1.

Le président chinois, Xi Jinping, a rencontré mardi le chef de l'exécutif afghan, Abdullah Abdullah, s'engageant à oeuvrer avec l'Afghanistan pour promouvoir un partenariat stratégique de coopération.

En tant que "voisin et ami fiable" de l'Afghanistan, la Chine attache une grande importance à ses relations avec ce pays, a indiqué M. Xi.

Les deux pays, en accord avec les Cinq Principes de coexistence pacifique, se sont mutuellement témoigné respect, compréhension, confiance et soutien depuis l'établissement des relations diplomatiques il y a plus de six décennies, a-t-il affirmé.

Insistant sur le fait que la Chine soutiendrait fermement la reconstruction et le développement pacifiques de l'Afghanistan, M. Xi a appelé les deux pays à renforcer leur coordination pour faire avancer les grands projets d'investissement chinois en Afghanistan.

En outre, Beijing s'est engagée à continuer à fournir à Kaboul son aide dans le renforcement de la sécurité afin de lutter contre le terrorisme et de soutenir son processus de réconciliation pacifique.

M. Abdullah a pour sa part salué l'aide apportée par la Chine à son pays dans les moments difficiles et son soutien au gouvernement d'unité nationale de l'Afghanistan.

L'Afghanistan soutiendra fermement la position de la Chine sur ses questions fondamentales, dont Taiwan, a indiqué M. Abdullah.

Le vice-président chinois, Li Yuanchao, a également rencontré M. Abdullah mardi.

Abdullah Abdullah a entamé dimanche une visite de quatre jours en Chine à l'invitation du Premier ministre Li Keqiang.

2.

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a rencontré lundi à Beijing le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, et a discuté avec lui de la coopération bilatérale.

Le gouvernement chinois attache une grande importance aux relations avec la France et est prêt à élargir la coopération bilatérale dans l'énergie nucléaire, à accroître les investissements réciproques, à étudier conjointement les marchés dans les pays tiers et à renforcer la communication et la coordination sur les affaires régionales et internationales, a indiqué M. Li.

Il a également présenté à M. Ayrault la situation économique et financière de la Chine à la demande de celui-ci. Il a expliqué que la Chine connaissait une performance économique et financière stable cette année et jouissait d'un bon élan dans l'ajustement et la transformation structurels et d'un niveau de dette contrôlable.

M. Ayrault a pour sa part indiqué que la France était disposée à renforcer les échanges de haut niveau entre les peuples avec la Chine et à promouvoir la coopération dans les domaines tels que l'énergie nucléaire et l'électricité.

M. Ayrault se trouvait à Beijing pour une visite officielle, à l'invitation de son homologue chinois Wang Yi.

3.

Liu Yunshan, haut responsable du Parti communiste chinois (PCC), a rencontré mardi un groupe d'hommes politiques européens, appelant à des relations plus étroites entre la Chine et l'Europe.

"Le Parti et le gouvernement chinois attachent une grande importance aux relations sino-européennes et considèrent l'Europe comme une puissance importante dans le monde d'aujourd'hui", a indiqué M. Liu aux invités européens, qui étaient à Beijing pour participer au cinquième Forum de haut niveau des partis politiques Chine-Europe.

M. Liu, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, a présenté aux représentants européens les nouveaux concepts de développement de la Chine, à savoir l'innovation, la coordination, l'écologie, l'ouverture et le partage, évoquant l'initiative "la Ceinture et la Route" caractérisée par l'ouverture, l'inclusion et l'aspect pratique.

M. Liu, qui est également membre du Secrétariat du Comité central du PCC, a indiqué que la partie chinoise était prête à collaborer avec les partis européens sur la base du respect mutuel et de l'égalité pour tirer parti de ce forum, qui constitue selon lui une plate-forme multilatérale "stratégique", afin de promouvoir le développement commun et la réciprocité gagnant-gagnant entre la Chine et l'Europe.

4.

Miao Wei, envoyé spécial du président chinois, Xi Jinping, assistera à la cérémonie d'investiture du président élu de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a annoncé mardi Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

M. Miao est ministre de l'Industrie et des Technologies de l'information.

M. Xi a félicité M. Obiang pour sa réélection le 29 avril. "J'attache une grande importance au développement des relations Chine-Guinée équatoriale", a déclaré M. Xi dans un message de félicitations.

