1.

La nouvelle Première ministre britannique, Theresa May, a été officiellement investie par la reine Elizabeth II et est arrivée à Downing Street mercredi.

S'exprimant devant Downing Street, elle a déclaré qu'elle allait former un gouvernement "d'unité nationale".

Elle a ajouté que son gouvernement ne serait pas mené par les intérêts d'une "poignée de privilégiés".

David Cameron a officiellement remis sa démission à la Reine un peu plus tôt dans la journée, après avoir prononcé un discours d'adieu devant Downing Street.

En conclusion de son discours, il a déclaré que c'était le "plus grand honneur de sa vie" d'avoir été Premier ministre.

Theresa May est la deuxième femme à accéder au poste de Premier ministre dans l'histoire britannique après Margaret Thatcher.

Elle devrait nommer son gouvernement dans les jours à venir et aura notamment pour tâche de rendre son unité à son parti, la campagne ayant conduit à sa nomination ayant créé des divisions particulièrement profondes.

Elle devra également négocier les conditions de sortie de l'Union européenne pour le Royaume-Uni.

2.

Le président russe Vladimir Poutine, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se sont entretenus par téléphone mercredi pour espérer renforcer la confiance entre la Russie et l'OTAN.

Les trois dirigeants "ont exprimé un intérêt mutuel dans un dialogue constructif et à prendre des mesures concrètes visant à renforcer la confiance entre la Russie et l'alliance", a déclaré le Kremlin dans un communiqué.

Le dernier sommet de l'OTAN, tenu à Varsovie les 8 et 9 juillet, a décidé de renforcer son flanc est en déployant quatre bataillons en Pologne et dans les Etats baltes, avec un communiqué accusant la Russie de représenter "des risques et des difficultés pour la sécurité des alliés et des autres".

Le communiqué a déclaré cependant que l'OTAN reste ouverte à un dialogue périodique avec une Russie désireuse de participer sur la base de la réciprocité dans le Conseil OTAN-Russie, "en vue d'éviter les malentendus, les erreurs de calculs, les escalades accidentelles et d'accroître la transparence et la prévisibilité".

Une réunion du Conseil OTAN-Russie au niveau des ambassadeurs est prévue mercredi.

3.

Les Alliés de l'OTAN et la Russie ont eu des discussions "utiles" sur la crise en Ukraine, la transparence militaire et la situation en matière de sécurité en Afghanistan, a déclaré le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg au terme d'une réunion du Conseil OTAN-Russie.

"Nous avons eu aujourd'hui des discussions très utiles. Nous avons abordé quelques-unes des questions parmi les plus importantes de l'ordre du jour de la zone euro-atlantique en matière de sécurité. Cela démontre la valeur du Conseil OTAN-Russie", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

"Aujourd'hui, nos esprits ne se sont pas rencontrés. Cependant, l'occasion a été importante car elle a permis de clarifier nos positions respectives", a ajouté M. Stoltenberg, affirmant que le Conseil OTAN-Russie demeure une instance importante pour le dialogue.

Les deux parties ont discuté de la crise en Ukraine et à proximité de l'Ukraine ainsi que de la nécessité d'une complète mise en œuvre des accords de Minsk, a affirmé M. Stoltenberg.

Il a ajouté que le règlement du conflit à l'est de l'Ukraine par les moyens pacifiques contribuera à l'amélioration générale des relations entre l'OTAN et la Russie.

La transparence et la réduction des risques ont également été évoquées pendant la discussion. M. Stoltenberg a indiqué que l'OTAN avait informé la Russie des décisions du Sommet de Varsovie, et que la Russie avait informé les Alliés de l'OTAN de son analyse et des mesures qu'elle prend.

Le secrétaire général de l'OTAN a noté que la délégation russe avait également émis une proposition sur la sécurité aérienne en mer Baltique.

"Nous saluons le fait que la Russie a indiqué souhaiter poursuivre la mise en œuvre de mesures de réduction des risques", a-t-il déclaré.

4.

La compagnie pétrolière nationale de l'Iran (NIOC) et la raffinerie russe de Zarubej Neft ont signé un accord selon lequel la partie russe mènera des études sur deux champs pétrolifères iraniens, a annoncé mercredi le directeur général de la NIOC, Ali Kardor.

