Infos du jour 2016-03-08
  2016-03-08 15:14:45  cri

1.

A l'approche du cinquième anniversaire de l'incident de Fukushima, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano a insisté lundi sur la nécessité de renforcer la sécurité nucléaire à l'échelle mondiale.

S'exprimant lors d'une réunion du conseil d'administration de l'AIEA, au siège de l'agence à Vienne, M. Amano a rappelé que cette semaine marque le cinquième anniversaire de l'incident survenu dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daiichi en mars 2011, considéré comme la pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl en 1986.

"L'immense coût humain de ces événements ne doit pas être oublié. Dans le cas de Fukushima Daiichi, des dizaines de milliers de personnes ayant été évacuées de leurs maisons n'ont toujours pas été en mesure de revenir", a regretté le Directeur général.

Il a toutefois salué le fait que cet incident aura contribué à des améliorations en matière de sécurité nucléaire à travers le monde.

A ce titre, M. Amano a appelé les Etats à en faire davantage, notamment en adhérant cette année à l'Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires, afin que ce dernier puisse enfin entrer en vigueur plus de 10 ans après son adoption.

2.

L'Union européenne (UE) et la Turquie ont discuté lundi de nouvelles propositions pour faire face à la crise des migrants qui s'accentue et met en péril la politique d'ouverture des frontières internes de l'Union.

Le sommet UE-Turquie d'une demi-journée entre les dirigeants européens et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a été prolongé jusqu'à lundi soir. Les médias ont rapporté que M. Davutoglu avait surpris les dirigeants européens avec ses nouvelles propositions.

Ankara a demandé 3 milliards d'euros supplémentaires à l'UE pour aider la Turquie à endiguer le flux massif de migrants dans ce pays qui accueille des millions de réfugiés, majoritairement venus de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan, qui cherchent à traverser la frontière turque pour demander l'asile en Europe.

Bruxelles avait déjà promis d'accorder 3 milliards d'euros à Ankara pour lutter contre la crise des migrants en novembre l'année dernière, mais la Turquie s'est plainte de ne pas avoir reçu l'aide promise avant le sommet.

La Turquie aurait promis de redoubler d'efforts pour résoudre la crise des migrants de l'UE au cours du sommet. M. Davutoglu a en particulier proposé de relocaliser un réfugié syrien en Europe pour chaque Syrien renvoyé en Turquie depuis les îles grecques.

Les responsables européens essaient de déterminer si cette proposition est "faisable d'un point de vue juridique et logistique", ont rapporté les médias.

3.

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a discuté lundi de la mission de l'OTAN en mer Egée pour faire face à la crise des migrants ainsi que de la situation en Syrie avec le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu en visite à Bruxelles.

La Turquie est "en première ligne de la plus grande crise de réfugiés et de migrants depuis la Seconde Guerre mondiale en Europe", a expliqué M. Stoltenberg lors de la conférence de presse conjointe.

Il s'est également félicité de l'engagement de la Turquie dans le déploiement de surveillance de l'OTAN en mer Egée.

Les ministres de la Défense de l'OTAN ont convenu en février de fournir soutien et assistance dans le cadre de la crise des réfugiés.

Le 2e groupe maritime permanent de l'OTAN effectue des missions de reconnaissance, d'observation et de surveillance des traversées illégales en mer Egée en coopération avec les autorités responsables.

M. Stoltenberg a indiqué que les bateaux de l'OTAN collectaient actuellement des informations et effectuaient des missions de surveillance pour soutenir la Turquie, la Grèce et l'agence des frontières de l'UE Frontex dans leurs efforts pour faire face au trafic d'êtres humains et aux réseaux criminels.

4.

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, ont discuté de la reprise des vols russes vers l'Egypte par téléphone, a annoncé lundi le Kremlin.

"Les deux parties ont souligné l'importance de créer toutes les conditions nécessaires pour la reprise des vols russes vers l'Egypte et les échanges touristiques", a déclaré le Kremlin dans un communiqué.

