Infos du jour 2016-04-12
  2016-04-12 13:30:28  cri

Une commission parlementaire brésilienne a recommandé lundi la destitution de la présidente Dilma Rousseff lors d'un vote.

Cette décision a été approuvée par 38 voix contre 27 voix au sein de la commission, et ouvre la voie d'une session plénière dans l'Assemblée des députés prévue dimanche prochain pour lancer la procédure de destitution.

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a réitéré lundi que son gouvernement était prêt à participer au prochain cycle de négociations de Genève sur la Syrie, a rapporté l'agence de presse SANA.

Le gouvernement syrien est prêt à participer aux négociations de paix sans conditions préalables, a souligné M. Mouallem lors de sa rencontre avec le représentant des Nations Unies en visite en Syrie, Staffan De Mistura, qui est arrivé dans le pays la veille pour discuter avec les hauts dignitaires des nouvelles négociations.

M. Mouallem a fait savoir que la délégation du gouvernement allait participer aux négociations de Genève le 15 avril, à la fin des élections législatives en Syrie.

Par ailleurs, il a souligné le droit des Syriens à déterminer leur avenir sans ingérence étrangère.

Avant de quitter Damas, M. de Mistura a déclaré que le but de sa visite était de discuter des préparations des négociations de Genève, "qui doivent commencer le 13 avril à mon retour de ce voyage régional".

"Les négociations de Genève sont très importantes parce que nous discuterons surtout de la transition politique et des principes constitutionnels", a-t-il déclaré, ajoutant: "Nous espérons et ferons en sorte de les rendre constructives et concrètes".

Près de 6.000 jeunes réfugiés ont disparu en Allemagne en 2015, alors que le gouvernement allemand ne sait pas où ils se trouvent, ont rapporté lundi des médias allemands.

Alors que 2.171 des 8.006 réfugiés mineurs portés disparus ont refait surface, un total de 5.835 jeunes réfugiés restent disparus en Allemagne en 2015, ont raporté des médias du troisième plus grand éditeur de journal et de magazine allemand, Funke Mediengruppe, citant une réponse du ministère allemand de l'Intérieur au parlement.

Les jeunes disparus et non accompagnés venaient pour la plupart d'Afghanistan, de Syrie, d'Erythrée, du Maroc et d'Algérie.

En plus, un réfugié mineur sur dix est un enfant. En Allemagne, un enfant se réfère à toute personne ayant moins de quatorze ans.

Toutefois, le ministère de l'Intérieur ne peut pas fournir de raisons pour leur disparition.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'est dit inquiet lundi au sujet des violences survenues dimanche à la frontière entre la Grèce et l'ex-République yougoslave de Macédoine près d'Idomeni, notamment le recours au gaz lacrymogène.

Selon la presse, des dizaines de personnes ont été blessées dimanche à Idomeni lorsque la police macédonienne a tiré des gaz lacrymogènes contre un groupe de migrants qui tentait de forcer la barrière à la frontière gréco-macédonienne.

"Ces derniers mois, nous avons été témoins de nombreuses tensions survenant à différents points de passage frontière européens, entre les forces de sécurité ainsi que les personnes fuyant la guerre et ayant besoin d'aide. Des personnes ont été blessées et des biens endommagés. Ces faits sont préjudiciables pour la perception du grand public vis à vis des réfugiés ainsi que pour l'image de l'Europe. Tout le monde est perdant", a déclaré un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, dans un communiqué de presse.

"Ces derniers jours, les médias et l'attention du public se sont concentrés sur la mise en œuvre de l'accord UE-Turquie dans les îles de la mer Égée et en Turquie. Nous ne devrions pas oublier tous les autres réfugiés et migrants qui continuent d'être affectés par cette situation, en particulier près de 46.000 personnes qui étaient arrivées sur le continent grec avant l'entrée en vigueur de l'accord", a-t-il ajouté.

Réuni à Strasbourg pour la première fois depuis les attentats du 22 mars à Bruxelles, le Parlement européen (PE) a entamé lundi sa session plénière au cours de laquelle la lutte contre le terrorisme et l'enlisement de la crise migratoire, malgré l'accord entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, seront au coeur des débats.

"Le 22 mars a été une journée noire pour la Belgique et pour toute l'Europe. A travers Bruxelles, c'est le coeur de l'Union européenne qui était visée par les tueurs impitoyables de Daesh", a déclaré, lundi après-midi, lors de l'ouverture des travaux, le Président du PE, Martin Schulz. "Cette terreur est d'ordre mondial", a-t-il ajouté, rappelant que les victimes de Daesh, "quasi quotidiennes", sont "avant tout des Musulmans".

