Infos du jour 2016-05-13
  2016-05-13 15:36:03  cri

Le président chinois Xi Jinping a félicité jeudi l'ouverture de la 7ème réunion ministérielle du Forum de Coopération sino-arabe, promettant d'unir les efforts avec les Etats arabes pour établir un meilleur avenir pour les relations de coopération stratégique bilatérale.

Dans son message, M. Xi a déclaré que les Etats arabes répondent activement à la proposition qu'il a faite pendant la 6ème réunion ministérielle du Forum de Coopération sino-arabe en 2014 pour construire ensemble l'initiative "Ceinture et Route" entre la Chine et les pays arabes.

Le président Xi a déclaré qu'il a été très impressionné par la passion des Etats arabes pour participer à l'initiative pendant sa visite au siège de la Ligue Arabe en janvier dernier.

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré jeudi que les relations entre la Chine et les Etats arabes avançaient et possédaient un grand potentiel de développement.

M. Wang a fait ces remarques lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence ministérielle du Forum de coopération entre la Chine et les Etats arabes (FCCEA), notant que ce forum était devenu un modèle de coopération parmi les pays en voie de développement.

Il a indiqué que le mécanisme du forum avait réalisé des résultats fructueux ainsi qu'un bond en avant des relations sino-arabes, révélant un grand potentiel de leur coopération.

"Le discours du président chinois Xi Jinping sur la construction conjointe de l'initiative 'la Ceinture et la Route', prononcé lors de sa récente visite au siège de la Ligue arabe, a ouvert une nouvelle phase des relations sino-arabes", a souligné le ministre chinois.

L'initiative "la Ceinture économique de la route de la soie et la Route de la soie maritime du 21ème siècle" (la Ceinture et la Route), a été proposée par M. Xi en 2013, dans le but de construire un réseau commercial et infrastructurel connectant l'Asie à l'Europe et l'Afrique.

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a appelé à renforcer la coopération sur la capacité industrielle avec le Maroc, lors de sa rencontre jeudi à Beijing avec le roi du Maroc, Mohammed VI.

Le gouvernement chinois soutient la participation des entreprises chinoises à la construction d'infrastructures et à l'industrialisation du Maroc, a noté le Premier ministre, proposant une coopération dans les domaines tels que les parcs industriels, les chemins de fer à grande vitesse et les énergies renouvelables.

La Chine intensifiera ses efforts pour transférer des technologies applicables et former du personnel technique et de gestion pour le Maroc, afin que ce pays renforce sa capacité de développement, selon M. Li.

Il a exprimé l'espoir de voir les deux parties se concentrer sur plusieurs projets démonstratifs de coopération, afin de promouvoir la prospérité et le développement communs.

La Chine soutient le dialogue avec les Etats-Unis sur la cybersécurité, a déclaré jeudi un responsable chinois à l'issue d'une rencontre entre les représentants des deux pays à Washington pour discuter de règles internationales sur le cyberespace.

"La Chine est prête à faire de la coopération sur la cybersécurité un nouveau domaine important des relations bilatérales", a indiqué Lu Kang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse.

Après avoir atteint un consensus sur la cybersécurité, la Chine et les Etats-Unis s'efforcent de bâtir la confiance et de coopérer, un signe que les deux parties reconnaissent leurs intérêts mutuels et leurs responsabilités et défis communs, selon le porte-parole.

Le Conseil de l'Union européenne, l'un de ses principaux organes décisionnels, a convenu de prolonger les contrôles aux frontières au sein de l'espace Schengen alors que près de 55 000 réfugiés sont coincés en Grèce.

À partir de jeudi, l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la Norvège et la Suède auront l'autorisation de continuer leurs contrôles aux frontières pendant six mois, a indiqué le Conseil dans un communiqué.

Plus précisément, la frontière terrestre austro-hongroise, la frontière terrestre germano-autrichienne, les ports danois autorisant des liaisons maritimes à destination de l'Allemagne, notamment, continueront à faire l'objet de contrôles. 

Néanmoins, les cinq pays seront tenus de s'assurer que les contrôles effectués seront uniquement ''nécessaires et proportionnés'' et que les mesures prises auront pour objectif de supprimer l'ensemble des contrôles aux frontières intérieures et de revenir à un fonctionnement normal de l'espace Schengen d'ici la fin de l'année 2016.

"Les contrôles aux frontières doivent être ciblés et leur portée, fréquence, lieu et durée être limités à ce qui est strictement nécessaire pour faire face aux graves menaces et préserver l'action publique et la sécurité intérieure à la suite des mouvements secondaires de migrants en situation irrégulière,'' précise le communiqué. 