Le 31 octobre 2015, un Airbus A321 se rendant en Russie s'est écrasé juste après le décollage de la ville balnéaire égyptienne Charm el-Cheikh, tuant les 224 passagers à bord, pour la plupart des Russes.

Le Service fédéral de sécurité russe avait annoncé ensuite que l'avion avait été la cible d'une bombe, et le président Poutine avait alors ordonné la suspension de tous les vols vers l'Egypte.

Vers la fin du mois de février, M. Sisi a déclaré que des terroristes étaient derrière ce crash et qu'ils voulaient ruiner les relations entre l'Egypte et les autres Etats.

5.

Le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) a indiqué lundi à Genève que la question des "femmes de réconfort" n'est toujours pas résolue malgré les réclamations japonaises récentes indiquant le contraire.

"La question des 'femmes de réconfort' conduit à de sérieuses violations à l'encontre des droits des victimes et des survivants des actions militaires de l'Etat durant la Seconde Guerre mondiale vu le manque de dédommagement auprès des victimes" souligne le CESAW dans un rapport.

Selon le CEDAW, le Japon n'a pas pleinement compensé les victimes, ni persécuté les auteurs ou informé le public au sujet de ces crimes, toutes des recommandations faites lors du dernier examen périodique en 2009.

Le rapport souligne également le fait que l'accord trouvé avec la Corée du Sud en décembre 2015 affirmant que le sujet est bel et bien résolu n'a pas adopté une approche axée sur les victimes.

D'autres points ont aussi été ajoutés par le comité à la lumière de développements survenus récemment.

Le comité a demandé au Japon d'assurer que les fonctionnaires s'abstiennent de faire des remarques niant leurs responsabilités, tout en reconnaissant le droit de compensation pour les victimes.

Jingle

1.

Le président chinois Xi Jinping a appelé lundi à approfondir les réformes pour revitaliser la base industrielle de la région du nord-est de la Chine.

Lors d'une réunion de délibération avec des législateurs de la province du Heilongjiang pendant la session annuelle législative, il leur a demandé de poursuivre les concepts de développement novateur, coordonné, vert, ouvert et partagé.

Le gouvernement local et les responsables du Parti doivent respecter la loi en mettant en oeuvre des politiques de réforme, et ils doivent encourager le public à faire de même, a-t-il souligné.

Les responsables compétents et honnêtes doivent être récompensés par des promotions, a-t-il suggéré.

2.

La Chine est hautement préoccupée par le maintien de la stabilité dans la péninsule coréenne et elle s'oppose fermement à tout geste qui risque d'y causer des troubles, a annoncé lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei.

Selon lui, la Chine s'inquiète beaucoup des exercices militaires conjoints entre les Etats-Unis et la République de Corée (RC), lancés lundi, et de la réaction de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

Un nombre record de troupes et de matériels militaires américains ont été transportés dans la péninsule coréenne pour des exercices militaires conjoints annuels. La RPDC a émis, en réponse, une alerte d'offensive générale.

"La péninsule coréenne et la Chine sont liées par des montagnes et des fleuves et la Chine est très concernée par le maintien de la stabilité dans la péninsule", a souligné M. Hong lors d'une conférence de presse régulière.

"La Chine s'oppose fermement à tout geste qui risque de causer des troubles dans la péninsule coréenne", a-t-il déclaré, appelant à la retenue plutôt qu'à des gestes provocateurs.

3.

La Chine continuera à mettre en oeuvre des politiques financières préférentielles pour promouvoir le développement économique et social au Tibet durant les cinq prochaines années, ont annoncé lundi les autorités financières.

Les institutions financières seront encouragées à ouvrir des branches au Tibet, alors que davantage de soutien de financement aux entreprises du Tibet, surtout les petites et les micro-entreprises, est attendu.

Davantage de soutien financier aux infrastructures, à l'agriculture et à la protection dans la région est prévu, alors que des mesures destinées à augmenter les revenus des agriculteurs seront également mises en oeuvre, selon la circulaire.

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