Dans un hémicycle strasbourgeois encore clairsemé pour cette première journée de session plénière, le président a appelé les eurodéputés à respecter une minute de silence en mémoire de l'ensemble des victimes du terrorisme.

La lutte contre le terrorisme et les fonds qui doivent lui être alloués seront discutés, mardi, entre les parlementaires et des représentants de la Commission européen et du Conseil européen. Les députés européens doivent en effet voter définitivement jeudi l'instauration d'un registre européen des données des passagers aériens (PNR/Passenger Name Record), outil anti-terroriste réclamé avec insistance par certains pays européens, dont la France.

L'ambassadeur chinois au Royaume-Uni, Liu Xiaoming, a appelé lundi les deux pays à travailler ensemble pour résoudre les difficultés que connaît actuellement leur industrie sidérurgique.

Dans un article publié dans le journal The Daily Telegraph, M. Liu a observé que certaines parties au Royaume-Uni rendaient la Chine responsable des fermetures et licenciements enregistrés dans l'industrie sidérurgique britannique, accusant la Chine de "dumping" dans le secteur de l'acier en Grande-Bretagne.

« Faire de la Chine le 'bouc émissaire' ne fait que tromper le public et ne contribue aucunement à résoudre le problème », a déclaré M. Liu.

M. Liu a souligné plusieurs facteurs à l'origine des difficultés du secteur sidérurgique britannique, dont le passage d'une économie industrielle traditionnelle à une économie moderne reposant sur les services et la finance, la surcapacité mondiale liée à la faible demande, et les coûts élevés de la production sidérurgique britannique.

Goldman Sachs a accepté de payer quelque 5,06 milliards de dollars en dédommagement des frais de vente de titres adossés à des créances hypothécaires (RMBS) toxiques, qui ont contribué à provoquer la crise financière de 2008, a rapporté lundi le département américain de la Justice.

Ce règlement solde les réclamations fédérales et des États envers Goldman Sachs pour son rôle dans le groupement, la titrisation, la commercialisation, la vente et l'émission de RMBS entre 2005 et 2007, a précisé le département de la Justice.

Les investisseurs, y compris des institutions financières assurées au niveau fédéral, ont subi plusieurs milliards de pertes pour avoir investi dans ces titres, rappelle le département de la Justice. 

"Cette décision confronte Goldman Sachs à sa responsabilité dans une faute grave, en donnant aux investisseurs de fausses assurances sur la solidité des créances hypothécaires garantissant ses titres, alors qu'ils (Goldman Sachs) savaient que ces titres contenaient de nombreuses créances qui avaient une forte probabilité de connaître une défaillance", a déclaré le Procureur général, Stuart F. Delery.

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a rencontré, lundi, des chefs de plusieurs régions provinciales, les appelant à faire avancer la réforme structurelle du côté de l'offre afin d'aider à stabiliser la croissance économique.

Les autorités locales doivent réduire la bureaucratie, mettre en place les politiques de réduction fiscale, encourager l'innovation et éliminer la capacité dépassée, a indiqué M. Li aux gouverneurs du Hebei, du Liaoning, du Jiangsu, du Shandong, du Hunan, du Guangdong, du Qinghai, et au maire de Chongqing, lors de la discussion sur la situation économique du pays.

Selon le Premier ministre, la Chine a besoin des efforts conjoints des gouvernements central et locaux pour relever les défis économiques auxquels elle fait face.

La seconde réunion des sherpas du G20, avec des discussions de fond sur d'importantes questions, a établi des bases solides pour le sommet du G20 dont la Chine sera l'hôte en septembre, a déclaré, lundi, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang.

Il a fait ces remarques lors d'un point presse, invité à commenter la réunion des sherpas, organisée la semaine dernière, à Guangzhou.

Les sherpas, à savoir les responsables qui négocient et préparent un sommet international avant que les dirigeants n'y participent, ont eu des discussions de fond sur l'agenda du sommet de Hangzhou, a indiqué M. Lu, y compris le programme international pour le développement durable, les grandes lignes pour les investissements dans le monde et la recherche transnationale des fugitifs et des avoirs illégaux.

L'indice des prix à la production (IPP) de la Chine a continué de reculer en mars, mais de manière moins prononcée, illustrant une demande plus forte dans le secteur industriel, ont révélé lundi des données officielles.

L'IPP, qui mesure les coûts des marchandises à la sortie de l'usine, a connu en mars une baisse de 4,3% en glissement annuel, contre une chute de 4,9% en février et de 5,3% en janvier, selon le Bureau d'Etat des statistiques (BES).

Ce taux marque une baisse pour le 49e mois consécutif, causée par le ralentissement économique de la Chine et la surcapacité industrielle faisant pression sur les prix.

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