Infos du jour 2016-03-01
  2016-03-01 15:38:05  cri

Le Premier ministre britannique David Cameron a critiqué l'hypothèse vraisemblable d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE), ce qui constituerait selon lui le "pari (le plus hasardeux) du siècle", et de mettre en garde que ce "Brexit" entraînerait des risques pour le commerce extérieur, les emplois et la sécurité du pays.

"Il ne suffit tout simplement pas d'affirmer que tout ira bien alors que nos emplois et l'avenir de notre pays sont en jeu", a déclaré M. Cameron dans un article publié dans le journal britannique Sunday Telegraph.

Dans cet article, il a appelé les eurosceptiques à définir une vision de l'avenir hors de l'UE, qualifiant une possible sortie de l'Europe de "saut dans l'inconnu".

M. Cameron a demandé aux partisans d'un retrait de l'UE de déterminer quelles relations la Grande-Bretagne pourrait avoir avec l'Europe en termes de commerce, d'emplois, de sécurité, ainsi que la place que la Grande-Bretagne aurait alors dans le monde.

Reconstruire une nouvelle relation après le Brexit entraînerait "une part d'incertitude énorme", et aurait un impact sur l'investissement et le commerce ainsi que sur l'emploi et les finances des ménages, a averti M. Cameron.

En matière de sécurité, il a fait valoir que le Royaume-Uni bénéficiait actuellement de tout un ensemble d'accords avec ses voisins européens, défiant les partisans de la "sortie" de définir "comment ils comptent assurer la sécurité des gens".

Le Pentagone a annoncé lundi qu'il menait des cyber-attaques contre le groupe extrémiste Etat islamique (EI), en plus des frappes aériennes et de missions terrestres occasionnelles.

"Nous utilisons également des cyber-outils pour nuire à la capacité de l'EI à agir et communiquer dans le champ de bataille virtuel", a déclaré le ministre de la Défense américain Ash Carter lors d'un point de presse du Pentagone.

Selon M. Carter, les buts dans l'utilisation des cyber-attaques incluent le fait de nuire au commandement de l'EI, les amenant à perdre confiance en leur réseau et à surcharger leur réseau au point qu'il ne fonctionne plus.

"Nous accélérons cela (les cyber-attaques), comme nous accélérons tout le reste de ce que nous faisons en Syrie et en Irak, que ce soit la guerre aérienne, la guerre au sol, nous voulons également accélérer la cyber-guerre", a expliqué le ministre américain, ajoutant que certaines méthodes "seraient surprenantes".

Cependant, afin que la cyber-guerre contre l'EI ait le maximum d'effet, M. Carter a refusé de donner des détails, qualifiant cependant les cyber-attaques d'"outils très efficaces".

"Alors que nous perturbons les communications de l'EI via cyber ou d'autres méthodes, parfois il nous arrive effectivement de les amener à utiliser d'autres moyens", a ajouté M. Carter avant de conclure : "Parfois, il est plus facile pour nous d'écouter ces moyens-là".

La France prend "une part active" aux efforts de la coalition internationale contre l'Etat islamique dans le cadre de l'opération "Chammal" et soutient l'Irak dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré lundi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal lors d'un point de presse.

La France condamne les attentats meurtriers perpétrés par l'Etat islamique à Bagdad le 28 février, qui ont fait des dizaines de morts et de blessés, a ajouté M. Nadal.

"Nous exprimons notre solidarité au peuple irakien et adressons nos condoléances aux familles des victimes", a-t-il ajouté.

La France a été le premier pays européen à se joindre, en septembre 2014, à la coalition dirigée par les Etats-Unis pour frapper l'Etat islamique, à la demande des autorités irakiennes.

Le bilan de l'attentat-suicide perpétré lundi, pendant des obsèques, dans la province orientale de Diyala, en Irak, s'est alourdi ; il est désormais de 34 morts, a déclaré une source proche des forces de sécurité de la province.

Il y aurait sept chefs de milices chiites parmi les personnes décédées, a précisé la source.

"Le dernier rapport relatif à l'attentat-suicide perpétré lundi près de Maqdadiyah fait état de 34 morts et 43 blessés,'' a indiqué la source à Xinhua sous le couvert de l'anonymat.

Le kamikaze a actionné le détonateur de sa ceinture d'explosifs, pendant des obsèques, dans le village chiite de Brishtah, à 100 kilomètres au nord-est de la capitale, Bagdad, a ajouté la source.

Apparemment, les cibles du kamikaze étaient des membres de milices chiites affiliées à la mobilisation populaire (Hached Al Chaabi), présents aux funérailles, a dit la source.

