Infos du jour 2016-06-08
  2016-06-08 16:11:48  cri

Le président chinois, Xi Jinping, a appelé mardi la Chine et les Etats-Unis à promouvoir le développement sain et stable des relations en renforçant les échanges et la coopération.

M. Xi s'est ainsi exprimé lors de sa rencontre avec le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et le secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, qui ont participé au 8e cycle du Dialogue stratégique et économique sino-américain et au 7e cycle des Consultations sino-américaines de haut niveau sur les échanges entre les peuples.

M. Xi a souligné que le président américain, Barack Obama, et lui-même avaient convenu il y a trois ans d'oeuvrer à bâtir un nouveau modèle de coopération entre grands pays.

Le développement des relations bilatérales ces trois dernières années montre que cette voie correspond aux intérêts fondamentaux des deux peuples et du monde, a-t-il affirmé.

Le président chinois a appelé les deux parties à se concentrer sur la coopération, à gérer de manière appropriée leurs différends et à promouvoir le développement sain et stable des relations sino-américaines.

Quant aux politiques macro-économiques, M. Xi a proposé aux deux pays de renforcer la coordination politique, de s'efforcer d'obtenir davantage de résultats positifs à l'occasion du sommet du G20 à Hangzhou et d'injecter de la vitalité dans l'économie mondiale.

Il a exhorté les deux pays à pleinement mettre en jeu le potentiel de coopération dans les domaines du commerce et de l'investissement, des énergies nouvelles et de la protection de l'environnement, ajoutant qu'ils devaient renforcer la communication et la coordination sur les grandes affaires mondiales et régionales.

Concernant les divergences, M. Xi a indiqué que chacun des deux pays devait respecter les intérêts fondamentaux et préoccupations majeures de l'autre et résoudre les problèmes par le dialogue et les consultations.

De hauts responsables chinois et américains se sont engagés à élargir les échanges entre les peuples lors du 7e cycle des Consultations sino-américaines de haut niveau sur les échanges entre les peuples.

La vice-Première ministre chinoise Liu Yandong a déclaré que les deux pays devaient oeuvrer à l'amélioration des échanges entre les peuples et à l'inclusion de davantage de personnes dans ce programme.

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a déclaré que les Etats-Unis étaient prêts à travailler avec la Chine pour exploiter le potentiel de coopération et élargir les échanges.

Douze accords ont été signés à cette occasion.

Les échanges entre les peuples chinois et américain concernent sept sphères majeures, à savoir l'éducation, les sciences et technologies, la culture, le sport, les femmes, les jeunes et les soins médicaux.

La Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a rendu hommage, mardi à son quartier général, au sergent-chef Shen Liangliang du contingent chinois, mort dans l'attaque terroriste du 31 mai contre le camp de la mission onusienne à Gao.

"Nous nous retrouvons encore une fois ce matin pour rendre un ultime hommage à un soldat de la paix des Nations unies, venu pour aider à restaurer la paix et la stabilisation au Mali. Ce soldat de la paix est le sergent-chef Shen Liangliang du contingent chinois de la MINUSMA. Un combattant lâchement tué à la tâche le 31 mai par des personnes sans foi ni loi, lors d'une attaque terroriste contre le +Camp Elevage+ de la MINUSMA à Gao", a indiqué Mahamat Saleh Annadif, chef de la MINUSMA lors de la cérémonie.

"Je tiens à saluer le courage et le dévouement du Sergent-chef Shen Liangliang et de tous ses frères d'armes chinois. Je les encourage à continuer sur la même lancée malgré l'environnement et la situation sécuritaire difficiles", a ajouté M. Annadif.

Pour lui, la Chine, comme les autres pays contributeurs de la MINUSMA, est au Mali en "appui de la paix et de la stabilisation".

En ce moment de tristesse, "mes pensées vont à ce pays frère de l'Afrique et du Mali qu'est la Chine, en particulier à la famille du sergent-chef Shen Liangliang ainsi qu'à ses frères d'armes chinois", a poursuivi le chef de la MINUSMA.

Il a déclaré que les autorités maliennes "ne ménageront aucun effort" pour traduire les terroristes en justice.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a exhorté mardi le gouvernement irakien à prendre des mesures immédiates pour garantir que toutes les personnes fuyant la ville de Falloujah, qui est occupée par l'Etat islamique (EI), soient traitées dans le respect des droits de l'Homme et du droit international humanitaire.

"Des rapports extrêmement préoccupants et crédibles font état de personnes ayant survécu à leur terrifiante fuite de l'EI pour être ensuite confrontées à de graves violences physiques, une fois atteint l'autre côté", a déclaré le Haut-Commissaire dans un communiqué de presse.

