Infos du jour 2016-03-02
  2016-03-02 16:50:56  cri

Les pourparlers de paix sur la Syrie vont reprendre le 9 mars, a déclaré mardi l'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura.

M. de Mistura avait annoncé vendredi dernier son intention de reconvoquer les négociations le 7 mars.

Un délai raisonnable doit être accordé aux affaires logistiques et pratiques, a expliqué l'émissaire onusien dans un communiqué.

Cependant, M. de Mistura a réitéré l'importance des engagements sérieux des parties prenantes syriennes dans les discussions, en vue de la mise en oeuvre de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU.

Malgré les efforts de la communauté internationale qui ont abouti à la tenue début 2014 de la Conférence internationale sur la Syrie "Genève II", le processus du règlement de la crise syrienne piétine toujours, à cause de profondes divergences entre le gouvernement syrien et l'opposition. A quoi s'ajoute la naissance de la force des djihadistes radicaux dans le pays, ce qui rend la situation en Syrie encore plus complexe.

La Chine soutient la reprise au plus tôt des négociations intra-syriennes à Genève et appelle à une solution politique tenant compte des préoccupations raisonnables de toutes les parties concernées, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei lors d'une conférence de presse régulière.

La Chine salue la mise en oeuvre effective de l'accord de cessez-le-feu par toutes les parties concernées, a-t-il déclaré.

La Chine espère que l'ensemble des parties concernées mettront en oeuvre la Résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies et le communiqué conjoint de la quatrième réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe de soutien international à la Syrie publié en février à Munich, en vue de maintenir l'élan du cessez-le-feu et de la cessation des violences, a-t-il indiqué.

Le président syrien Bachar al-Assad a qualifié la trêve actuelle dans son pays de lueur d'espoir, ajoutant que ses troupes n'ont pas lancé d'actions de représailles contre les rebelles qui violaient l'accord.

Dans une interview accordée à la Télévision allemande, le président syrien a déclaré: "Nous ferons ce que nous devons faire pour que tout le processus fonctionne", en ajoutant: "Nous nous sommes abstenus de lancer des représailles pour donner une chance à l'accord de survivre".

La cessation des hostilités, en place depuis le week-end dernier, est respectée depuis quatre jours.

Par ailleurs, le président syrien a promis "une amnistie complète" aux rebelles qui ont décidé de déposer les armes. D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les avions de guerre syriens lancent des dépliants sur les zones contrôlées par les rebelles pour appeler ces derniers à déposer les armes et à participer à un processus de réconciliation avec le gouvernement.

Suite au quatrième essai nucléaire auquel a procédé la République populaire démocratique de Corée (RPDC) en janvier dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU va voter mercredi une résolution sur la RPDC. 

Des diplomates ont indiqué mardi que le Conseil avait initialement prévu de voter la résolution mardi après-midi, mais que la Russie avait demandé un examen procédural, de 24 heures, du document.

Le vote est désormais prévu pour mercredi, à 10h00 heure locale (15h00 GMT).

Les Etats-Unis ont diffusé le projet de résolution aux 15 États membres du Conseil la semaine dernière. La résolution a pour objet d'imposer de nouvelles sanctions à Pyongyang afin que le pays infléchisse son programme nucléaire.

En janvier, la RPDC a procédé à son quatrième essai nucléaire. Les trois essais précédents avaient été effectués en 2006, 2009 et 2013.

Mardi, le président du Conseil européen Donald Tusk a affirmé que d'ici la fin de la semaine, il va s'entretenir avec les dirigeants turcs afin de renforcer la coopération concernant la crise des migrants. 

Au terme d'une réunion avec le chancelier autrichien Werner Faymann à Vienne, M. Tusk a indiqué que l'UE va continuer à améliorer la coopération avec ses voisins concernant la crise des migrants.

"L'Europe est prête, comme elle l'a déjà démontré, à accorder un soutien financier substantiel aux pays voisins des régions déchirées par la guerre,'' a-t-il déclaré lors d'une réunion avec la presse.

La visite de M. Tusk à Vienne a succédé à des réunions avec des représentants de quelques États des Balkans occidentaux, également à Vienne, qui ont conduit à des accords visant à coordonner leurs contrôles aux frontières pour empêcher l'afflux de migrants.

L'Autriche a commencé à plafonner le nombre de migrants entrant dans le pays et déclaré qu'elle n'est pas la salle d'attente de l'Allemagne. La plupart des migrants la traversent pour gagner l'Allemagne et le petit pays atteint sa limite maximale en termes d'accueil.

