1．

Les Etats-Unis et la Russie ont annoncé lundi une cessation des hostilités qui commencera le 27 février, a indiqué le département d'État américain.　

Dans un communiqué conjoint, les deux pays ont précisé que l'accord de cessez-le-feu ne concernera pas ''Daech'' (acronyme arabe de l'État islamique), le front Al-Nosra ou d'autres organisations terroristes désignées par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Toute partie aux conflits en Syrie devra indiquer à la Russie ou aux Etats-Unis qu'elle accepte les modalités de la cessation des hostilités et qu'elle s'engage à les respecter au plus tard le 27 février à 12 heures (heure de Damas), stipule le communiqué commun publié par le département d'État.

"J'ai l'honneur d'avoir assisté aujourd'hui à la conclusion des accords finaux sur la cessation des hostilités en Syrie et j'appelle toutes les parties à en accepter les modalités et à s'engager à les respecter pleinement,'' a déclaré le secrétaire d'État américain John Kerry.

S'il est mis en œuvre et respecté, a ajouté M. Kerry, ce cessez-le-feu ne conduira pas uniquement à une désescalade de la violence ; il permettra également de renforcer l'acheminement de secours humanitaires devenus urgents et de soutenir la transition politique vers un gouvernement qui correspond à la volonté du peuple syrien.

2.

Lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit préoccupé par l'utilisation d'armes chimiques par des belligérants en Syrie, y compris par des terroristes.　

L'ambassadeur du Venezuela Rafael Ramirez Carreno, qui assure la présidence tournante du conseil au mois de février, a fait ces remarques au siège de l'ONU à New York après que les quinze membres du conseil ont examiné le premier rapport du Mécanisme d'enquête conjoint entre l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et l'ONU.

Les membres du conseil ''expriment leur préoccupation concernant l'utilisation d'armes chimiques par des parties au conflit, y compris des groupes terroristes,'' a-t-il déclaré.

Le Mécanisme d'enquête conjoint OIAC-ONU a été approuvé par le Conseil de sécurité en septembre 2015, soit une vingtaine de jours après d'adoption, fin août, d'une résolution visant à identifier les auteurs des attaques meurtrières au chlore gazeux commises en Syrie.

3.

Un effondrement de l'espace Schengen, la zone de libre circulation sans passeport en Europe, aurait un effet dramatique sur la croissance économique en Europe et pourrait mettre en danger la prospérité du continent, selon les conclusions lundi d'un cabinet de réflexion allemand.

Le rétablissement des contrôles aux frontières internes au sein de l'espace Schengen augmenterait les coûts de production et les prix, selon la Fondation Bertelsmann.

Si les contrôles aux frontières étaient rétablis de manière permanente, les coûts économiques rien que pour l'Allemagne s'élèveraient à 235 milliards d'euros (environ 258,89 milliards de dollars), entre 2016 et 2025. Pour l'ensemble de l'Union européenne, ces coûts pourraient atteindre 1.400 milliards d'euros sur les dix prochaines années.

"Si les frontières intérieures de l'Europe sont réactivées, cela entraînera encore plus de pressions sur une croissance déjà faible", a déclaré Aart De Geus, président de la fondation.

Même dans le scénario le plus optimiste, cela signifierait une baisse du Produit intérieur brut (PIB) de 77 milliards d'euros pour l'Allemagne, et de 470 milliards d'euros pour l'ensemble de l'UE.

4.

Lundi, Europol a lancé le Centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC) afin d'aider les États membres de l'Union européenne à démanteler les réseaux criminels impliqués dans le trafic de migrants organisé.

Le centre a pour objectif de renforcer la coopération avec les États membres de l'UE, les organisations internationales, les parties prenantes nationales et les agences européennes. ''Il constituera la plate-forme nécessaire par l'intermédiaire de laquelle les États membres pourront améliorer leurs échanges de renseignements ainsi que leur coopération opérationnelle dans la lutte contre le trafic de migrants organisé,'' a déclaré le directeur d'Europol, Rob Wainwright.

Le lancement du centre fait suite à une décision des ministres de la Justice et de l'Intérieur de l'Union européenne prise en novembre 2015. Le centre se focalisera sur les zones géographiques sensibles où sévissent les passeurs et renforcera les capacités à travers l'UE pour mieux lutter contre les réseaux criminels.

