Infos du jour 2016-10-13
  2016-10-13 15:05:31  cri

1.

Le président chinois Xi Jinping a quitté Beijing jeudi matin pour effectuer une visite d'Etat au Cambodge et au Bangladesh et pour participer au huitième sommet des BRICS à Goa en Inde.

M. Xi se rend dans ces pays sur invitation du roi du Cambodge Norodom Sihamoni, du président bangladeshi Abdul Hamid et du Premier ministre indien Narendra Modi.

M. Xi est accompagné de Wang Huning, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et directeur du Centre d'études politiques du Comité central du PCC, de Li Zhanshu, membre du Bureau politique du Comité central du PCC, membre du secrétariat du Comité central du PCC et directeur de la Direction générale du Comité central du PCC, ainsi que du conseiller d'Etat Yang Jiechi.

2.

Le président chinois Xi Jinping a exhorté à une gouvernance sociale intensifiée et innovante, soulignant le besoin d'améliorer les systèmes qui évitent et préviennent les risques.

M. Xi, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a fait ces remarques dans un communiqué sur la gestion sociale du pays publié mercredi. Le communiqué a été lu par Meng Jianzhu, chef de la commission des Affaires politiques et juridiques du Comité central du PCC, lors d'une conférence nationale sur la gouvernance de la sécurité publique qui a eu lieu les 10 et 11 octobre.

"Plus d'efforts doivent être faits pour construire une Chine sûre à un niveau supérieur et renforcer davantage la conscience du peuple en matière de sécurité", a précisé M. Xi.

Selon le président Xi, les personnes chargées des affaires politiques et juridiques et de la gouvernance sociale se sont focalisées ces dernières années sur le traitement des problèmes importants et l'innovation dans les méthodes de gouvernance sociale, aboutissant à d'excellents résultats.

Mettant en valeur les efforts intégrés et ceux en matière d'ouverture de la gouvernance, au sein de divers départements, M. Xi a appelé à se concentrer sur l'Etat de droit et l'innovation technologique, et à accroître la capacité pour prévenir et éviter toutes sortes de risques.

Le président a demandé aux comités du Parti et aux gouvernements à tous les niveaux de porter une attention particulière au travail sur la gouvernance sociale et de souligner la responsabilité des dirigeants de haut niveau, afin d'assurer la sécurité et le développement au niveau local.

3.

Le président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) Yu Zhengsheng a rencontré mercredi une délégation du Parti révolutionnaire populaire lao (PRPL), dirigée par le président du Front laotien pour la construction nationale Xaysomphone Phomvihane.

M. Yu a indiqué que la Chine et le Laos avait établi un partenariat stratégique global de coopération avec un haut niveau de confiance mutuelle il y a 55 ans, date à laquelle les deux pays avaient noué leurs relations diplomatiques.

La CCPPC veut approfondir la coopération avec le Front laotien pour la construction nationale et renforcer les échanges bilatéraux, afin d'amener les relations sino-laotiennes à un nouveau niveau.

M. Xaysomphone a déclaré que le PRPL et le gouvernement laotien s'étaient engagés à développer des liens bilatéraux avec la Chine et que le Front laotien pour la construction nationale avait l'intention de promouvoir la collaboration avec la CCPPC.

M. Xaysomphone est venu assister au Forum "le Parti et le monde 2016" qui sera organisé du 13 au 15 octobre dans la municipalité de Chongqing, dans le sud-ouest de la Chine.

4.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a réagi mercredi à une collision entre un bateau de pêche de la Chine et un navire de la garde côtière de la République de Corée, en appelant celle-ci à traiter l'affaire de manière objective et calme, et à garantir les intérêts légitimes des pêcheurs chinois.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a fait cette remarque en réponse à une question concernant des informations de médias de la République de Corée, selon lesquelles un ministre assistant des Affaires étrangères de celle-ci avait convoqué l'ambassadeur de Chine pour protester contre le fait que le bateau de pêche chinois avait percuté et provoqué le naufrage du navire de patrouille de la République de Corée.

M. Geng a déclaré que la réclamation de la part de la République de Corée n'était pas défendable, ajoutant qu'il n'y avait pas de fondement légal pour que la garde côtière de la République de Corée mène des opérations d'application de la loi dans les eaux où l'incident s'est produit.

