Infos du jour 2016-03-14
  2016-03-14 15:54:30  cri

Au moins 34 personnes ont été tuées et 125 autres blessées dans un attentat à la voiture piégée survenu dimanche dans le centre d'Ankara, capitale turque.

L'explosion s'est produite vers 18h35 heure locale (16h35 GMT) sur la place Kizilay, centre névralgique de la métropole turque. Plusieurs véhicules ont pris feu, rapporte la chaîne privée NTV.

La police a fermé la place Kizilay a été fermée, craignant une éventuelle deuxième explosion.

C'est le troisième attentat majeur survenu à Ankara depuis octobre dernier.

Le 10 octobre 2015, les militants présumés de l'Etat islamique (EI) ont perpétré un attentat lors d'un rassemblement près de la gare d'Ankara, causant 103 morts.

Le 17 février 2016, un convoi militaire a été la cible d'un attentat suicide à Ankara, faisant 29 morts et 81 blessés.

Les forces spéciales ivoiriennes se sont déployées dimanche sur les lieux de l'attaque perpétrée par un commando armé sur un hôtel situé sur une plage à Grand - Bassam (40 kilomètres à l'est d'Abidjan).

Le gouvernement n'a pour le moment établi aucun bilan officiel. Les chiffres varient d'une source à l'autre. Des témoins ont fait état de 2 morts, d'autres ont annoncé 5 morts. Une source sécuritaire parle de 10 morts et plusieurs blessés dont 3 assaillants.

Plusieurs témoins ont vu passer des véhicules des unités d'élite de l'armée ivoirienne surmontés de mitrailleuses lourdes.

Les forces de sécurité ont quadrillé les lieux, appuyées par des forces françaises.

Des officiels ivoiriens interrogés par des journalistes soutiennent pour leur part que "le bilan est lourd".

Des assaillants puissamment armés ont attaqué dimanche l'hôtel "Etoile du sud" dans la ville balénaire de Grand Bassam, une ville touristique fréquentée par les occidentaux pour ses belles plages.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué dimanche que les Kurdes de Syrie devraient être invités aux négociations de paix inter-syriennes à Genève.

"Nous pensons que le processus qui commence à Genève doit nécessairement inclure les Kurdes, si nous pensons tous vraiment ce que nous disons quand nous déclarons notre engagement pour la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie", a déclaré M. Lavrov dans une interview pour la chaîne de télévision russe REN TV.

"Nous insisterons de manière véhémente pour que l'ONU ne cède pas aux ultimatums et envoie une invitation aux Kurdes pour qu'ils se joignent à la table des négociations dès le tout début des discussions", a-t-il expliqué.

M. Lavrov a également critiqué la Turquie pour son opposition à la participation des Kurdes, et "l'expansion rampante" d'Ankara en Syrie.

"Tout en demandant que les positions kurdes ne soient pas renforcées en Syrie, la Turquie revendique son droit souverain pour créer des zones de sécurité dans le territoire syrien", a rappelé le chef de la diplomatie russe.

Il a tenu ces propos à la veille de l'ouverture d'un nouveau cycle de négociations entre Damas et l'opposition, prévues du 14 au 24 mars à Genève.

Le gouvernement syrien a rejeté samedi l'organisation des négociations sur un éventuel fédéralisme en Syrie et a souligné sur l'unité du pays.

"En tant que citoyen syrien, je dis que nous refusons de parler d'une Syrie fédérale ... Notre peuple rejette toute tentative de diviser la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem lors d'une conférence de presse à Damas.

Le ministre syrien a fait ces remarques un jour après que l'envoyé de l'ONU en Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré que la possibilité de fédéralisme pour la Syrie n'était pas écartée de la table pour les prochains pourparlers de paix à Genève.

Le ministre syrien des AE a également fustigé la déclaration de l'envoyé spécial de l'ONU sur l'organisation d'une élection en Syrie dans les 18 mois à venir, affirmant que l'envoyé de l'ONU n'a pas le droit de parler de l'élection présidentielle en Syrie, car "l'avenir de la Syrie est décidée par le peuple syrien".

Le président français François Hollande a déclaré samedi à la presse, à l'Elysée, que fac à la crise des réfugiés, l'Union européenne (UE) doit prendre des mesures "les plus efficaces", y compris la protetion de ses frontières extérieures.

Les pays de l'UE doivent faire jouer le "mécanisme de répartition", et chaque pays doit faire sa part dans l'accueil des réfugiés, a affirmé M. Holland, dont le pays a fixé le chiffre de 30.000 pour les deux prochaines années.

Mais pour que ce mécanisme puisse être mis en oeuvre "de manière rapide et entière", il faut qu'il y ait la protection des frontières extérieures de l'UE, a-t-il dit.

S'il y a la protection des frontières extérieures, "nous éviterons le rétablissement des frontières intérieures, les frontières nationales, ce qui d'ailleurs a été mis en place par certains pays de manière unilatérale", a déclaré le président français.

