Infos du jour 2016-04-13
  2016-04-13 15:44:55  cri

Le Parlement européen (PE), réuni en session plénière à Strasbourg pour la première fois depuis les attaques de Bruxelles, a débattu, mardi, des stratégies antiterroristes à mener avec les haut-représentants de la Commission européenne et du Conseil européen.

Jean-Claude Juncker, Président de la Commission, et Jeanine Hennis-Plaesschaert, ministre de la Défense des Pays-Bas, au nom de la présidence du Conseil ainsi que Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères, ont plaidé en faveur de l'optimisation des outils existants et de la mise en place de nouvelles mesures, à commencer par le mécanisme PNR (PNR /Passager Name Record).

Après un débat prévu mercredi après-midi, les parlementaires sont appelés à voter définitivement, jeudi, sur l'instauration de ce registre PNR des données des passagers aériens à l'échelle européenne. Bien que ce dispositif soit réclamé avec insistance par certains pays européens, dont la France, frappée par des attaques terroristes en janvier et en novembre dernier, il ne fait pas pour autant une totale unanimité.

A l'instar des haut-représentants de la Commission européenne et du Conseil européen, le Premier Ministre français Manuel Valls a fait, lui aussi, mardi, le déplacement à Strasbourg où il a participé à la "conférence des présidents", réunion stratégique qui rassemble les têtes de file des huit groupes politiques de l'hémicycle autour du président du PE, Martin Schulz.

Dans le but de prévenir et lutter contre le terrorisme, de protéger les citoyens européens et de poursuivre en justice les commanditaires, le PE a largement exhorté l'ensemble des États membres de l'UE à tirer des leçons du passé et à intensifier les échanges d'informations et la coopération des services de renseignements.

Mais les eurodéputés ont aussi réitéré, mardi, avec insistance, la nécessité de trouver un juste équilibre entre vie privée et sécurité tandis que des voix s'élèvent aussi pour mettre en doute l'efficacité du PNR en tant qu'outil anti-terroriste. Cette mesure implique une collecte, une utilisation et une rétention plus systématique de certaines données, comme les dates et itinéraires de voyage ou les informations de paiement.

Le président américain Barack Obama avoue que la pire erreur de sa présidence pourrait "probablement" être le manque de suivi après l'intervention militaire des Etats-Unis en Libye en 2011, alors qu'il accordait une interview à la chaîne de télévision américaine Fox News.

"Ma pire erreur aura probablement été d'avoir échoué à mettre en place un plan pour l'après, au lendemain de l'intervention en Libye, ce qui était je pense, la bonne chose à faire", a confié à Fox News M. Obama, qui doit quitter la Maison Blanche dans quelques mois.

Ce n'est pas la première fois que le président américain reconnaît l'erreur des Etats-Unis et de leurs alliés pour ne pas avoir pu faire plus après l'intervention militaire en Libye en 2011, qui a conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

L'Organisation des Nations Unies a donné le coup d'envoi mardi à une procédure inédite dans son histoire avec des rencontres publiques entre l'Assemblée générale et chaque candidat au poste de Secrétaire général de l'ONU.

"Pour la première fois dans les 70 ans d'histoire de cette Organisation, le processus pour sélectionner et nommer le prochain Secrétaire général est véritablement guidé par les principes de transparence et d'ouverture, et les dialogues que nous commençons aujourd'hui sont au cœur de ce changement", a déclaré le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Mogens Lykketoft, au début de ce processus.

"Alors que l'ONU doit faire face à des crises multiples et que l'Organisation doit affronter des questions fondamentales concernant son propre rôle et son fonctionnement, trouver le meilleur candidat possible pour succéder au Secrétaire général Ban Ki-moon est absolument crucial", a-t-il ajouté, cité par un communiqué de l'ONU.

Il y a huit candidats pour remplacer l'actuel Secrétaire général Ban Ki-moon dont le mandat expire le 31 décembre 2016. Les candidats, dont quatre hommes et quatre femmes, sont : M. Srgjan Kerim, de l'ex-République yougoslave de Macédoine, Mme Vesna Pusic, de la Croatie, M. Igor Luksic, du Monténégro, M. Danilo Türk, de la Slovénie, Mme Irina Bokova, de la Bulgarie, Mme Natalia Gherman, de la République de Moldavie, M. Antonio Guterres, du Portugal, et Mme Helen Clark, de la Nouvelle-Zélande.

Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2016, à un taux de 3,2 %, estimant que le rythme ralenti de croissance de l'économie mondiale rendait celle-ci plus vulnérable aux risques.