Dans le cadre de l'accord, Zarubej Neft proposera bientôt d'augmenter une récupération du pétrole de deux champs pétrolifères iraniens, a rapporté le Réseau de l'information pétrolière et énergique de l'Iran (SHANA), sans révéler les noms des champs.

La partie russe a accepté de garder confiendtielles les informations sur les deux champs pétrolifères iraniens, a noté M. Kardor, ajoutant que Zarubej Neft servirait des résultats de ses études pour un examen plus approfondi.

Les deux côtés ont souligné une coopération dans plusieurs domaines énergétiques dont le swap de pétrole et le commerce des produits de base, a-t-il ajouté.

Jingle

1.

Le Premier ministre chinois Li Keqiang est arrivé mercredi à Oulan-Bator pour une visite officielle en Mongolie et pour prendre part au 11e sommet du Dialogue Asie-Europe (ASEM).

C'est la première visite de M. Li dans ce pays asiatique depuis qu'il a pris ses fonctions en tant que Premier ministre chinois en 2013, et la première visite officielle d'un Premier ministre chinois dans le pays en six ans.

Lors de sa visite, M. Li s'entretiendra avec le nouveau Premier ministre mongol Jargaltulga Erdenebat et rencontrera le président mongol Tsakhiagiin Elbegdorj ainsi que le président du Grand Khoural (parlement), Miyegombo Enkhbold.

Une série d'accords de coopération portant sur le commerce, les infrastructures, les finances et l'énergie, ainsi que sur le changement climatique et la coopération des médias seront signés lors de la visite de M. Li à Oulan-Bator.

La visite de M. Li en Mongolie insufflera un nouvel élan dans les relations déjà confortables entre les deux pays, selon les observateurs.

Vendredi et samedi, le Premier ministre chinois restera dans la capitale mongole pour participer au 11e sommet de l'ASEM, forum intergouvernemental visant à favoriser le dialogue politique et à renforcer la coopération dans divers domaines en Asie et en Europe.

Le chef du gouvernement chinois participera également à des réunions bilatérales avec les dirigeants de plusieurs membres de l'ASEM.

2.

La Chine a exhorté mercredi toutes les parties concernées à déployer davantage d'efforts pour sauvegarder la paix et la stabilité régionales.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, a fait ce commentaire en réponse à la question pour savoir si la Chine soutenait une déclaration condamnant le tir d'essai d'un missile balistique effectué récemment par la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

Des médias ont rapporté que les Etats-Unis et le Japon incitaient le Conseil de sécurité des Nations unies à publier une déclaration pour condamner le tir du missile balistique de la RPDC.

Face à la situation sensible et compliquée sur la péninsule coréenne, toutes les parties concernées doivent fournir davantage d'efforts pour sauvegarder la paix et la stabilité régionales, a-t-il indiqué.

Toutes les parties concernées ne doivent prendre aucune mesure aux intérêts égoïstes qui pourrait nuire aux intérêts de la sécurité des autres pays, porter préjudice à l'équilibre stratégique régional et aggraver les tensions dans la région, a-t-il ajouté.

3.

La Chine lancera vers 2020 un satellite WCOM qui aidera à prévoir les événements hydrauliques comme les inondations et les sécheresses.

Lors du Symposium international de télédétection et de géoscience (IGRSS) 2016, dont les travaux ont commencé lundi à Beijing, la Chine a annoncé son projet de satellite WCOM, premier satellite géoscientifique qui fournira une observation intégrée des éléments clefs du cycle mondial de l'eau.

Le WCOM a été initié conjointement par l'Institut de la télédétection et de la Terre numérique et le Centre national de science spatiale avec l'Académie chinoise des sciences (CAS).

La CAS a achevé ses recherches et ses tests sur la charge utile du satellite en anticipation de son développement futur.

Shi Jiancheng, scientifique en chef du WCOM, a déclaré que les inondations qui frappent cette année le sud de la Chine montrent que "les changements du cycle de l'eau ont un impact direct sur nos vies".

On a besoin de comprendre les caractéristiques de distribution et les modèles changeants du cycle de l'eau et les prévoir, a ajouté M. Shi.

Il a expliqué que le WCOM fournira des observations sans précédent et exactes par le biais de la surveillance simultanée des éléments clefs du cycle de l'eau, tels que l'humidité du sol, les équivalents neige/eau, la glace de surface et la salinité de l'eau.