Le Chinois Cao Yuan a décroché mardi la médaille d'or au tremplin de 3 m messieurs aux Jeux olympiques de Rio.

Le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central chinois), a approuvé le projet de connexion entre les bourses de Shenzhen et de Hong Kong, a annoncé mardi le Premier ministre chinois, Li Keqiang.　

Les préparatifs pour le lancement du Shenzhen-HK Stock Connect sont de manière générale achevés, a indiqué M. Li, lors d'une réunion exécutive du Conseil des Affaires d'Etat.

Une connexion similaire entre les bourses de Shanghai et de Hong Kong a été lancée en 2014. Elle permet aux investisseurs de la partie continentale et de Hong Kong de faire des transactions de titres sélectionnés sur le marché boursier de chacun.

"Le lancement du Shenzhen-HK Stock Connect, après celui de la plate-forme reliant Shanghai et Hong Kong, marque une autre étape concrète permettant au marché du capital chinois d'évoluer vers un marché davantage fondé sur le droit, plus orienté vers le marché et plus international ; il générera beaucoup de résultats positifs", a-t-il indiqué.

Le Shenzhen-HK Stock Connect aidera les investisseurs à partager davantage de dividendes issus de la croissance économique dans la partie continentale de la Chine et à Hong Kong, et à promouvoir un partenariat plus étroit entre les deux marchés en consolidant le rôle de Hong Kong comme centre financier international, a ajouté M. Li.

Le Conseil des Affaires d'Etat, gouvernement central chinois, a appelé les autorités locales à intensifier les efforts pour stabiliser les exportations et les importations, qui ont toutes deux plongé durant les sept premiers mois de l'année.

Les mesures facilitant le commerce dans les zones de libre-échange du pays seront doublées, tandis que les normes dans les différentes zones douanières devront être unifiées, et les procédures d'examen simplifiées, selon un communiqué publié après une réunion exécutive du gouvernement central, présidé mardi par le Premier ministre Li Keqiang.

Les autorités locales doivent clarifier les frais de gestion dans les ports et pour le commerce du transport maritime.

Le pays doit totalement prendre en considération le rôle des investissements dans la promotion du commerce extérieur et améliorer la capacité des régions centrale et occidentale à accueillir des projets commerciaux, indique le communiqué.

Le commerce extérieur chinois a connu une baisse de 3% de janvier à juillet, par rapport à la même période de l'année dernière, avec des exportations qui ont diminué de 1,6% et des importations en baisse de 4,8%, a fait savoir plus tôt ce mois-ci l'Administration générale des douanes.

Les efforts chinois pour réduire la surcapacité n'aura pas d'effet ralentissant la croissance du pays ni nuira à l'économie mondiale, a déclaré mardi Zhao Chenxin, porte-parole de la Commission nationale du développement et de la réforme.

M. Zhao s'est ainsi exprimé lors d'une conférence de presse en réponse aux préoccupations d'un journaliste de Reuters.

La surcapacité est un problème mondial résultant de la crise financière de 2008 et touchant de nombreuses industries, comme celles du pétrole brut, du minerai de fer et de la construction automobile, provoquant des stocks d'huile et de gaz de schiste aux Etats-Unis et une surproduction de minerai de fer en Australie, a-t-il indiqué.

Même dans le secteur de l'acier, la surcapacité n'est pas uniquement un "problème chinois".

La Chine a été depuis longtemps un importateur net de produits à base de fer et d'acier avant 2006. Même durant la période de 2006 à 2015, les exportations d'acier de la Chine n'ont représenté que 10% du volume de sa production, bien inférieur à l'envergure des exportations d'autres pays, a expliqué M. Zhao.

La Chine adopte une attitude active et sérieuse pour réduire la surcapacité. Au cours des cinq prochaines années, le pays réduira la capacité d'acier brut de 100 à 150 millions de tonnes, selon lui.

Le vice premier ministre chinois, également membre du Comité permanent du Bureau politique du CC du PCC, Zhang Gaoli, a rencontré ce 16 août à la Résidence Zhongnanhai Tim Cook, PDG de la marque américaine Apple.

Zhang Gaoli a souhaité que les entreprises américaines lancent activement leurs affaires en Chine et y élargissent également leurs investissements, afin de contribuer non seulement au développement économique et social chinois de façon durable et saine, mais aussi à la construction d'un nouveau type de relations entre les puissances chinoises et américaines.

Deux navires porteurs de fusée sont partis mardi pour prendre et transporter la fusée Longue Marche-5, la plus grande fusée porteuse chinoise qui doit être lancée plus tard cette année.

Yuanwang-21 et Yuanwang-22 sont partis à destination du port de Tianjin (nord de la Chine) pour prendre les conteneurs transportant la fusée Longue Marche-5 et devraient arriver dans la baie de Qinglan dans la ville de Wenchang, située dans la province de Hainan (sud), après un voyage de sept jours.