Trente nouveaux migrants sont arrivés à Strasbourg en provenance de la "jungle de Calais" (nord de la France), où s'entassent plusieurs milliers de migrants, a annoncé mardi l'adjointe au maire de Strasbourg, Nawel Rafik-Elmrini.

C'est la deuxième fois que Strasbourg, chef-lieu du département du Bas-Rhin, accueille des réfugiés issus de la "jungle de Calais", le plus grand bidonville de France dont le démantèlement a commencé ce lundi, trois jours après une décision de justice validant l'évacuation.

En octobre dernier, Strasbourg a accueilli 28 Africains et Afghans, convoyés par bus, depuis le Pas-de-Calais.

Le gouvernement français a annoncé que des places en centres d'accueil allaient être mises à disposition sur le territoire national pour accueillir les migrants qui acceptaient de quitter Calais, où ils étaient venus dans l'espoir de gagner le Royaume-Uni.

Mardi, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que les dirigeants palestiniens vont travailler dur pour que la conférence internationale sur la paix au Moyen-Orient puisse se tenir.

Les remarques ont été émises lors d'une réunion du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), à Ramallah. M. Abbas a affirmé que les dirigeants palestiniens prendront de nombreux contacts avec la Ligue arabe et des pays à travers le monde afin de s'assurer que cette conférence pourra se tenir.

M. Abbas n'a pas donné de date précise concernant le début de ces prises de contact.

Les dirigeants palestiniens ont salué l'initiative française, prise en janvier dernier, qui appelle notamment à la tenue d'une conférence internationale ayant comme objectif la paix au Moyen-Orient et la fin d'un conflit israélo-arabe qui dure depuis plusieurs décennies.

Dans le cadre des célébrations, cette année, du 50ème anniversaire de l'adoption de deux des principaux traités internationaux relatifs aux droits de l'homme, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a appelé les pays ne l'ayant toujours pas fait à ratifier ces documents.

"Aujourd'hui, ce qui unit l'humanité est plus fort que ce qui la divise et va au-delà des deux Pactes internationaux dont on célèbre cette année le 50ème anniversaire, à savoir le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels", a déclaré M. Zeid, à Genève, dans le cadre d'une réunion du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur le thème de cet anniversaire.

Aux côtés de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ces deux Pactes, adoptés par l'Assemblée générale des Nations Unies le 16 décembre 1966, forment la Charte internationale des droits de l'homme, qui énonce les droits civils, politiques, culturels, économiques et sociaux qui sont les droits de tous les êtres humains

L'envoyé spécial du ministère chinois des Affaires étrangères pour les droits de l'homme, Liu Hua a prononcé le 1er mars des discours à Genève lors de la 31e réunion du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, il s'agit du séminaire spécial de haut niveau sur deux conventions des Droits de l'Homme. Dans son discours, Liu Hua a présenté les propositions de la Chine en trois points quant à l'application de ces deux conventions.

Il n'y a pas de base pour une poursuite de la dépréciation du renminbi, ou yuan, a déclaré mardi Chen Yulu, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine.

Le taux de change du yuan restera essentiellement stable face à un panier de monnaies, a expliqué M. Chen.

La Chine dispose d'une balance commerciale relativement saine et d'une inflation relativement basse. Ces deux conditions sont favorables à la stabilité du yuan, a-t-il précisé.

Les remarques de la banque centrale chinoise interviennent après la Réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banques centrales du G20, qui s'est tenue de vendredi à samedi à Shanghai. La banque centrale chinoise a qualifié ses politiques monétaires de "prudentes avec un léger penchant à l'assouplissement", alors qu'elles étaient "prudentes" ces dernières années.

Le ministère chinois de l'Agriculture a lancé, à partir du 1er mars, une interdiction annuelle de pêche le long du fleuve Yangtsé.

Cette interdiction, qui sera appliquée jusqu'au 30 juin à tout le bassin du fleuve Yangtsé ainsi qu'aux principaux affluents et lacs, couvre la période de frai pour la majeure partie de la vie aquatique dans le fleuve.

L'interdiction sera également appliquée au fleuve Huaihe, qui coule presque parallèlement entre le fleuve Yangtsé et le fleuve Jaune.

La durée de l'interdiction a été prolongée de trois à quatre mois, dans le but de mieux protéger les ressources halieutiques, a déclaré Li Yanliang, directeur du Bureau d'inspection et de gestion de la pêcherie du ministère.

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