Infos du jour 2016-08-02
  2016-08-02 15:27:27  cri

Au moins 30 civils ont été tués et 210 autres blessés au cours des dernières 24 heures dans des tirs d'artillerie rebelles contre des zones contrôlées par le gouvernement dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, a rapporté lundi la télévision nationale syrienne.

Depuis dimanche, les rebelles pilonnent avec des roquettes et des obus les zones contrôlées par le gouvernement dans l'ouest d'Alep.

Ces attaques s'inscrivent dans le cadre d'une offensive de grande envergure des rebelles, qui ont déclaré dimanche qu'ils mettraient un terme à l'avancée récente de l'armée syrienne dans l'est d'Alep. Jeudi dernier, l'armée syrienne avait repris le quartier de Bani Zaïd, un bastion rebelle de l'est de la ville.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, l'armée syrienne a repris lundi plusieurs sites dont les rebelles s'étaient emparés lors de leur offensive dimanche au sud d'Alep, où des combats intenses continuent de faire rage.

Un hélicoptère de transport russe Mi-8 a été abattu par des tirs dans une partie du territoire syrien contrôlée par le groupe terroriste anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, a annoncé lundi le ministère russe de la Défense.

"Selon nos informations, l'hélicoptère a été abattu depuis le sol dans la zone contrôlée par le groupe terroriste Jabhat Fateh al-Sham et par ses alliés de la soi-disant opposition modérée", a déclaré Sergei Rudskoi, à la tête de la Direction générale des Opérations du ministère russe de la Défense.

Le groupe Jabhat Fateh Al-Sham était anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra, avant de rompre ses liens avec al-Qaïda et de changer de nom.

M. Rudskoi a décrit cette attaque comme un "acte terroriste contre les forces russes", qui sont déployées en Syrie dans le but d'aider le gouvernement syrien à lutter contre le terrorisme. Le Kremlin a également confirmé en début de journée que les cinq passagers de l'hélicoptère avaient perdu la vie dans le crash.

Six jours après l'attaque perpétrée dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, nord-ouest de France, qui a fait la mort d'un prêtre, les enquêtes se poursuivent sur plusieurs pistes. Selon la presse française, deux hommes liés à l'un des deux terroristes de l'attaque ont été mis en examen dimanche dans le cadre de deux enquêtes distinctes.

"Deux personnes ont été mises en examen, dimanche 31 juillet", tandis qu'"un réfugié syrien détenu depuis jeudi a été laissé libre", écrit lundi le site d'information en ligne FranceTV Info.

"Le premier, Jean-Philippe J., 20 ans, fiché 'S' , avait tenté de rejoindre la Syrie en juin avec Abdel Malik Petitjean", l'un des auteurs de l'attaque dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, explique le site.

L'homme a été mis en examen dans le cadre d'une enquête distincte de celle ouverte sur la prise d'otages de Saint-Etienne-du-Rouvray, à savoir "une information judiciaire ouverte il y a plus d'un an sur une filière djihadiste", précise le journal Le Monde.

"Ce candidat au djihad (...) avait tenté de se rendre en Syrie avec Abdel-Malik Petitjean au début du mois de juin", avant d'être "interpellé le 10 juin à Istanbul et renvoyé en France, un contretemps qui semble avoir incité Abdel-Malik Petitjean - qui n'était pas fiché à l'époque - à regagner la Savoie par ses propres moyens", poursuit Le Monde.

Le second homme, Farid K., 30 ans, originaire de Nancy et cousin d'Abdel Malik Petitjean, a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" dans le cadre de l'enquête sur l'attaque contre l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray.

Les Etats-Unis ont lancé leurs premières frappes aériennes contre des positions de l'Etat islamique (EI) dans la ville libyenne de Syrte, et ce à la demande du gouvernement d'union nationale libyen soutenu par l'ONU, a déclaré le Premier ministre libyen dans un discours télévisé.

"Les premières frappes aériennes ont été effectuées sur des positions précises de l'EI à Syrte, et ont causé de lourdes pertes", a déclaré le Premier ministre Fayez al-Sarraj.

Les frappes aériennes se limiteront à Syrte et à ses environs, a-t-il précisé.

A Washington, le Pentagone a confirmé cette opération dans un communiqué, affirmant que "des frappes américaines supplémentaires continueront à prendre pour cible l'EI à Syrte, afin de permettre au Gouvernement d'union nationale (GNA) d'effectuer une avancée stratégique décisive".

Lundi, la Commission européenne a réitéré que la Turquie doit satisfaire à l'ensemble des critères de référence si elle veut que ses citoyens puissent bénéficier de l'exemption de visa lorsqu'ils voyageront à destination de l'Union européenne (UE).

