1.

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a appelé dimanche à un nouvel élan pour promouvoir la croissance économique, notant que le pays avait la capacité d'atteindre ses objectifs économiques et sociaux.

M. Li a fait ces remarques lors d'un examen du rapport d'activité du gouvernement des législateurs de la province chinoise du Shandong, au deuxième jour de la session annuelle de l'organe législatif national.

Le Premier ministre a expliqué, en discutant de ce rapport d'activité qu'il a présenté samedi, que les réussites économiques et sociales de l'année dernière avaient renforcé la confiance dans les capacités du pays à surmonter tout type de difficulté.

La Chine vise à maintenir un rythme de croissance moyen à élevé et à atteindre un niveau de développement moyen à élevé.

"Promouvoir activement un nouvel élan et favoriser l'émergence d'une nouvelle économie constituent le chemin à suivre", a-t-il indiqué.

"Nous poursuivrons les réformes structurelles, notamment du côté de l'offre, et mettrons en oeuvre une stratégie axée sur l'innovation", a-t-il déclaré.

Les réformes sont essentielles à la création d'un nouvel élan favorable à la croissance économique, a expliqué M. Li, ajoutant que davantage de plates-formes coordonnées devaient être établies pour relier les entreprises, les universités, les instituts de recherche scientifique et les makers.

2.

Des dirigeants chinois ont appelé à redoubler d'efforts pour approfondir les réformes et développer l'économie, lors de discussions avec des législateurs et conseillers politiques.

Yu Zhengsheng, président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), a donné pour consigne aux conseillers politiques d'étudier un discours prononcé vendredi par le président, Xi Jinping, appelant à des efforts pour développer l'économie.

Les politiques doivent résoudre les problèmes de financement, d'accès au marché et de services publics auxquels sont confrontées les petites et moyennes entreprises, a-t-il indiqué aux conseillers lors d'une discussion de groupe.

Durant un examen du rapport d'activité du gouvernement avec des députés à l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) venus de Tianjin, le vice-Premier ministre Zhang Gaoli a demandé à ces derniers de suivre les instructions de la direction du Parti communiste chinois (PCC) et de mettre en oeuvre les plans évoqués dans le rapport d'activité.

Il a appelé les députés à redoubler d'efforts pour générer de nouveaux moteurs de croissance économique, prévenir les risques systémiques et régionaux et améliorer les conditions de vie du peuple.

3.

L'impact de la Chine sur la dernière agitation du marché financier international a fait l'objet d'un battage médiatique, a déclaré, dimanche, un haut responsable chinois chargé de la planification économique, en marge de la session annuelle parlementaire.

"Une rumeur a circulé selon laquelle les turbulences, en janvier, des marchés d'action et de change de la Chine ont contribué au chaos aux Etats-Unis et en Europe", a indiqué Xu Shaoshi, chef de la Commission nationale du développement et de la réforme.

"La Chine est incapable de produire de telles retombées", a-t-il expliqué.

Du 8 au 12 février, de fortes chutes ont été enregistrées sur les marchés boursiers aux Etats-Unis et en Europe, ainsi que pour les produits de base, tels que le pétrole brut, mais les Chinois célébraient la fête du Printemps et les marchés financiers étaient fermés pendant cette période.

La Chine a représenté un quart de la croissance économique en 2014, a ajouté M. Xu, citant des chiffres de la Banque mondiale et du Bureau d'Etat des Statistiques de la Chine.

4.

L'importante réduction des réserves chinoises de devises étrangères a principalement bénéficié aux citoyens et entreprises du pays, a déclaré dimanche le vice-gouverneur de la banque centrale Yi Gang lors d'une conférence de presse.

"Les réserves chinoises de devises étrangères ont baissé de près de 1.000 milliards de dollars en 2015", a-t-il indiqué. Ce sont principalement les entreprises et citoyens chinois qui ont profité de ce phénomène, a-t-il précisé.

L'année dernière, les dépôts chinois de dollars ont augmenté de plusieurs dizaines de milliards. Les banques ont accru d'environ 100 milliards de dollars leurs réserves de cette devise, et les dettes des entreprises libellées en dollars ont baissé d'environ 100 milliards, a-t-il noté.

