Infos du jour 2016-11-24
  2016-11-24 16:00:12  cri

1.

Le président chinois Xi Jinping a quitté mercredi matin Santiago du Chili au terme d'une tournée marquée par des visites d'Etat en Equateur, au Pérou et au Chili et une participation à la 24e réunion des dirigeants de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Lima au Pérou.

Au cours de son séjour d'une semaine en Amérique Latine, le troisième du genre depuis son investiture en 2013, M. Xi a rencontré ses homologues et décidé d'élever les relations avec l'Equateur et le Chili au niveau du partenariat stratégique global, le plus haut niveau dans les relations diplomatiques chinoises. La Chine et le Pérou ont déjà établi ce partenariat en 2013.

A Lima, M. Xi a prononcé un discours lundi devant le Congrès péruvien, promettant tous les efforts de la Chine pour renforcer le dialogue et la coopération avec les pays d'Amérique latine afin de mieux construire une communauté de destin.

Lors de la réunion de l'APEC, le président chinois a défendu les réformes et les innovations, l'ouverture et le caractère inclusif, la connectivité, ainsi que la coopération mutuellement bénéfique entre les 21 économies membres.

En marge de la réunion de l'APEC, M. Xi a rencontré son homologue américain Barack Obama, le président russe Vladimir Poutine et d'autres dirigeants du bloc.

2.

La Chine et les Etats-Unis ont entamé mercredi leur dialogue annuel de haut niveau, qui a pour vocation de renforcer la coopération entre les deux plus grandes économies du monde. Le dialogue aura également pour but de s'assurer que le changement de président américain se traduise par une transition harmonieuse au niveau des relations bilatérales.

"En premier lieu, nous devons gérer nos différends de manière appropriée, et garantir une transition harmonieuse pour les relations économiques et commerciales sino-américaines lors du passage au prochain gouvernement américain", a déclaré le vice-Premier ministre chinois Wang Yang durant l'ouverture de la session plénière de la 27e réunion de la Commission conjointe Chine-Etats-Unis sur le Commerce et les Echanges (JCCT). Il s'agira du dernier dialogue économique de haut niveau entre les deux pays sous le gouvernement Obama.

M. Wang a affirmé que la Chine prendrait en compte les inquiétudes légitimes des Etats-Unis, tout en espérant que les Etats-Unis rempliraient de leur côté leurs obligations, telles que stipulées par l'Article 15 du protocole d'accession de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), notamment pour ce qui est des clauses essentielles relatives au statut d'économie de marché de la Chine dans les affaires de dumping.

En second lieu, les deux parties doivent élargir leurs domaines de coopération, et produire davantage de résultats concrets dans le domaine des investissements réciproques, de l'économie numérique et de la sécurité alimentaire. Ce n'est qu'ainsi qu'elles pourront jeter des bases solides pour leurs relations économiques et commerciales au cours des prochaines années, et à plus long terme encore, a indiqué M. Wang.

En troisième lieu, le vice-Premier ministre chinois a appelé les deux parties à rendre la JCCT plus productive et plus fructueuse, et à rehausser son rôle dans la coopération économique bilatérale. Cela permettra de mettre en place un nouveau modèle de relations entre grands pays, des relations basées sur des principes de non-confrontation, de non-agression, de respect réciproque et de coopération mutuellement profitable.

3.

Le 7e Sommet de Hambourg ("La Chine à la rencontre de l'Europe") s'est ouvert mercredi dans cette ville portuaire du nord de l'Allemagne en présence de hauts responsables, d'entrepreneurs et d'éminents universitaires de la Chine et de l'Union européenne afin de discuter des opportunités et des défis dans les relations économiques entre les deux parties.

L'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder a déclaré dans son discours inaugural que la Chine revêtait une importance particulière aux yeux de l'Allemagne, ainsi qu'à ceux de l'Europe toute entière, ajoutant que les deux pays avaient établi un partenariat très fructueux au cours des quatre dernières décennies.

Il a noté que l'Allemagne continuait d'être le plus important partenaire de la Chine en Europe et que Berlin avait opté pour une coopération politique avec Beijing ces dernières décennies.

"La coopération, et non la confrontation, devrait caractériser les relations entre pays, bien que leurs systèmes politiques et économiques soient différents", a souligné M. Schröder, également président d'honneur de cette édition 2016 du sommet.

Dans le monde d'aujourd'hui, personne ne peut faire face seul aux nouveaux défis, a-t-il poursuivi. "C'est pourquoi nous devons développer un partenariat stratégique avec la Chine dans tous les domaines, tels que la politique, la culture, l'économie et la société civile", a dit l'ancien chancelier.

4.

L'enquête progresse suite à l'interpellation le week-end dernier à Strasbourg (Bas-Rhin) et Marseille (Bouches-du-Rhône), de sept hommes suspectés de préparer un attentat en France, l'un d'eux ayant communiqué une vingtaine de cibles potentielles visées aux enquêteurs, a rapporté mercredi la chaîne d'information française BFMTV.