Selon lui, des témoins oculaires ont décrit comment des groupes armés appuyant les forces de sécurité irakiennes interceptent les personnes fuyant le conflit, séparent les hommes et les adolescents des femmes et des enfants, et les détiennent pour un filtrage de sécurité qui, dans certains cas, dégénère en violences physiques et autres formes d'abus, apparemment dans le but d'obtenir des confessions forcées. Il existe même des allégations selon lesquelles certains individus auraient été sommairement exécutés par ces groupes armés.

"Bien que les forces de sécurité irakennes aient un intérêt légitime à contrôler les personnes fuyant les zones contrôlées par l'EI pour garantir qu'elles ne posent pas de risque sécuritaire ou pour identifier les individus qui pourraient avoir commis des crimes, un tel processus doit être mené uniquement par des entités légalement habilitées à le faire par le droit irakien. Lorsque des individus sont détenus par des groupes armés qui ne sont pas légalement autorisés à détenir des personnes, le gouvernement doit s'assurer que ces derniers soient transférés ou relâchés de manière sécurisée", a déclaré M. Zeid.

Mardi, l'ONU a lancé la seconde série d'auditions publiques avec deux autres candidats au poste de secrétaire général de l'ONU.

Les deux candidats sont la ministre argentine des Affaires étrangères, Susana Malcorra, et le ministre slovaque des Affaires étrangères, Miroslav Lajcak.

Ils doivent se présenter devant les représentants des États membres de l'ONU et répondre publiquement aux questions de représentants des États membres et de la société civile. Les auditions seront retransmises en direct sur le site Web de l'ONU.

Avant son poste actuel, Mme Malcorra a été nommée chef du cabinet du secrétaire général par Ban Ki-moon en 2012. Elle a également été secrétaire générale adjointe à l'appui aux missions, une fonction consistant à apporter le soutien logistique aux opérations de paix de l'ONU dans le monde entier.

M. Lajcak a été le Représentant spécial de l'Union européenne pour la Bosnie-Herzégovine de 2007 à 2009. Il a également été ambassadeur de la Slovaquie au Japon de 1994 à 1998.

Du 12 au 14 avril, neuf candidats au poste de secrétaire général de l'ONU ont participé à des auditions publiques de ce type. 

Mardi, la Banque mondiale a revu à la baisse à 2,4 % ses prévisions de croissance mondiale en 2016, affirmant que l'économie mondiale est confrontée à des difficultés plus importantes que prévues.

Dans son rapport sur les perspectives économiques globales, publié mardi, cette institution basée à Washington a estimé que la croissance de l'économie mondiale serait de 2,4 % en 2016, soit 0,5 % de moins que ses estimations de janvier.

"Bien que la crise financière mondiale soit terminée depuis sept ans, l'économie mondiale peine encore à retrouver son dynamisme", a déclaré Kaushik Basu, économiste en chef de la Banque mondiale.

La croissance reste très hésitante dans les économies développées, tandis que les marchés émergents et les économies en développement enregistrent des performances très inégales, et que leur croissance générale reste très inférieure à son potentiel.

Les investissements dans le développement des villes à faible émission de carbone sont estimés à 6.600 milliards de yuans (plus de 1.000 milliards USD) en Chine dans les cinq années à venir, selon un rapport conjointement publié mardi par Paulson Institute, Energy Foundation China et une branche de l'Association chinoise de l'économie circulaire.

Les fonds seront essentiellement consacrés aux bâtiments à faible émission de carbone, au système de transport vert et à l'énergie propre, dans le cadre des ambitions de faible émission de carbone de la Chine prévues dans le 13ème Plan quinquennal.

Sur ces fonds, 4.450 milliards de yuans devraient être investis dans la construction ou l'amélioration des chemins de fer ayant la haute efficacité énergétique et respectueux de l'environnement, indique le rapport.

Environ 1.650 millards de yuans seront utilisés dans la construction de bâtiments écologiques ou la reconstruction des bâtiments résidentiels et commerciaux qui consomment moins d'énergie.

D'ici 2020, le développement des infrastructures de production de l'énergie solaire auront besoin d'environ 500 milliards de yuans, poursuit le rapport.

La Chine a demandé au gouvernement japonais d'adopter une position correcte sur la question des "femmes de réconfort".

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei a indiqué lors d'une conférence de presse régulière que l'inscription des archives sur les "femmes de réconfort" au Registre de la Mémoire du monde aiderait les gens à comprendre la cruauté de la guerre, à se souvenir de l'histoire, à chérir la paix et à sauvegarder la dignité.

Certaines ONG de la Chine, de la République de Corée, du Japon, des Philippines et d'autres pays et régions travaillent ensemble afin de proposer des documents sur les femmes de réconfort pour le Registre de la Mémoire du monde.

Le Japon ne doit pas s'ingérer dans leurs activités, a souligné Hong Lei, appelant le pays à honorer ses engagements et à remporter la confiance de ses voisins asiatiques ainsi que de la communauté internationale.

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