Infos du jour 2016-07-07
  2016-07-07 15:14:09  cri

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a déclaré qu'il "prenait la pleine responsabilité sans exception ni excuse de toutes les erreurs" commises pendant la guerre d'Irak à la suite de la publication mercredi d'un rapport très attendu sur ce conflit.

Avant la publication du rapport, le président du comité d'enquête chargé de sa rédaction, John Chilcot, a indiqué que le Royaume-Uni s'était engagé dans la guerre avant d'avoir épuisé toutes les solutions pacifiques.

Il a également indiqué que les bases légales de l'intervention militaire britannique en Irak étaient "loin d'être satisfaisantes" et souligné que la politique britannique en Irak s'était appuyée sur des "renseignements et évaluations erronés".

Tony Blair a réagi à la publication du rapport en déclarant que celui-ci "formulait des critiques réelles et matérielles sur la préparation, la planification et le déroulement de l'intervention ainsi que sur les relations avec les Etats-Unis".

Le président américain Barack Obama a annoncé mercredi qu'il allait maintenir 8.400 soldats américains en Afghanistan en 2017 jusqu'à la fin de son mandat, ralentissant ainsi le retrait de la présence militaire américaine dans le pays.

 M. Obama a déclaré que la situation sécuritaire en Afghanistan reste "précaire" et que les forces de sécurité ne sont toujours pas "aussi fortes qu'elles devraient l'être".

 Son plan original était d'abaisser le nombre de soldats américains en Afghanistan à 5.500 d'ici la fin de cette année.

 "Ma décision aujourd'hui envoie également un message aux talibans et à tous ceux qui s'opposent aux progrès en Afghanistan", a souligné le président américain dans un discours télévisé depuis la Maison Blanche.

  "Vous menez une guerre contre les Afghans depuis de nombreuses années. Vous n'avez pas réussi à dominer", a-t-il dit.

 M. Obama a expliqué que les militaires américains resteront concentrés sur des missions de soutien aux forces afghanes et à la chasse aux terroristes.

Le président russe Vladimir Poutine a discuté mercredi par téléphone avec son homologue américain Barack Obama de la situation dans la région du Haut-Karabagh, ainsi que des crises syrienne et ukrainienne, selon un communiqué publié par le Kremlin.

Concernant le litige qui porte sur la région frontalière du Haut-Karabagh, et qui a dégénéré en une série de violents affrontements entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan en avril, MM. Poutine et Obama ont discuté des résultats de la réunion organisée le 20 juin entre les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais à Saint-Pétersbourg en Russie.

La Russie et les Etats-Unis co-président en effet le Groupe de Minsk dans le cadre de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE).

M. Poutine a souligné que la Russie s'attendait à voir la situation se stabiliser rapidement, ce qui permettrait de mettre en place les conditions nécessaires au lancement d'un processus de paix.

M. Obama a quant à lui salué les efforts de la Russie, et a accepté de continuer à travailler activement avec elle dans le cadre du Groupe de Minsk.

Pour ce qui est de la crise syrienne, le président russe a réitéré ses appels à distinguer plus clairement entre l'opposition syrienne modérée et les groupes terroristes qui ne sont pas couverts par la trêve en vigueur, comme le Front al-Nosra.

Le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé mercredi dans un communiqué que l'OTAN et la Russie allaient organiser la semaine prochaine une réunion au niveau de leurs ambassadeurs dans le cadre du Conseil OTAN-Russie.

La réunion se déroulera le 13 juillet dans le quartier général de l'OTAN à Bruxelles, peu après le Sommet de l'OTAN à Varsovie.

"Le Conseil OTAN-Russie joue un rôle important en tant que forum de dialogue et d'échange d'informations. Il permet de réduire les tensions, mais aussi de renforcer la prédictibilité des deux parties. Notre coopération pratique avec la Russie reste suspendue pour le moment, mais nous maintenons ouverts des canaux de dialogue politique", a déclaré le chef de l'OTAN.

Les discussions porteront sur la crise en Ukraine et dans les environs, ainsi que sur la nécessité d'appliquer pleinement les Accords de Minsk, selon le communiqué.

Les forces de sécurité d'élite du Brésil ont officiellement été chargées d'assurer la sécurité des sites des jeux Olympiques de Rio lors d'une cérémonie mardi dans le Parc Olympique de Barra.

La Force nationale de sécurité publique (FNSP), une unité fédérale rassemblant des agents de la police militaire de tout le pays, surveillera l'intérieur et les alentours des sites où se dérouleront les compétitions olympiques et paralympiques en août et en septembre.