L'exploitation d'un téléphone portable retrouvé au domicile de l'un des suspects a permis aux enquêteurs de découvrir des recherches internet portant sur plusieurs sites policiers dont le siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret et le 36 Quai des Orfèvres à Paris. "Des instructions ont été données pour renforcer la sécurité de ces lieux où les gardes ont été multipliées" a indiqué BFMTV.

Parmi les autres cibles visées par ce réseau terroriste présumé figurent un lieu de culte catholique et un parc d'attraction situé en région parisienne.

5.

Mercredi, le chancelier de l'Échiquier britannique, Philip Hammond, a revu à la baisse les prévisions de croissance de l'économie britannique pour 2017 et 2018.

Dans son discours prononcé devant la Chambre des communes, M. Hammond a dit aux législateurs qu'en 2017, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne n'atteindra que 1,4 %, alors que selon les prévisions de mars 2016, elle devait atteindre 2,2 %.

2,2 % était la prévision de croissance du dernier budget de son prédécesseur, George Osborne, avant que le vote du Brexit ne le contraigne à démissionner. D'autre part, la révision à la baisse du PIB britannique serait également une réaction - en partie - à la décision prise, à l'issue du référendum, de quitter l'Union européenne (UE).

Jingle

1.

Le Premier ministre chinois Li Keqiang a appelé les pays développés et en voie de développement à travers le monde à joindre leurs forces pour lutter contre les maladies et faire face aux urgences sanitaires.

Il a lancé cet appel à Shanghai lors de la cérémonie d'ouverture de la neuvième Conférence mondiale pour la promotion de la santé (CMPS), qui se déroule de lundi à jeudi. Le texte intégral du discours de M. Li a été publié mercredi.

Faisant l'éloge des accomplissements réalisés dans le domaine de la santé à l'échelle mondiale au cours des trois dernières décennies depuis l'organisation de la première CMPS au Canada, M. Li a mis l'accent sur le fait que des problèmes persistent encore, citant le déséquilibre des ressources, le vieillissement et la circulation de la population, ainsi que les changements environnementaux et de style de vie.

"Il y a encore un long chemin à parcourir", a fait remarquer M. Li, suggérant que la coopération internationale pouvait contribuer à atteindre l'objectif.

Appelant tous les pays à renforcer le dialogue politique, M. Li a indiqué que des plates-formes de coopération sur la gouvernance médicale devaient être créées, et que tous les pays devaient soutenir la direction et la coordination de l'OMS. De plus, selon lui, il est nécessaire d'améliorer la législation en matière de santé et de renforcer la supervision des investissements et des affaires qui menacent la santé de la population.

Il a mis l'accent sur le principe des obligations communes mais différenciées, ajoutant que les pays développés devaient prendre davantage de responsabilités et que les pays en voie de développement devaient avoir plus le droit à la parole.

2.

Les affaires de l'Asie-Pacifique doivent être décidées par les pays de cette région à travers la consultation, non imposée par un seul pays, a déclaré mercredi Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Il s'est ainsi exprimé lors d'une conférence de presse régulière en réponse à une question selon laquelle le retrait des Etats-Unis du Traité commercial transpacifique (TPP) pourrait signifier la perte de leur domination dans les affaires économiques et commerciales de l'Asie-Pacifique au profit de la Chine.

"Les accords commerciaux ne doivent pas être politisés, ni trop considérés ou interprétés à l'aide d'une certaine perspective géopolitique", a indiqué M. Geng.

Selon lui, les accords commerciaux ne sont pas un jeu à somme nulle, toutes les parties doivent travailler l'une avec l'autre, au lieu de l'une contre l'autre.

La Chine a adopté depuis toujours une attitude ouverte par rapport aux accords qui contribuent à renforcer l'intégration économique et à faciliter le commerce et les investissements dans la région de l'Asie-Pacifique, a réaffirmé le porte-parole.

3.

A partir de la mi-décembre, Beijing interdira les véhicules ne respectant que les normes Euro 1 et 2 pour les émissions de gaz d'échappement en cas de smog grave.

La récente révision du mécanisme de mesures d'urgence de la capitale en cas de conditions météorologiques extrêmes entrera en vigueur le 15 décembre. Selon celle-ci, ces véhicules à fortes émissions seront interdits sur les routes en cas d'émission par la ville d'une alerte rouge ou orange au smog -- les deux alertes météorologiques les plus élevées.

Les restrictions deviendront encore plus strictes à partir du 15 février prochain, lorsque les 456.000 véhicules de la ville respectant les normes Euro 1 et 2 seront interdits tous les jours ouvrables à l'intérieur du cinquième périphérique de la ville, qui forme un anneau d'un rayon de 10 km depuis le centre de la capitale.

Les Normes d'émissions nationales de la Chine respectent les normes européennes à l'égard des limites d'émissions. La Norme I, l'équivalent de la norme Euro 1, permet à une berline à essence moyenne d'émettre un maximum de 2,7 grammes de monoxyde de carbone par kilomètre.

Les émissions automobiles représentent 31,1% de la densité moyenne des PM2,5 de Beijing. Ces particules fines d'un diamètre inférieur à 2,5 micromètres sont un des principaux facteurs du smog nocif pour la santé.

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