Jingle

1.

A l'occasion d'une réunion du Groupe international de soutien pour la Syrie (GISS) mardi à Vienne, l'ONU et ses partenaires ont réitéré leur détermination à "renforcer" la cessation des hostilités qui a été remise en cause ces dernières semaines par une escalade de la violence.

Dans une déclaration conjointe, les membres du GISS ont souligné l'importance d'une "cessation complète des hostilités pour réduire la violence et sauver des vies" et "la nécessité de solidifier cette cessation face aux menaces sérieuses observées, notamment au cours des dernières semaines". Ils se sont félicités de la Déclaration conjointe du 9 mai par les co-présidents du groupe de travail sur le cessez-le-feu, la Russie et les Etats-Unis, dans laquelle ils s'engagent à intensifier les efforts pour garantir une mise en œuvre de la cessation des hostilités dans tout le pays.

Les membres du GISS sont les suivants : la Ligue des Etats arabes, l'Australie, le Canada, la Chine, l'Egypte, l'Union européenne, la France, l'Allemagne, l'Iran, l'Irak, l'Italie, le Japon, la Jordanie, le Liban, les Pays-Bas, l'Organisation de la coopération islamique, Oman, Qatar, la Russie, l'Arabie saoudite, l'Espagne, la Turquie, les Emirats arabes unis, le Royaume-Uni, les Nations Unies et les Etats-Unis.

Dans sa déclaration, le GISS a exhorté toutes les parties concernées à respecter pleinement les termes de la cessation des hostilités. Il leur a aussi demandé d'éviter de réagir de manière disproportionnée aux provocations et à afficher leur retenue.

2.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a appelé mardi aux efforts déterminés pour résoudre le conflit en Syrie face aux difficultés qui empêchent un cessez-le-feu complète dans le pays.

M. Kerry a fait ces remarques lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une réunion internationale sur la Syrie. Sous la co-présidence des Etats-Unis et de la Russie, la 5e réunion du Groupe de soutien international à la Syrie (GSIS) a eu lieu mardi afin de discuter du renforcement de la cessation des hostilités à l'échelle nationale et de l'augmentation de l'aide humanitaire à la Syrie.

"Personne n'est satisfait de la situation actuelle en Syrie... Il y a beaucoup de travail à faire", a indiqué M. Kerry aux journalistes, ajoutant qu'il était difficile d'amener un véritable cessez-le-feu en Syrie malgré les efforts internationaux constants.

"Nous avons un cadre pour la paix. Le plus grand défi auquel nous somme confrontés est la mise en place du plan", a-t-il estimé.

3.

Mardi, à l'occasion de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé au développement de nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) ayant des retombées positives durables sur le plan social.

Dans un message adressé au monde à l'occasion de cette journée, M. Ban a souligné que le Programme de développement durable exigeait de tirer parti de ces technologies pour accomplir l'objectif global consistant à garantir à tous de vivre dans la dignité.

"Ces technologies offrent des solutions intelligentes pour lutter contre les changements climatiques, la faim, la pauvreté et les autres défis auxquels le monde fait face. Elles jouent un rôle essentiel pour mettre en place des services de santé mobiles, assurer l'accès à l'éducation, valoriser l'indépendance des femmes, améliorer l'efficacité de la production industrielle et agricole, et préserver l'environnement", a-t-il déclaré.

4.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) souhaite renforcer sa capacité afin de mieux relever les nouveaux défis, a déclaré la directrice générale de l'organisation, Margaret Chan, lors d'une conférence de presse mardi à Genève.

Pour devenir plus opérationnelle, l'OMS a besoin de 160 millions de dollars supplémentaire pour accomplir sa tâche, a-t-elle indiqué, à quelques jours de la 69ème Assemblée mondiale de la santé.

Ce montant se divisera entre 60 millions pour 2016 et 100 millions pour 2017, pour que l'OMS coordonne mieux la prévention, la détection et la réponse aux situations d'urgence.

Mme Chan a par ailleurs demandé aux membres de l'OMS de redoubler d'efforts dans le domaine sanitaire, car l'OMS assure lien entre l'ONU, la cause humanitaire et ses membres, au lieu d'assurer des traitements ou livrer des médicaments.