"Je suis sûr qu'on aura des jeux Olympiques magnifiques", s'est enthousiasmé le ministre brésilien de la Justice, Alexandre de Moraes.

Tout comme la FNSP, la police fédérale et 20 autres corps vont se coordonner pour assurer la sécurité durant les événements.

A l'occasion d'une autre cérémonie dans la ville hôte des JO, un système de surveillance de la sécurité a été mis en place. L'objectif principal du Système intégré de contrôle et de commandement (SICC) est de permettre les échanges d'informations entre les diverses institutions pendant les événements.

Le président chinois, Xi Jinping, a ordonné à l'Armée populaire de Libération et à la police armée de dépêcher davantage de troupes pour lutter contre les inondations et assister aux opérations de secours dans les zones touchées par les pluies torrentielles.

Faisant l'éloge du rôle de l'armée dans les récentes opérations de secours, M. Xi, également président de la Commission militaire centrale (CMC), a ordonné à la CMC d'envoyer immédiatement des troupes dans les régions sinistrées en raison de l'évolution de la situation.

Il a également demandé aux troupes de travailler d'arrache-pied pour sauver les vies et protéger les biens des habitants et aider à restaurer l'ordre dans les régions affectées.

Des pluies torrentielles qui se sont abattues pendant cinq jours le long du fleuve Yangtsé et de ses affluents ont fait 128 morts et 42 disparus, a annoncé mardi le ministère des Affaires civiles.

Les pluies ont causé l'effondrement de 41.000 maisons et forcé l'évacuation de plus de 1,34 million de personnes. Environ 600.000 personnes ont un besoin urgent d'aide de base

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a salué mercredi le développement de la Chine, prévoyant d'"énormes" opportunités pour son pays grâce à la coopération bilatérale.

M. Sassou-Nguesso, qui a effectué sa première visite officielle en Chine en 1980, s'est déjà rendu une dizaine de fois dans ce pays. Il a ainsi pu constater par lui-même l'évolution de la Chine depuis le lancement de la politique de réforme et d'ouverture, qualifiant ces changements de "spectaculaires".

Prenant Shenzhen comme exemple, le président de la République du Congo a indiqué, lors d'une interview accordée à l'Agence de presse Xinhua (Chine nouvelle), que cette ville du sud de la Chine possédait aujourd'hui des industries de pointe, alors qu'elle n'était autrefois qu'un petit village de pêcheurs.

Selon lui, la coopération bilatérale entre son pays et la Chine a "monté en puissance". Depuis l'établissement des relations diplomatiques en 1964, les deux pays ont coopéré dans les domaines tels que la santé, le textile, les infrastructures de base, les transports, le secteur portuaire, l'électricité et les télécommunications.

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a eu mercredi une conversation téléphonique sur les questions maritimes avec le secrétaire d'État des Etats-Unis, John Kerry, à l'invitation de ce dernier.

M. Wang a déclaré que les relations sino-américaines reposent généralement sur des bases solides et que les deux parties devraient se focaliser davantage sur la coopération tout en gérant leurs différences de façon appropriée afin de faire progresser entre les deux pays un nouveau type de relations entre grandes puissances.

M. Wang a affirmé que le soi-disant arbitrage sur la mer de Chine méridionale est entaché par "une application illogique et erronée des procédures, du droit et des preuves".

"Par conséquent, le tribunal arbitral qui a clairement élargi et outrepassé ses compétences au-delà des limites n'est pas du tout compétent (pour ce qui concerne les différends relatifs à la mer de Chine méridionale)", a dit M. Wang. "Toute sentence qu'il rendra au mépris du droit et des faits ne pourra donc pas être juridiquement contraignante".

Y-20, un avion gros porteur développé par la Chine, a rejoint mercredi officiellement les forces aériennes de l'Armée populaire de Libération.

Avec la masse maximale au décollage de 200 tonnes, le Y-20 est idéal pour le transport à longue distance de fret et de personnel sous diverses conditions météorologiques.

"La mise au service du Y-20 marque une étape cruciale pour l'amélioration de la capacité stratégique de la projection des forces aériennes", a jugé le porte-parole des forces aériennes Shen Jinke.

Celles-ci ont besoin de davantage de transport avec une meilleure capacité, afin de mieux remplir leurs responsabilités militaires, dont la sauvegarde de la sécurité nationale, et les opérations de secours nationales et internationales, a expliqué le porte-parole.

Les forces aériennes ont fourni l'aide et livré du matériel de secours au Pakistan, en Mongolie, en Thaïlande, au Népal, et dans d'autres pays, lorsque ceux-ci ont été frappés par des catastrophes naturelles ces dernières années.

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