Infos du jour 2016-10-21
  2016-10-21 15:56:44  cri

Un congrès a été organisé vendredi au Grand Palais du Peuple, dans le centre-ville de Beijing, pour commémorer le 80e anniversaire de la victoire de la Longue Marche.

La Longue Marche est une manoeuvre militaire menée par l'Armée rouge des ouvriers et paysans du Parti communiste chinois de 1934 à 1936.

Le président chinois Xi Jinping et son homologue philippin Rodrigo Duterte ont convenu jeudi de traiter de manière appropriée les différends pour aboutir à une amélioration complète et à plus de progrès dans les relations bilatérales.

Qualifiant les pays de "voisins séparés par la mer", M. Xi a indiqué que malgré des tours et détours dans le développement des relations bilatérales des deux pays, le fondement de l'amitié sino-philippine et la volonté de coopérer restaient inchangés.

La Chine apprécie hautement ses relations avec les Philippines, et est prête à oeuvrer avec ce pays pour cimenter la confiance politique et la coopération gagnant-gagnant, traiter de manière appropriée les différends et devenir de bons partenaires, a indiqué M. Xi lors de son entretien avec M. Duterte à Beijing.

Selon M. Xi, le traitement des différends au sujet de la mer de Chine méridionale à travers le dialogue et les négociations constitue un fondement important pour le développement sain et stable des relations sino-philippines.

Une zone de libre-échange devrait être établie pour faciliter la coopération économique régionale parmi les membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), a déclaré jeudi un haut responsable chinois.

Le vice-ministre chinois du Commerce, Qian Keming, a émis la proposition lors d'un forum économique de l'OCS.

Il a également appelé à accélérer l'établissement d'une banque de développement de l'OCS, qui pourrait fournir des fonds pour des projets régionaux, avec des fonds multilatéraux et des banques de développement.

La plupart des membres de l'OCS sont également membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), et ils devraient mettre en œuvre l'Accord sur la facilitation des échanges de l'OMC pour réduire les coûts commerciaux de 10% à 15% et supprimer les restrictions dans le commerce des services, a-t-il indiqué lors du forum.

Il a appelé à une meilleure coordination et à davantage de transparence politique dans les investissements transfrontaliers, soulignant que le protectionnisme doit être évité.

La vice-Première ministre chinoise Liu Yandong a déclaré jeudi que tous le pays, y compris la Chine, devaient faire progresser la recherche, l'innovation scientifique et technologique et la commercialisation des produits dans le domaine de la robotique.

En prononçant un discours à la cérémonie d'ouverture de la Conférence mondiale des Robots 2016, qui se déroule jusqu'au 25 octobre, Mme Liu a noté que les progrès de la robotique avaient soutenu le développement de la fabrication intelligente et avaient aidé à améliorer l'efficacité de la production et les conditions de vie de la population.

"Le gouvernement central accorde une grande importance au rôle de l'innovation dans les technologies robotiques et dans le développement de l'industrie. Nous espérons travailler avec d'autres pays sur les industries intelligentes, dont la robotique, et construire une société intelligente qui bénéficiera à l'humanité", a-t-elle assuré.

Avec le thème "Innovation collaborative gagnant-gagnant vers la construction d'une société intelligente", la conférence a attiré près de 150 entreprises de robotique du monde.

La Chine a exhorté jeudi la Slovaquie à prendre des mesures pour atténuer les conséquences négatives causées par la rencontre entre le président slovaque Andrej Kiska et le dalaï lama.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying s'est ainsi exprimée lors d'une conférence de presse régulière. Le ministre slovaque des Affaires étrangères, Miroslav Lajcak a souligné mercredi que son pays soutenait la politique d'une seule Chine, trois jours après la rencontre du président slovaque avec le dalaï lama.

Selon M. Lajcak, cette rencontre a porté atteinte aux relations entre la Slovaquie et la Chine.

"La rencontre entre M. Kiska et le dalaï lama a porté gravement atteinte au fondement politique des relations bilatérales", a déploré Mme Hua.

D'après elle, la Chine a noté l'adhésion de la Slovaquie à la politique d'une seule Chine et le point de vue de M. Lajcak de considérer le Tibet comme une partie inaliénable de la Chine.

"Nous exhortons la Slovaquie à honorer son engagement, à respecter les intérêts fondamentaux de la Chine et à prendre des mesures pour minimiser les répercussions négatives de cette rencontre afin que les relations bilatérales retournent à la normale", a-t-elle fait savoir.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat américain John Kerry ont discuté jeudi par téléphone de l'interruption à des fins humanitaires des frappes aériennes sur la ville assiégée d'Alep, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

La Russie et la Syrie ont annoncé lundi une trêve humanitaire pour jeudi de 08H00 à 16H00 heure locale (05H00 à 13H00 GMT) dans les zones tenues par les rebelles à Alep, et ont décidé mercredi de la prolonger de trois heures supplémentaires.