Le Parlement européen (PE), réuni en session plénière à Strasbourg, a souligné jeudi dans une résolution non législative, l'importance du parterariat entre l'Union européenne (UE) et la Chine, mais s'opposant à reconnaître le statut d'économie de marché à la Chine que les règles internationales exigent.

La Chine a rejoint l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) en 2001. Conformément au protocole d'accession de l'OMC, la transition de la Chine vers une économie de marché sera automatique après le 11 décembre 2016, soit le 15e anniversaire de son adhésion à l'organisation.

Dans la résolution adoptée ce jour portant sur le statut d'économie de marché de la Chine, le PE indique que le marché chinois "est la principale source de profit pour de nombreuses entreprises et marques européennes", et ajoute que la Chine est le deuxième partenaire commercial de l'UE et avec des flux commerciaux quotidiens de plus d'un milliard d'euros.

Il propose pourtant que les exportations chinoises vers l'UE doivent être traitées de manière "non standard" et s'oppose "à toute décision unilatérale d'octroi du statut d'économie de marché à la Chine", tout en avançant les préoccupations de l'industrie, des syndicats et des parties prenantes européens à propos des conséquences possibles, selon eux, pour la croissance économique dans l'UE.

L'activité économique mondiale reste terne avec peu de perspectives de redressement en 2016, selon un rapport publié jeudi par le Département des Nations Unies des affaires économiques et sociales (DESA).

Le produit mondial brut n'augmentera que de 2,4% en 2016, soit le même rythme qu'en 2015, marquant une révision à la baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport aux prévisions de l'ONU publiées en décembre 2015, indique le rapport.

La faiblesse persistante de la demande globale dans les économies développées reste un frein à la croissance mondiale, tandis que les prix bas des produits de base, les déséquilibres budgétaires croissants et les politiques restrictives ont encore assombri les perspectives pour de nombreuses économies exportatrices de matières premières, précise le rapport.

La présidente brésilienne Dilma Rousseff, qui a été suspendue jeudi en l'attente de son procès en destitution, a prévenu que la procédure de destitution qui la vise menace les programmes sociaux phares du gouvernement et les gisements de pétrole en eau profonde découverts récemment.

La décision du Sénat d'ouvrir un procès en destitution contre Mme Rousseff, ce qui l'écartera du pouvoir pendant une période maximale de six mois en l'attente du verdict, vise plus que le bureau présidentiel, a déclaré Mme Rousseff dans un discours télévisé adressé à la nation.

"Je veux dire à l'ensemble de la population que le coup d'Etat ne vise pas seulement à me destituer", a déclaré Mme Rousseff.

"En me destituant, ils veulent empêcher la mise en oeuvre du programme [national] pour lequel ont voté la majorité des Brésiliens", a souligné Mme Rousseff, qui avait été réélue pour un second mandat en 2014.

"L'enjeu est le respect de la volonté indépendante du peuple brésilien et de la Constitution, et de ce qui a été accompli ces 13 dernières années" sous le mandat du Parti des travailleurs, a indiqué Mme Rousseff, qui était accompagnée de son gouvernement et de ses alliés politiques.

La motion de censure déposée par la droite et le centre contre le gouvernement après le recours au 49.3, a été rejetée jeudi par l'Assemblée nationale, faute de majorité - 246 voix au lieu de 288.

Un vote qui s'est déroulé dans un contexte de mobilisation générale marquée par des violences et des interpellations à Paris et en région.

"La majorité absolue des membres composant l'Assemblée est de 288. Pour l'adoption il y a eu 246 voix. La majorité requise n'étant pas atteinte, la motion de censure n'est pas adoptée. En conséquence est considéré comme adopté le projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelle protection pour les entreprises et les actifs", a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, à l'issue du vote de la motion de censure.

La droite a ainsi échoué à "renverser" le gouvernement de Manuel Valls, malgré le soutien du front de gauche (Parti communiste, Ecologiste...) qui a voté la motion de censure pour empêcher l'adoption du projet de loi Travail. Les socialistes "frondeurs", eux ont refusé de voter la motion, en dépit des appels de la droite.

Christian Jacob, chef de file des députés de droite qui a défendu la motion de censure, a condamné l'usage de l'article 49.3 par le gouvernement et qualifié le projet de loi de texte de régression.

© Radio Chine Internationale.Tous droits réservés.
16A, rue Shijingshan, district Shijingshan, Beijing, Chine