La source a confirmé le décès de sept chefs de milices chiites, y compris de Ali Hamad al-Temimi, chef de la puissante ligue des vertueux (Asa'ib Ahl al-Haq) pour la province de Diyala.

Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a déclaré lundi que la cessation des hostilités atteint par le gouvernement syrien et les forces de l'opposition était globalement respectée.

"A ce jour, je peux dire que, globalement, la cessation des hostilités est respectée, même si nous avons enregistré des incidents", a déclaré M. Ban aux journalistes pendant une conférence de presse, ajoutant que le groupe de travail sur le cessez-le-feu ainsi que les puissances régionales et internationales tentaient désormais de faire en sorte que cette cessation des hostilités se poursuive.

"J'espère sincèrement qu'avec la poursuite de cette cessation des hostilités, tout d'abord nous pourrons continuer à apporter une aide humanitaire salvatrice à de nombreuses personnes, au moins 400.000 personnes qui vivent dans des zones assiégées", a-t-il indiqué.

Trois experts indépendants des Nations Unies chargés d'enquêter sur les violations des droits de l'Homme au Burundi vont effectuer leur première visite dans le pays du 1er au 8 mars, a indiqué lundi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH).

Selon un communiqué du HCDH, les trois experts sont membres de l'enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi établie par le Conseil des droits de l'Homme le 17 décembre 2015. Son mandat l'autorise à "enquêter sur les violations et abus de droits de l'homme en vue de prévenir la détérioration de la situation".

"Au cours de cette visite, et conformément à notre mandat, nous échangerons avec les autorités et toutes les autres parties concernées", a déclaré le rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, un des trois experts.

"Notre objectif est d'aider l'Etat à remplir ses obligations en matière de droits de l'Homme et d'établir les responsabilités pour les cas de violations et d'atteintes aux droits de l'homme, y compris en identifiant les auteurs présumés".

Le président chinois, Xi Jinping, a rencontré lundi Hoang Binh Quan, envoyé spécial du chef du Parti communiste vietnamien (PCV), Nguyen Phu Trong. Ils se sont engagés à renforcer les relations bilatérales ainsi que celles entre les deux partis.

M. Quan a transmis un message de Nguyen Phu Trong à M. Xi.

Dans son message, le secrétaire général du Comité central du PCV a expliqué que le Vietnam et la Chine, en tant que voisins proches, partageaient le même système politique et de nombreux intérêts fondamentaux communs. Le développement de relations bilatérales stables, mutuellement bénéfiques et coopératives constitue une responsabilité historique et un besoin réaliste, tout en répondant aux intérêts fondamentaux et à long terme des deux peuples.

Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a réaffirmé lundi que la Chine maintiendrait le taux de change du yuan à un niveau généralement stable tout en poursuivant la réforme structurelle.

Li Keqiang s'est ainsi exprimé lors de sa rencontre à Beijing avec le secrétaire du Trésor des Etats-Unis, Jacob Lew.

La Chine continuera d'oeuvrer dans l'optique de parvenir à un régime de taux de change fluctuant et contrôlé basé sur l'offre et la demande du marché et faisant référence à un panier de monnaies, afin de maintenir essentiellement stable le taux de change, à un niveau raisonnable et équilibré, a indiqué M. Li.

La Chine, dont la population rurale pauvre a baissé de 14,42 millions pour atteindre 55,75 millions d'habitants en 2015, a réussi à réduire la pauvreté rurale l'année dernière, selon des chiffres officiels publiés lundi.

Plus de 17 millions d'habitants urbains et 49 millions d'habitants ruraux avaient reçu une allocation de subsistance minimale fin 2015, a-t-on appris d'un communiqué publié sur le site Internet du Bureau d'Etat des statistiques (BES).

"Les écarts entre les zones urbaine et rurale ont continué à se réduire l'année dernière. Les revenus urbains ont été 2,73 fois supérieurs par rapport à ceux de la population rurale, en baisse de deux points de pourcentage par rapport à l'année précédente", a déclaré Xu Xianchun, directeur adjoint du BES.

Sans compter les facteurs de prix, le revenu disponible par habitant de la population urbaine a augmenté de 6,6% en glissement annuel en 2015, alors que celui des habitants ruraux a connu une hausse de 7,5%.

La banque centrale chinoise a annoncé lundi qu'elle abaisserait le taux de réserves obligatoires de 0,5 point de pourcentage pour les banques commerciales à partir de mardi, en vue de stimuler la croissance économique.

Cette réduction, première du genre en 2016, vise à "assurer une abondance raisonnable de la liquidité dans le système financier, à guider une croissance du crédit stable et appropriée et à créer un environnement financier favorable à la réforme structurelle de l'offre", a déclaré la Banque populaire de Chine dans un communiqué publié sur son site Internet.

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