Lors du point de presse quotidien, la porte-parole de la Commission européenne, Mina Andreeva, a déclaré que l'UE demeure pleinement résolue à s'assurer ''de la poursuite et de la pleine application de l'accord UE-Turquie", mais que si la Turquie veut obtenir de l'UE l'exemption de visa, les critères de référence doivent être satisfaits.

"La Turquie s'est engagée à satisfaire aux critères de référence dans le but que l'UE lève les obligations de visa pesant sur les citoyens turcs", a-t-elle souligné. 

La porte-parole a indiqué que le calendrier final de l'exemption de visa dépendra de la date à laquelle la Turquie aura tourné la page des efforts déployés en faveur des critères restants, et de la date à laquelle les États membres de l'UE auront pris leur décision. ''En ce qui concerne les critères restants de la feuille de route relative à l'exemption de visa, la Commission continue à apporter son soutien et à dispenser son savoir-faire auprès des autorités turques afin d'accélérer les réformes nécessaires au respect des exigences restantes,'' a-t-elle ajouté. 

En septembre, la Commission présentera un nouvel état de la situation dans le rapport de programme relatif à l'accord UE-Turquie, selon la porte-parole. 

Le typhon Nida a touché terre, mardi à 3h35, sur la péninsule de Dapen, dans la ville de Shenzhen de la province chinoise du Guangdong (sud), ont annoncé les autorités météorologiques locales.

Ce puissant typhon, accompagné de vents soufflant à 151,2 km/h, se dirige vers le nord-ouest à une vitesse de 25 km/h et devrait balayer les villes de Shenzhen, Dongguan, Guangzhou, Foshan et Zhaoqing, pour arriver dans la région autonome Zhuang du Guangxi, selon les autorités météorologiques provinciales du Guangdong.

La Chine a appelé lundi le Royaume-Uni à adopter "le plus tôt possible" sa décision pour faire avancer le projet de la centrale nucléaire de Hinkley Point C, après que le nouveau gouvernement britannique a déclaré qu'il pourrait ajourner la prise finale de la décision.

"Je voudrais souligner que ce projet a été accepté par la Chine, le Royaume-Uni et la France dans l'esprit des avantages réciproques et de la coopération gagnant-gagnant", a annoncé la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying, lors d'une conférence de presse régulière, ajoutant que ce projet était toujours fermement soutenu par le Royaume-Uni et la France.

D'après un accord conclu en octobre dernier, le consortium chinois dirigé par China General Nuclear Power Corp. (CGN) détiendra 33,5% des parts de ce projet, alors que l'Electricité de France (EDF) en possédera 66,5%.

Cet accord devait être signé par le gouvernement britannique, EDF et CGN le 29 juillet.

Le Royaume-Uni continuera à chercher une relation plus forte avec la Chine, a affirmé une porte-parole du gouvernement britannique citée par Reuters.

Cette déclaration intervient à la suite de la décision du nouveau cabinet de Theresa May la semaine dernière de repousser le projet nucléaire Hinkley Point (sud-ouest de l'Angleterre), ce qui a soulevé des soucis à l'égard de sa politique d'ouverture envers l'investissement étranger.

La porte-parole a indiqué qu'il était naturel pour le nouveau gouvernement de vouloir revoir les plans en détail, ajoutant que le Royaume-Uni chérit comme toujours ses relations avec la Chine.

"Conscients du rôle que la Chine doit jouer sur les affaires mondiales, sur l'économie mondiale et sur toute une série de questions internationales, nous continuerons à chercher une relation forte avec la Chine", a fait remarquer la porte-parole.

Interrogée sur la question de savoir si la sécurité nationale devrait compter dans la révision du projet nucléaire Hinkley Point, la porte-parole a refusé de commenter sur le processus de révision.

Environ 1.000 écoles techniques en Chine donneront des formations gratuites pour les personnes les plus démunies de 2016 à 2020, selon une circulaire récemment publiée.

D'après ce document publié par le ministère des Ressources humaines, le ministère de la Sécurité publique et le Bureau du groupe de direction pour la réduction de la pauvreté et le développement du Conseil des Affaires d'Etat, toute personne originaire d'une famille pauvre et capable de travailler aura accès à ces formations gratuites techniques.

Les gouvernements locaux doivent appliquer les politiques nationales par des subventions d'apprentissage et la gratuité des frais de scolarité, et élaborer des politiques régionales pour la déduction et l'exonération d'autres frais, telles qu'une allocation de subsistance, ajoute la circulaire.

Les familles pauvres engagées dans ce projet peuvent recevoir chacune une subvention annuelle de 3.000 yuans (450 dollars) pour chaque apprenti, subventions qui proviendront d'un fonds budgétaire dédié à la réduction de la pauvreté.

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