1.

Tandis qu'un nouveau naufrage en Méditerranée faisant plusieurs centaines de victimes annoncé mercredi par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Bruxelles et Ankara, au-delà des déclarations de bonne intention et des rodomontades, continuent de jouer leur bras de fer diplomatique. Si la politique ne cède pas la place au pragmatisme, l'accord controversé sur la gestion de la crise migratoire, conclu à l'arraché le 18 mars entre les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE) et Ankara, risque de rester lettre morte.

Les réactions suite à la visite à Strasbourg du Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et du Premier Ministre turc Ahmet Davutoglu, mardi, devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), réunie cette semaine en session plénière, laissent présager que l'accord UE-Turquie serait compromis.

Les représentants de l'APCE ont en effet largement exprimé leurs doutes, lors du débat d'urgence, mercredi. Le discours d'Ahmet Davutoglu comme celui de Jean-Claude Juncker, la veille, ne semblent en rien les avoir rassurés et nombreux se demandent à qui profite cet accord.

"Toutes les dispositions ont été mises en œuvre", a pourtant affirmé le Premier Ministre turc. "Il n'y a pas de problème", a-t-il soutenu, tout en précisant: "La Turquie pourrait parler de difficultés car les trois milliards d'euros prévus pour les réfugiés syriens arrivant en Turquie ne sont toujours pas entre nos mains".

2.

Près de 500 personnes pourraient avoir perdu la vie la semaine dernière dans le naufrage du bateau qui les transportait en mer Méditerranée entre la Libye et l'Italie, a déclaré mercredi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans un communiqué.

Des employés du HCR ont eu des entretiens avec des survivants de ce naufrage, qui pourrait être l'une des pires tragédies impliquant des réfugiés et des migrants au cours des 12 derniers mois, si elle est confirmée.

Les 41 survivants - 37 hommes, trois femmes et un enfant de trois ans - ont été secourus par un navire marchand et emmenés à Kalamata, dans le Péloponnèse, en Grèce, le 16 avril. Les personnes sauvées comprennent 23 Somaliens, 11 Ethiopiens, 6 Egyptiens et un Soudanais.

Les survivants ont dit au personnel du HCR qu'ils faisaient partie d'un groupe de 100 à 200 personnes qui a quitté la semaine dernière une localité près de Tobrouk en Libye sur un bateau de 30 mètres de long.

3.

Le président ukrainien Petro Porochenko a déclaré que la nomination d'un nouveau gouvernement et la formation d'une nouvelle coalition parlementaire marquaient la fin de la crise politique dans son pays, ont rapporté mercredi les médias locaux.

"Nous avons tiré un trait sur la longue crise gouvernementale et parlementaire", a déclaré M. Porochenko pendant une réunion du Conseil National pour les Réformes mardi.

Saluant le nouveau gouvernement et la nouvelle coalition parlementaire qu'il a qualifiés de professionnels et responsables politiquement, M. Porochenko a déclaré qu'ils avaient tous deux beaucoup de travail qui les attendait car la crise économique dans le pays n'était pas finie.

4.

Le bilan du séisme de samedi dans le nord de l'Equateur a atteint 525 morts mercredi matin, et ce chiffre pourrait encore grimper, a indiqué le gouvernement équatorien.

D'après le ministère de l'Intérieur du pays, plus de 4 000 personnes ont été blessées dans ce séisme, et 231 sont encore portées disparues.

Une nouvelle secousse de magnitude de 6,1 a frappé la ville déjà dévastée de Muisne mercredi avant l'aube, et a secoué la région côtière de l'Equateur.

D'après l'Institut américain de géophysique (USGS) Etude américaine géologique américaine, la secousse était centrée offshore, à 15 miles (24 km) à l'ouest de Muisne, à 03h33 heure locale (0833 GMT).

Les autorités de la capitale Quito ont qualifié le dernier séisme de réplique. On ne sait pas encore si elle a fait des victimes ou des dégâts mais aucune alerte au tsunami n'a été émise.

D'après un décompte préliminaire, 20 503 personnes se trouvent encore dans des abris, et 805 bâtiments ont été complètement détruits et 608 autres endommagés.