La trêve visait notamment à permettre aux civils, aux combattants rebelles, aux blessés et aux malades de quitter en toute sécurité le champ de bataille qu'est devenue Alep.

M. Lavrov a déclaré que les rebelles retranchés dans l'est d'Alep avaient essayé de perturber la trêve et d'empêcher les civils d'évacuer la ville. Il a également appelé les Etats-Unis à tenir leur promesse de distinguer plus clairement entre l'opposition "modérée" et les groupes terroristes à Alep, selon le ministère dans un communiqué en ligne. 

Il a ajouté que les forces aériennes russes et syriennes étaient prêtes à prolonger la trêve si le groupe terroriste Front al-Nosra, lié à al-Qaïda, cessait de rompre le cessez-le-feu.

Un peu plus tôt jeudi, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu a annoncé que la Russie avait décidé de prolonger la trêve humanitaire de 24 heures à Alep.

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré jeudi que la crise syrienne ne pourrait pas être résolue par des moyens militaires, et a salué le cessez-le-feu unilatéral décrété par la Russie à Alep, dans le nord de la Syrie.

M. Ban a déclaré devant l'Assemblée générale de l'ONU que cette trêve humanitaire allait ouvrir la voie à la mise en œuvre d'un programme d'évacuation médicale de l'ONU à Alep, où "le conflit continue à atteindre de nouveaux sommets dans l'horreur".

"Mais il s'agit là du strict minimum. C'est loin d'être suffisant. Nous avons besoin d'un accès complet de l'aide humanitaire aux quartiers est d'Alep", a ajouté M. Ban.

Selon le Secrétaire général, près de 500 personnes ont été tuées et 2 000 autres blessées dans l'est d'Alep depuis le 23 septembre, date à laquelle ont commencé les bombardements aériens les plus intenses et les plus soutenus. 

Jeudi, l'armée syrienne a accusé les frappes aériennes turques d'avoir tué cente cinquante personnes au nord d'Alep il y a vingt-quatre heures, a rapporté SANA, l'agence de presse officielle syrienne.

Le commandement général de l'armée syrienne a affirmé que les frappes turques sur des villes et villages au nord d'Alep avaient ciblé des ''personnes innocentes'' et constitué ''une phase dangereuse qui va encore aggraver la situation.''

Parallèlement, l'armée a menacé d'abattre tout appareil turc qui violera l'espace aérien syrien.

"Toute nouvelle violation de l'espace aérien syrien par des avions de chasse turcs entraînera leur destruction par tous les moyens possibles,'' poursuit le communiqué.

Des forces aériennes et des tanks turcs ont soutenu plusieurs groupes rebelles dans le cadre de l'opération ''Bouclier de l'Euphrate'' qui a pour objectif principal d'entraver la progression des forces kurdes près des frontières turques et de déloger le groupe État islamique (EI) des zones dont ils ont le contrôle au nord de la Syrie.

La coalition menée par l'Arabie saoudite a laissé entendre jeudi que le cessez-le-feu au Yémen pourrait prendre fin, en annonçant notamment des mesures contre les violations de la trêve commises par les Houthis, a rapporté la chaîne d'information locale Al Arabiya.

Cette annonce a été faite quelques heures à peine après le début de cette trêve de 72 heures, qui a été négociée par l'ONU et est entrée en vigueur mercredi à 23H59 heure locale (20H59 GMT).

La remise en question de la trêve par l'Arabie saoudite fait suite aux activités militaires des rebelles Houthis à la frontière entre les deux pays, activités qui ont notamment blessé un Saoudien et sa fille dans la région de Jazan.

Une vingtaine de pays ont apporté jeudi leur appui à la stabilisation de Mossoul, la deuxième plus grande ville d'Irak, lors d'une réunion de haut niveau à Paris co-présidée par le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault et son homologue irakien Ibrahim al-Jaafari, a-t-on appris dans un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.

La réunion de Paris s'est tenue à un moment décisif de la campagne des forces irakiennes et de la coalition internationale pour défaire l'Etat islamique (Daech), alors que les opérations de libération de cette ville du nord du pays et de sa région viennent d'être lancées.

A l'heure actuelle, les forces irakiennes "avancent plus vite que ce que nous avions escompté", a fait savoir le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi par vidéoconférence depuis Bagdad, à l'occasion de l'ouverture de la réunion.

© Radio Chine Internationale.Tous droits réservés.
16A, rue Shijingshan, district Shijingshan, Beijing, Chine