Infos du jour 2016-07-20
  2016-07-20 14:52:58  cri

Le Premier ministre turc Binali Yildrim a annoncé mardi qu'une demande officielle a été envoyée au gouvernement américain pour l'extradition de l'imam Fethullah Gulen, qui est accusé par Ankara de comploter une tentative de coup d'Etat ratée.

"Nous ne doutons pas de la source de ce coup d'Etat malveillant et nous connaissons tous les détails sur la personne qui l'a guidé et comment", a ajouté M. Yildrim.

Le gouvernement turc a affirmé que le coup d'Etat raté a été organisé par les sympathisants de M. Gulen, un imam exilé aux Etats-Unis.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré lundi que son pays a "un processus officiel pour traiter les demandes d'extradition" et a demandé à la Turquie de fournir des preuves de l'implication de M. Gulen dans la tentative de coup d'Etat.

"C'est d'ores et déjà clair", a répondu le Premier ministre, ajoutant: "Nous leur apporterons une tonne de preuves".

Si les Etats-Unis extradent M. Gulent, ce sera "le plus grand signe de solidarité", a déclaré mardi le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus. 

Le parlement turc ouvrira une enquête approfondie sur la tentative de coup d'Etat avortée, a indiqué mardi un responsable du parti au pouvoir à l'agence de presse Anadolu.

"Ils ont attaqué de nombreux sites, mais le parlement était en tête de leur liste", a fait observer Naci Bostanci, chef adjoint du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (AKP).

L'AKP soumettra sa proposition la semaine prochaine et dirigera ensuite la formation d'une commission d'enquête, a-t-il ajouté.

Tous les partis politiques représentés au parlement ont soumis leur propre motion pour l'établissement de la commission d'enquête, selon le responsable.

"Nous tiendrons les discussions nécessaires la semaine prochaine et formerons ensuite la commission d'enquête", a-t-il ajouté.

L'Assemblée nationale de France a adopté dans la nuit de mardi à mercredi la prolongation de l'état d'urgence pour une durée de six mois, soit jusqu'à fin janvier 2017, ont rapporté les médias locaux.

L'article du projet de loi sur cette prolongation, déjà modifié en commission pour porter la durée de prorogation de trois à six mois, prévoit en outre le rétablissement des perquisitions administratives, suspendues en mai dernier.

Pour rappel, le Parlement avait prolongé, à trois reprises, l'état d'urgence, entré en vigueur depuis les attentats du 13 novembre. Cette quatrième prorogation, qui intervient à la suite du dernier attentat de Nice, s'avère être de la plus longue durée.

Des frappes aériennes conduites par les Etats-Unis sont accusées d'avoir tué mardi matin plus de 56 civils dans une ville syrienne assiégée, près de la Turquie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Le "massacre" a ciblé Manbej, une ville contrôlée par l'État islamique (EI), au nord de la province d'Alep.

La coalition antiterroriste conduite par les Etats-Unis soutient les rebelles des Forces démocratiques syriennes (FDS) depuis mai. Elle les aide à s'emparer de la ville et, pour le moment, les FDS ont réussi à assiéger la ville, aux mains des combattants de l'EI, où se trouvent 100.000 civils.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme a indiqué que onze enfants font partie des personnes qui ont été tuées lorsque les frappes aériennes ont ciblé la périphérie septentrionale de Manbej, mardi, à l'aube. 

L'organisme d'information établi à Londres a déjà porté le nombre de civils tués à Manbej par la coalition conduite par les Etats-Unis à 104. Ces personnes auraient perdu la vie entre le mois de mai et le 18 juillet. 

Une attaque contre un camp militaire dans la ville de Nampala, région de Ségou, centre du Mali, a fait "de nombreux morts et blessés", a annoncé mardi la Radio nationale malienne citant une source gouvernementale.

L'attaque a été menée, tôt mardi matin, par des hommes armés non encore identifiés, précise la radio.

Selon des sources sécuritaires maliennes, au moins dix soldats maliens ont été tués, ainsi qu'un nombre non précisé d'assaillants.

Les deux principaux candidats présidentiels aux Etats-Unis Hillary Clinton et Donald Trump sont serrés dans les sondages mardi, 46 % et 45 % respectivement, au deuxième jour de la Convention Nationale des Républicains.

Plus tard mardi, le président de la Chambre, Paul Ryan, et le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, devraient nommer officiellement des candidats du Parti républicain aux postes de président et vice-président, M. Trump et son colistier, le gouverneur de l'Indiana Mike Pence.

Pour Mme Clinton, les sondages sont légèrement en baisse, de 3 points, par rapport aux sondages de la semaine dernière, d'après le sondage NBC News/SurveyMonkey Weekly Election Tracking Poll.