Jingle

1.

Le président chinois, Xi Jinping, a inspecté mercredi le centre de commandement des combats interarmées de la Commission militaire centrale, appelant à établir un système de commandement des combats interarmées à la chinoise.

M. Xi a visité mercredi matin ce centre, dont il est le commandant en chef, appelant à mettre en application les stratégies militaires face aux nouvelles situations et à se concentrer sur les fonctions clés des études sur la manière de mener des guerres et d'assurer le commandement des combats.

M. Xi, qui est secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a également demandé aux officiers de changer d'idées, d'innover et de traiter les difficultés, afin d'établir un système de commandement des combats interarmées "absolument fidèle, ingénieux dans les combats, efficace dans le commandement et courageux et capable de remporter des guerres".

Le système de commandement stratégique et opérationnel doit être efficace et actif en temps de paix comme en temps de guerre, a-t-il ajouté.

2.

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a appelé mercredi à un plus grand soutien au développement du commerce extérieur chinois afin de promouvoir un développement équilibré et stable de l'économie du pays.

"Le commerce extérieur constitue une partie importante de l'économie nationale. Stabiliser et renforcer le commerce extérieur est important pour assurer le fonctionnement normal et la modernisation de l'économie", selon un communiqué publié à l'issue d'une réunion exécutive du Conseil des Affaires d'Etat présidée par M. Li.

Le communiqué précise que plusieurs mesures sont en préparation pour soutenir le commerce extérieur.

Les institutions financières sont encouragées à renforcer le soutien financier pour les entreprises de commerce extérieur qui "réalisent des bénéfices et reçoivent des commandes".

Il y aura davantage de programmes pilotes dans le secteur du commerce électronique transfrontalier pour aider les sociétés chinoises à accroître leur présence à l'étranger.

"Des politiques actives d'importation" seront appliquées, avec un soutien supplémentaire pour les importations de technologies et équipements avancés, selon le communiqué.

3.

Le communiqué conjoint publié à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Chine, de la Russie et de l'Inde illustre la volonté commune des trois pays de maintenir l'ordre sur les mers et les océans, a indiqué mercredi une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La porte-parole Hua Chunying a fait ces remarques lors d'une conférence de presse, alors qu'elle était invitée à commenter ce communiqué.

Dans ce document publié à l'issue de la réunion trilatérale organisée le 18 avril à Moscou, la Chine, la Russie et l'Inde s'engagent à maintenir l'ordre juridique sur les mers et les océans en se basant sur le droit international, en particulier la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (UNCLOS en anglais).

Ces trois pays ont convenu que les différends devaient être traités via des négociations et accords entre les parties concernées.

A cet égard, les trois ministres exhortent au respect complet de toutes les dispositions inscrites dans l'UNCLOS, ainsi que de la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale et des Lignes directrices pour la mise en oeuvre de la déclaration, note le communiqué.

4.

La Chine est très mécontente des commentaires du ministre d'Etat britannique pour les Affaires étrangères, Hugo Swire, au sujet de la mer de Chine méridionale, a déclaré mercredi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying.

Hugo Swire a indiqué lundi que les tensions croissantes en mer de Chine méridionale étaient alimentées par les actions fermes de la Chine.

Le Royaume-Uni se tiendra aux côtés des Etats-Unis pour soutenir le jugement qui sera rendu prochainement par un tribunal international concernant une plainte déposée par les Philippines, a indiqué M. Swire.

"Les commentaires de M. Swire méprisent les faits et sont remplis de préjugés. Ils violent l'engagement britannique de ne pas prendre partie dans les questions de différends territoriaux, et la Chine exprime son vif mécontentement", a noté Mme Hua lors d'une conférence de presse régulière.

Les Etats-Unis et les Philippines oeuvrent de concert à créer l'illusion de tensions en mer, alors que les gens voient que "plus de 100.000 navires passent par cette région sans encombre, comme d'habitude", a-t-elle poursuivi.

La seule différence est l'apparition plus fréquente et très remarquée de navires et avions américains dans la région.

"Les faits montrent que les Etats-Unis sont le plus grand facteur de tensions en mer de Chine méridionale", a indiqué la porte-parole..