La fusée Longue Marche-5 sera lancée depuis le Centre de lancement de satellites de Wenchang.

Les navires Yuanwang sont les premiers navires de la Chine destinés exclusivement au transport de fusées.

Au début du mois de mai de cette année, Yuanwang-21 a transporté la Longue Marche-7 à Wenchang. Comme la Longue Marche-5 est une fusée porteuse lourde, deux navires sont nécessaires pour la transporter.

Le Pentagone a confirmé mardi que l'armée russe avait prévenu la coalition anti-EI menée par les Etats-Unis avant que des bombardiers russes ne lancent leurs raids contre des cibles de l'Etat islamique (EI) en Syrie depuis l'Iran.

"Les Russes ont bien prévenu la coalition, conformément au protocole d'accord (MoU) de sécurité aérienne", a indiqué le porte-parole du Pentagone Christopher Garver, faisant référence au MoU signé en octobre dernier par les deux pays afin d'éviter tout incident au sein de l'espace aérien syrien lors de leurs frappes aériennes respectives contre les groupes terroristes.

"Ils (les Russes) ont activé ce système, comme nous l'avons fait par le passé. Ils nous ont informé qu'ils allaient pénétrer dans l'espace aérien et nous avons assuré la sécurité aérienne alors que ces bombardiers ont traversé la zone vers leur objectif et lors de leur retour", a fait savoir M. Garver au cours d'une conférence de presse.

Tout en insistant sur le fait que les opérations de la coalition en Irak ou en Syrie n'ont pas été affectées, M. Garver a refusé de préciser si les avions américains avaient dû libérer ou non le passage aux bombardiers russes.

"Nous avons été avertis à temps lorsqu'ils ont activé les instructions du mémorandum de sécurité aérienne. Cela ne nous a pas laissé beaucoup de temps, mais c'était assez, et cela a suffi pour s'assurer que nous pouvions garantir la sécurité aérienne", a déclaré M. Garver.

Il a également refusé de préciser si les Etats-Unis étaient au courant au préalable de toute préparation majeure dans la base aérienne iranienne.

Après une longue trêve, des combats ont à nouveau éclaté mardi entre l'armée syrienne et les rebelles dans un bourg situé à l'ouest de Damas, la capitale syrienne, ont déclaré des témoins oculaires à Xinhua.

Des bruits de bombardements ont été entendus en provenance de Qudsaya, où les rebelles se sont mis à tirer sur les postes de contrôle gouvernementaux qui encerclent leurs positions.

On ne sait pas encore comment a débuté cette fusillade, qui a été suivie par des bombardements sur les positions rebelles à Qudsaya.

La zone a connu une trêve au cours des derniers mois, dans le cadre des efforts en cours pour parvenir à une véritable réconciliation nationale.

Plusieurs problèmes de sécurité ont néanmoins eu lieu à Qudsaya, ce qui a conduit les forces syriennes à assiéger la zone.

Les employés du gouvernement étaient encore autorisés à entrer et sortir de la ville à pied, et du ravitaillement en quantité très limitée pouvaient encore pénétrer dans la zone au cours de ce siège, qui dure depuis plusieurs mois.

Stephen O'Brien, Coordinateur des secours d'urgence de l'ONU, a débloqué mardi 50 millions de dollars américains pour redresser plusieurs programmes d'aide sous-financés dans six régions, dont l'Afrique et le Yémen, a déclaré un porte-parole de l'ONU.

M. O'Brien, qui est également secrétaire général adjoint pour les Affaires humanitaires de l'ONU, a déclaré que ces fonds, qui proviennent du Fonds central de secours d'urgence de l'ONU, permettront d'apporter une aide vitale à 2 millions de personne qui ont un besoin urgent d'assistance humanitaire, a affirmé à la presse Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU.

Sur ces 50 millions, quelque 35 millions de dollars permettront aux partenaires humanitaires de l'ONU de répondre à des urgences humanitaires de longue durée en Afrique. Ces situations d'urgence découlent notamment des conflits armés, de l'instabilité politique et des violations des droits de l'Homme, et sont aggravées par l'insécurité alimentaire et les épidémies, a-t-il souligné.

"Ces fonds permettront de mettre en place des services de santé essentiels, d'offrir de la nourriture et des abris, de proposer eau et hygiène publique, et de protéger les femmes et les jeunes filles en République centrafricaine, au Tchad et en République démocratique du Congo", a poursuivi M. Haq.

Par ailleurs, 13 autres millions de dollars américains serviront à renforcer les opérations de secours au Yémen, où l'on estime qu'environ 21,2 millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire, et 2 millions de dollars permettront de contribuer au travail des partenaires humanitaires en Erythrée, a-t-il ajouté.