas moins de neuf déclarations douanières par seconde.

3.

Le président turc Recep Tayyp Erdogan a déclaré mercredi que l'assassin de l'ambassadeur de Russie à Ankara était "un membre du réseau terroriste Gülen", selon l'agence de presse Dogan.

"Toutes ses relations, depuis l'endroit où il a été éduqué jusqu'à ses contacts actuels, pointent en direction du FETÖ", a-t-il affirmé.

Le gouvernement turc désigne sous le terme de "Réseau terroriste Gülen", ou "FETÖ", l'ensemble des partisans du prédicateur Fethullah Gülen.

M. Erdogan a également affirmé que les premiers éléments d'enquête suggéraient que le tueur entretenait des contacts à l'étranger.

Lundi, l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, était en train de prononcer un discours dans la Galerie d'art contemporain du district de Cankaya, dans le centre d'Ankara, lorsqu'un policier turc qui n'était pas en service lui a tiré dessus, le blessant grièvement.

4.

Des bus transportant les derniers rebelles et leurs familles ont continué mercredi à évacuer les rares quartiers encore tenus par l'opposition dans l'est d'Alep, dans le nord de la Syrie, a rapporté la télévision d'Etat syrienne.

Au total, sur les 60 bus qui ont pénétré dans la ville mardi, 21 ont quitté mercredi Alep par la route méridionale de Ramousseh, pour se rendre à Rashiedien, un bourg tenu par les rebelles dans la campagne ouest de la province d'Alep.

Des journalistes de Xinhua, présents mercredi soir sur les lieux, ont constaté la présence d'ambulances de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge syrien. Des soldats syriens et russes étaient également présents à chaque poste de contrôle, tous les bus quittant la ville devant être fouillés pour s'assurer qu'ils ne transportent pas d'armes.

Outre ces bus, certains rebelles, accompagnés de leurs familles, ont quitté la ville au volant de leur propre véhicule ou de camions pickup.