  "Selon les coordonnées géographiques fournies par la République de Corée, la collision s'est produite à 37 degrés, 23 minutes et 06 secondes de latitude nord, et 123 degrés, 58 minutes et 56 secondes de longitude est, soit une zone où, selon l'accord sur la pêche signé entre la Chine et la République de Corée, les deux pays peuvent maintenir leurs activités de pêche actuelles", a précisé M. Geng.

Il est essentiel pour les deux parties de renforcer leur coordination, de rester calme et d'intervenir en fonction de l'accord bilatéral sur la pêche et du consensus, a appelé le porte-parole chinois.

Jingle

1.

Le président russe Vladimir Poutine est revenu mercredi soir sur la télévision française TF1 sur le report de sa visite en France pour inaugurer à Paris le centre spirituel et culturel orthodoxe russe, en disant que "nous n'avons rien refusé".

"Les manifestations officielles concernant le centre culturel ne sont pas vraiment les bienvenues dans le contexte actuel. J'entends par là 'les divergences'. Et c'est un euphémisme, sur la Syrie et Alep", a expliqué Vladimir Poutine dans une interview sur TF1.

"Ce n'est pas vraiment qu'on a refusé de venir, c'est qu'on nous a simplement fait comprendre que le moment n'était pas le plus opportun pour ce genre de manifestation", a-t-il précisé. 

Sur la situation dans la région en Syrie et à Alep, le président russe a indiqué qu'il est "convainqu que ce sont nos partenaires occidentaux - et en premier lieu les Etats-Unis -, qui sont responsables de la situation dans la région, et en particulier en Syrie".

Il a justifié les bombardements sur Alep par l'idée selon laquelle "si nous voulons arriver au bout de la lutte contre le terrorisme, il faut combattre les terroristes". Il a dénoncé une "rhétorique politique qui ne tient pas compte des réalités en Syrie".

Samedi soir, au Conseil de sécurité des Nations Unies, Moscou a mis son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep, alors que la version de la résolution russe n'a non plus réussi à passer sous la désapprobation des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni.

2.

Jaber al-Bakr, le réfugié syrien soupçonné de préparer un attentat à la bombe en Allemagne, s'est suicidé dans une prison de la ville allemande de Leipzig, a rapporté mercredi soir le média allemand Spiegel Online.

Selon les informations du ministère allemand de la Justice, le suspect qui était en grève de la faim, a été placée sous observation constante en raison des risques de suicide.

Selon le reportage, ce réfugié syrien de 22 ans, a été retrouvé pendu dans sa cellule.

La police allemande a retrouvé du matériel explosif samedi matin après avoir fouillé une zone résidentielle de Chemnitz où la police pensait que le suspect se cachait.

Le suspect a été arrêté dimanche soir dans la ville allemande de Leipzig.

Selon le bureau du Procureur fédéral allemand, "1,5 kilo d'explosifs extrêmement dangereux, ainsi que d'autres matériaux pour la production d'un gilet explosif" ont été retrouvés dans l'appartement de Chemnitz.

Le réfugié syrien de 22 ans, arrivé en Allemagne l'année dernière, aurait planifié et préparé une attaque dans un aéroport allemand et était surveillé par la police depuis longtemps.

3.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué mercredi la candidate présidentielle américaine Hillary Clinton, la traitant de "novice de la politique", pour sa proposition d'armer les groupes kurdes de Syrie contre l'Etat islamique (EI) si elle était élue le mois prochain.

"C'est une déclaration malheureuse. Je considère cela comme un manque d'expérience politique", a déclaré M. Erdogan dans un discours adressé à une assemblée de juges et de procureurs à Ankara. 

 La candidate démocrate américaine a en effet affirmé qu'elle armerait les Kurdes de Syrie et d'Irak si elle remportait la course à la Maison Blanche face à Donald Trump le 8 novembre.

"Vous rendez-vous compte que les armes que vous avez déjà fournies ont causé la mort de 600 000 personnes ? Où est la Déclaration des droits de l'Homme ? Où est le Droit ? Où est le respect de la vie humaine ?", a interrogé M. Erdogan.

Le président turc a également annoncé que son pays allait cesser de remettre aux Etats-Unis les suspects recherchés par la justice américaine, et les confierait plutôt à la justice turque, tant que Washington n'aura pas extradé Fethullah Gülen, prédicateur islamique basé en Pennsylvanie.

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