5.

Le ministre israélien de la Défense a indiqué lundi qu'Israël se préparait à la possibilité d'une nouvelle guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Le ministre de la Défense Moshe Ya'alon a fait ce commentaire à bord du USS Carney, un navire de guerre actuellement à Haïfa dans le cadre d'exercices militaires conjoints entre les Etats-Unis et Israël.

"Nous jouissons d'un calme sans précédent, le Hamas n'a pas tiré une balle", a expliqué M. Ya'alon aux journalistes, faisant allusion au calme relatif depuis la fin de la guerre de 2004 entre Israël et le Hamas.

Le ministre de la Défense a également reconnu, cependant, une consolidation de la force du Hamas.

Jingle

1.

La direction suprême chinoise s'est engagée, lundi, à stabiliser et à améliorer les macro-politiques afin de créer un environnement d'entente pour la croissance économique et les réformes structurelles en cours.

Lors d'une réunion pour discuter de l'ébauche du rapport d'activité annuel du gouvernement et des propositions pour le 13e Plan quinquennal, le Bureau politique du Comité central du Part communiste chinois (PCC) a indiqué que renforcer la qualité et l'efficacité de la croissance formerait la priorité de la période allant de 2016 à 2020.

La Chine continuera à appliquer des politiques budgétaires proactives et des politiques monétaires prudentes, tout en intensifiant les réformes structurelles de l'offre pour propulser la croissance, selon un communiqué publié à l'issue de la réunion, présidée par le président Xi Jinping.

La direction a également promis d'accélérer le développement de l'agriculture moderne et de faire avancer un nouveau cycle d'ouverture de haut niveau. Le développement vert sera également considéré comme priorité, a-t-elle ajouté.

Considérant 2016 comme année cruciale pour remplir les objectifs sociaux et économiques du pays, la direction a énuméré les tâches majeures pour cette année, dont la réduction de la capacité industrielle, le déstockage et le désendettement.

2.

L'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) et la Chambre des conseillers du Japon ont repris, lundi, à Beijing le mécanisme bilatéral des échanges réguliers.

La vice-présidente du Comité permanent de l'APN, Shen Yueyue, et le membre de la Chambre des conseillers du Japon, Kensei Mizote, ont co-présidé la 6e réunion du mécanisme des échanges réguliers entre la législature suprême chinoise et la Chambre haute de la Diète nationale du Japon.

Les deux parties ont discuté d'une série d'affaires d'intérêt commun, dont les relations sino-japonaises, les relations économiques, la collaboration sur la protection de l'environnement, les échanges entre les peuples ainsi que certaines questions globales et régionales.

Cette réunion avait été auparavant planifiée à Beijing en 2013 et ensuite suspendue, à cause de la détérioration des relations sino-japonaises.

Durant une réunion avec la délégation japonaise organisée plus tard le même jour, le plus haut législateur chinois Zhang Dejiang a déclaré que la reprise de ce mécanisme devrait renforcer la compréhension et la confiance mutuelles, et aider à améliorer les relations entre les deux pays.

Les membres de la délégation japonaise ont exprimé leur souhait de renforcer les échanges avec l'APN et de contribuer à l'amélioration des relations entre le Japon et la Chine.

3.

Des scientifiques chinois sont parvenus à séquencer lundi le génome du premier cas de virus Zika importé dans ce pays, afin de contribuer à la prévention et au diagnostic de cette maladie.

Ce succès a été obtenu par des scientifiques du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies et du centre provincial de Jiangxi, dans l'est de la Chine.

La Chine a confirmé le 9 février son premier cas de Zika importé. Le patient, un homme de 34 ans originaire de la province de Jiangxi, a développé des symptômes de fièvre, maux de tête et malaise, le 28 janvier au Venezuela, avant de rentrer dans son pays le 5 février en passant par Hong Kong et Shenzhen. Il a quitté l'hôpital une fois entièrement guéri.

Le succès de ce lundi pose des bases pour comprendre les variations du virus et développer des bactéries et réactifs pour diagnostiquer la maladie.