En 2015, les paiements en devises des personnes et entreprises à destination de l'étranger ont dépassé de 240 milliards de dollars les paiements effectués à destination de la Chine, a-t-il indiqué.

Jingle

1.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'Etat américain John Kerry se sont félicités dimanche, lors d'une conversation téléphonique, des "vrais avancées" dans la garantie de la cessation des hostilités en Syrie.

"Les deux parties ont dit faire une évaluation globalement positive des vrais avancées dans la mise en place d'un cessez-le-feu sur le sol syrien, lequel est généralement respecté et a déjà mené à une nette baisse du niveau de violence", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué en ligne.

MM. Lavrov et Kerry ont souligné la nécessité d'éviter des délais dans les négociations inter-syriennes sous les auspice de l'ONU, ainsi que de fournir une aide humanitaire aux zones sous blocus en Syrie.

"Il est essentiel de garantir dès le tout début la participation (dans les négociations inter-syriennes), avec la délégation du gouvernement syrien, d'un large éventail de toutes les forces d'opposition, y compris les Kurdes de Syrie", a dit le chef de la diplomatie russe cité dans le communiqué.

Les deux diplomates ont confirmé qu'il faudrait des efforts conjoints des représentants des deux pays à Genève pour garantir le travail efficace du Groupe international de soutien de la Syrie (GISS) concernant les questions humanitaires et de cessez-le-feu.

2.

La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a dénoncé dimanche les Etats-Unis et la République de Corée pour l'organisation des exercices militaires conjoints dès lundi, disant que les Américains devraient être responsables si une guerre éclatait dans la péninsule coréenne.

Les exercices militaires sont "des répétitions de guerre dangereuses qui révèlent pleinement leur nature agressive" car les Etats-Unis ont dit que les exercices comprendraient des plans pour examiner la possibilité d'une "opération de décapitation", selon un communiqué publié par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la RPDC.

Le communiqué a averti que dans le cas où une guerre éclate, elle ne se limiterait ni à la péninsule coréenne, ni à une guerre conventionnelle.

Personne ne peut garantir que la confrontation entre les Etats-Unis et la RPDC ne soit pas dégénérée en une guerre thermonucléaire globale, note le communiqué.

La déclaration a menacé que la RPDC transformerait ses contre-actions militaires en "attaques préventives" si la situation atteignait "une phase grave incontrôlable."

3.

Un　marin a trouvé la mort et quatre autres ont été blessés dans un incendie mineur à bord du porte-avions indien INS Viraat tard dimanche au port de Goa, a affirmé tôt lundi matin la marine indienne.

L'incendie a été provoqué par une fuite de vapeur de la chaufferie du navire de guerre, qui sera retiré du service sous peu, selon un porte-parole de la marine.

INS Viraat est en service depuis trois décennies après que le Royaume-Uni l'a vendu à l'Inde en 1987. Il est l'un des deux porte-avions opérationnels du pays.

La marine indienne a subi une série d'incidents ces dernières années, dont l'explosion et le naufrage d'un sous-marin à Bombay en août 2013, lesquels ont coûté la vie à 18 marins.

4.

La nécessité d'avancer vers l'application de l'Accord de paix signé l'an dernier et d'accélérer le processus de réconciliation nationale a été soulignée par la délégation du Conseil de sécurité de l'ONU qui a achevé ce dimanche une visite de 48 heures au Mali.

Cette indication a été donnée par le chef de la délégation, Ismaël Abraao Gaspar Martins, représentant de l'Angola, au cours d'une conférence de presse organisée dimanche à Bamako.

"Nous sommes venus ici pour échanger directement avec les acteurs afin de mieux aider les parties à faire un pas décisif vers la paix ... Il faut avancer vers l'application de l'accord signé", a-t-il affirmé.

"Notre visite vise à donner un coup d'accélérateur au processus de réconciliation nationale et à créer les conditions favorables à une lutte implacable contre le terrorisme", a renchéri François Delattre, représentant de la France au Conseil de sécurité.