"Nous éviterons que la Grèce soit obligée - comme c'est le cas aujourd'hui - de retenir des milliers de réfugiés derrière la frontière", a-t-il ajouté.

La crise des réfugiés était l'une des deux "questions urgentes" débattues samedi lors d'un sommet à l'Elysée qui a réuni une quinzaine de dirigeants sociaux-démocrates européens.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a indiqué dimanche à Paris que "si nécessaire", les pays de l'UE prendraient des sanctions contre l'Iran après des tirs de missiles balistiques effectués par l'Iran.

Jean-Marc Ayrault a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse commune avec ses homologues américain, britannique, allemand, italien et de l'Union européenne, à l'issue de leur réunion dimanche au siège du ministère français des Affaires étrangères.

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a indiqué lors de cette conférence de presse que les tirs ont été effectués "en violation" de la résolution des Nations unies.

L'Iran a assuré jeudi que ses récents tests de missiles ne violaient pas la résolution 1929 des Nations Unies qui interdit à Téhéran toute recherche en matière de missiles balistiques capables de transporter des ogives nucléaires. 

Le Sud-Coréen Lee Sedol, champion du monde de go, qui confronte le programme informatique AlphaGo en duel depuis mercredi, a affirmé dimanche qu'AlphaGo a des points faibles.

Le Sedol a remporté sa première victoire dimanche à Séoul, en Corée du Sud, après avoir été battu par AlphaGo dans les trois premières manches.

"AlphaGo a révélé deux points faibles", a déclaré M. Lee au cours d'une conférence de presse tenue après la 4ème manche.

AlphaGo semble avoir des difficultés quand il prend des pierres noires, a-t-il affirmé.

Le président chinois Xi Jinping a souligné dimanche l'innovation théorique et technologique comme la clé pour moderniser la défense militaire et nationale du pays.

S'adressant aux législateurs nationaux de l'armée, M. Xi, aussi président de la Commission militaire centrale, a déclaré que le futur de l'Armée populaire de libération (APL) dépendait de l'innovation et de la réforme.

Il a appelé les forces armées à appliquer pleinement la stratégie de développement guidée par l'innovation, à mettre les capacités de combat au centre de tout leur travail, ainsi qu'à renforcer l'innovation théorique et technologique.

L'administration militaire et le personnel de haut niveau sont également identifiés comme des domaines à améliorer. L'APL doit se concentrer sur les zones prioritaires dans le but de déclencher l'innovation à tous les niveaux et de rendre l'armée plus forte, a-t-il annoncé.

Il a indiqué aux législateurs de l'APL que la période du 13e Plan quinquennal (2016-2020) était critique pour le développement militaire et celui de la défense nationale de la Chine, et a exhorté les forces armées à maintenir l'intégrité politique, la réforme et l'Etat de droit, ainsi qu'à renforcer leur pouvoir militaire et la préparation au combat.

La Chine facilitera davantage l'accès des investisseurs étrangers aux secteurs des services et de la fabrication haut de gamme, a annoncé dimanche le ministre du Commerce, Gao Hucheng, en marge de la session annuelle de l'organe législatif suprême du pays.

Les investissements directs étrangers dans la partie continentale de la Chine ont connu une croissance stable l'année dernière, et ces deux secteurs ont attiré plus de 70% du total de ces investissements.

La Chine souhaite parvenir au plus tôt à des traités bilatéraux d'investissement (TBI) gagnant-gagnant avec les Etats-Unis et l'Union européenne (UE), a déclaré dimanche le ministre du Commerce, Gao Hucheng.

Les négociations du TBI entre la Chine et les Etats-Unis ont débuté en 2008. Elles sont entrées dans "une phase de négociations substantielles" à l'issue de 24 cycles de pourparlers, et les deux parties discutent actuellement d'une liste négative, a indiqué M. Gao.

Des progrès rapides ont également été réalisés dans les négociations du TBI entre la Chine et l'UE, a noté le ministre.

Ces traités créeront un environnement favorable à une plus grande ouverture de la Chine et à l'utilisation des investissements étrangers par le pays, a-t-il noté.

Les autorités judiciaires chinoises ont déclaré dimanche que le pays avait maintenu une "forte pression" sur la corruption afin de poursuivre une campagne de plus de trois ans contre ce fléau.

En tout, 22 anciens responsables de niveau ministériel ou supérieur, dont l'ancien haut responsable Zhou Yongkang, ont été poursuivis en 2015, alors que 41 ont fait l'objet d'une enquête, a-t-on appris d'un rapport d'activité du Parquet populaire suprême (PPS).

Selon un autre rapport concernant la Cour populaire suprême (CPS), les tribunaux chinois ont achevé les procès à l'encontre de Zhou Yongkang et de 15 autres hauts responsables, illustrant "la ferme détermination du Parti communiste chinois et du pays à lutter contre la corruption".

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