L'économie mondiale devrait enregistrer un taux de croissance de 3,2 % en 2016 et de 3,5 % en 2017, soit une révision à la baisse de -0,2 % et -0,1 % respectivement par rapport aux prévisions du FMI du mois de janvier, selon le rapport du FMI sur les perspectives de l'économie mondiale (Word Economic Outlook), une publication phare du FMI parue ce mardi.

"Cette révision à la baisse des projections traduit un ralentissement généralisé dans tous les groupes de pays", a commenté Maurice Obstfeld, économiste en chef du FMI, lors d'une conférence de presse.

"Plus faible est la croissance, plus grande est la probabilité que les risques évoqués auparavant, s'ils se réalisent au moins en partie, mettent un coup d'arrêt à la croissance mondiale, en rendant la demande insuffisante pour éviter un équilibre de faible croissance et déflation".

L'organisme international a prédit en Chine une croissance de 6,5 % en 2016, et 6,2 % en 2017, marquant dans les deux cas une révision de +0,2 % par rapport aux pronostics de janvier. Cette amélioration rend compte de la politique de stimulation annoncée par la Chine et de la tendance récemment observée donnant plus de poids à la croissance robuste des services qu'à l'affaiblissement de l'activité manufacturière.

La Chine et le Nigeria se sont engagés à promouvoir leur partenariat stratégique lors de la visite d'Etat du président nigérian, Muhammadu Buhari.

L'approfondissement de l'amitié et de la coopération réciproque est dans les intérêts de long terme des deux pays et des deux peuples, et est également favorable à la paix, à la stabilité et au développement en Afrique et dans le monde, a déclaré le président chinois, Xi Jinping, lors de son entretien avec M. Buhari dans le Grand Palais du Peuple à Beijing.

Les deux parties doivent maintenir un engagement de haut niveau, renforcer les échanges dans tous les domaines, se comprendre et se soutenir l'un et l'autre dans les sujets concernent leurs intérêts fondamentaux et leurs préoccupations majeures, et renforcer la confiance mutuelle stratégique, a indiqué M. Xi.

Le président chinois Xi Jinping a exhorté le gouvernement à trouver un équilibre entre la conservation des patrimoines culturels et le développement économique.

Dans une instruction écrite destinée à une réunion nationale sur ce sujet, tenue mardi, M. Xi a indiqué que l'équilibre était difficile à trouver dans un pays qui s'urbanisait à un rythme tellement rapide.

Le vice-premier ministre chionis Wang Yang a rencontré, le 12 avril à Beijing, une délégation de l'Association de promotion du commerce international du Japon, conduite par Kouno Yohei, l'ancien président du sénat japonais et une délégation des entrepreneurs français, conduit par l'ancier premier ministre français Jean-Pierre raffarin.

Lors de la rencontre avec des hôtes japonais, Wang Yang a indiqué que la coopération économique et commerciale est une base et un moteur important pour le développement des relations bilatérales et les deux pays doivent saisir l'opportunité pour élever le niveau de la coopération. Il a espéré que le Japon traite avec prudence des problèmes sensibles.

Lors de la rencontre avec des hôtes français, Wang Yang a exprimé le souhait que les entrepreneurs français ouvrent le marché de la tierce partie avec la partie chinoise en vue de contribuer au développement sain des relations économiques et commerciales entre la Chine et la France.

Les investissements directs étrangers (IDE) dans la partie continentale de la Chine ont continué d'augmenter au cours du premier trimestre de l'année, a-t-on appris de sources officielles.

Les IDE, qui excluent les investissements dans le secteur financier, ont progressé de 4,5% en glissement annuel pour atteindre 224,21 milliards de yuans (34,7 milliards de dollars) de janvier à mars, a déclaré mardi le ministère chinois du Commerce.

Les investissements dans le secteur tertiaire ont représenté 68,9% du total des IDE durant cette période, atteignant 154,38 milliards de yuans.

Le festival Croisements va de l'avant. Sa 11ème édition se déroulera du 29 avril au 29 juin 2016 et présentera 45 programmes, soit 150 événements, dans 30 villes de Chine.

Lors d'une conférence de presse tenue mardi 12 avril à Beijing, l'ambassade de France en Chine a dévoilé tous les programmes du festival. En 2016, la programmation fait la part belle aux collaborations artistiques franco-chinoises, avec l'invitation d'artistes français qui puisent leur inspiration dans la réalité chinoise. Exemple du chorégraphe Jérôme Bel qui a fait appel à des danseurs amateurs chinois pour recréer The show must go on ; du photographe Grégoire Korganow qui a prolongé en Chine son projet intitulé « Père et fils » avec une résidence à Chongqing et à Beijing et une série d'expositions dans quatre villes chinoises Chongqing, Wuhan, Shenyang et Beijing.

© Radio Chine Internationale.Tous droits réservés.
16A, rue Shijingshan, district Shijingshan, Beijing, Chine