L'élection opposera les candidats Mme Clinton (39 %), M. Trump (40 %), Gary Jonhson pour le parti Libertarien (10 %) et Jill Stein du parti Ecologique (5%), selon les sondages.

Par ailleurs, la plupart des électeurs républicains pensent que leur parti est aujourd'hui divisé; environ 4 électeurs sur 10 pensent que le parti Républicain sera toujours divisé en novembre. Seuls 11 % pensent que le parti est aujourd'hui unifié.

Le Fonds Monétaire International (FMI) a revu à la baisse ses prévisions mardi, pour la croissance mondiale en 2016 et 2017 vu l'incertitude entourant la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne.

Le FMI estime que l'économie mondiale connaîtra une croissance de 3,1 % en 2016 et de 3,4 % en 2017, soit 0,1 % de moins dans les deux cas par rapport aux prévisions d'avril.

"Le résultat du vote britannique, qui a surpris les marchés financiers mondiaux, implique la matérialisation d'un important risque à la baisse pour l'économie mondiale. Résultat: la perspective mondiale pour 2016-2017 s'est empirée, malgré les meilleures performances que prévu au début de l'année 2016", selon le FMI.

L'incertitude entourant le Brexit devrait avoir de lourdes conséquences sur la confiance et les investissements, y compris au travers de ses répercussions sur les conditions financières et le sentiment du marché plus généralement, a ajouté le FMI.

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a exhorté à des efforts pour renforcer l'investissement social, c'est à dire les investissements privés et à propriété mixte, en "éliminant les obstacles, en améliorant l'environnement et en élargissant la marge de développement."

Il s'est exprimé ainsi lors d'une conférence nationale sur l'investissement social organisée lundi, selon une déclaration officielle publiée mardi.

Encourager les investissements efficaces aura un large éventail d'influences. Cela promouvra notamment la consommation et créera des emplois, a indiqué M. Li.

Le gouvernement doit guider l'investissement social vers les "domaines faibles", tels que les infrastructures, les services publics et les secteurs émergents, et prévenir l'afflux de fonds vers les industries présentant une trop grande capacité ou de hauts niveaux de pollution.

Le gouvernement doit continuer à simplifier l'administration, à remanier la réglementation du marché et à optimiser les services, a-t-il noté.

Les autorités élargiront l'accès de l'investissement social au marché et élimineront les discriminations. Elles abaisseront les taxes, réduiront les frais et diminueront les coûts de financement pour les entreprises.

Le commandant de la Marine de l'Armée populaire de Libération Wu Shengli a rappelé que la Chine et les Etats-Unis avaient des rôles clés dans le maintien de la paix et de la stabilité en mer de Chine méridionale et que la coopération entre les Marines des deux pays était "le seul choix correct".

M. Wu a tenu ces propos lundi lors de sa rencontre avec son homologue américain l'amiral John Richardson et sa délégation.

Qualifiant l'actuelle situation sécuritaire dans les eaux autour de la Chine de "complexe et de sensible" et notant l'ampleur que prend la question de la mer de Chine méridionale, il a estimé que la visite de M. Richardson bénéficierait aux deux pays et permettrait de renforcer leur communication, de promouvoir la confiance, de lever les doutes et d'éviter les mauvais jugements.

La Chine a débloqué davantage de fonds de son budget central pour soutenir le développement des régions pauvres cette année.

Le ministère des Finances a annoncé mardi qu'un fonds de plus de 66 milliards de yuans (10 milliards de dollars) avait été approuvé pour les autorités locales, en hausse de 40% en base annuelle.

Ce fonds sera utilisé pour reloger les ménages ruraux, aider les minorités, accroître les efforts en faveur de l'emploi et relancer les fermes d'Etat, selon un communiqué du ministère.

Le vice-Premier ministre Wang Yang a déclaré ce mois-ci que le gouvernement devait renforcer son soutien financier et en termes de personnel pour réaliser l'objectif annuel de réduction de la pauvreté.

Le gouvernement chinois a décidé d'assouplir ses règles sur les investissements dans quatre zones de libre-échange (ZLE), autorisant temporairement les investisseurs étrangers à établir les entreprises en leur propriété exclusive dans de nombreux domaines, y compris la production du fer et de l'acier et l'exploitation de stations-services, selon un communiqué publié mardi sur le site Internet du gouvernement central.

La résolution sur l'ajustement temporaire des règlements pour les approbations administratives dans les ZLEs à Shanghai, au Guangdong, à Tianjin et au Fujian, a été adoptée par le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois).

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