Au moins 28 personnes ont été tuées et 61 autres blessées mercredi dans une attaque à la voiture piégée visant l'armée turque dans la capitale Ankara, ont confirmé le vice-Premier ministre turc et le porte-parole du gouvernement.

Selon le vice-Premier ministre Numan Kurtulus, le gouvernement n'a pas pour l'instant d'information sur qui a mené l'attaque.

Le gouverneur d'Ankara, Mehmet Kiliclar, a indiqué que les autorités pensaient que l'explosion était due à un "véhicule piégé".

La bombe visait des logements à Ankara devant lesquelles des navettes attendaient du personnel militaire, selon l'armée turque, déclenchant deux explosions près de l'ensemble militaire du siège de l'état-major des Forces armées turques, a rapporté la chaîne de télévision locale NTV.

Des vidéos montrent un important nuage de fumée s'élevant dans le ciel au-dessus de l'incendie sur le lieu de l'explosion. La zone est également à proximité du Parlement turc au centre d'Ankara.

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a indiqué qu'une enquête était en cours en lien avec l'explosion, le porte-parole du Parlement, Omer Celik, évoquant de son côté une "attaque terroriste".

Le président du Conseil européen Donald Tusk a déclaré mercredi que rien ne garantissait qu'un accord de réforme de l'Union européenne (UE) visant à inciter le Royaume-Uni à rester dans l'Union pourrait être conclu au prochain sommet.

"Nous ne sommes pas d'accord sur certaines questions politiques et je suis pleinement conscient qu'il sera difficile de nous entendre. Par conséquent, je vous appelle à garder une attitude constructive", a indiqué M. Tusk dans une lettre adressée aux dirigeants des 28 Etats membres les invitant à participer au sommet de l'UE du 18 au 19 février.

"Ce serait un échec pour le Royaume-Uni et l'Union européenne, mais une victoire géopolitique pour ceux qui cherchent à nous diviser", a-t-il souligné.

"L'objectif est clair depuis le début : conclure un accord juridiquement contraignant et irréversible répondant aux préoccupations du Royaume-Uni et satisfaisant pour tous. En même temps, nous ne pouvons pas renoncer à nos valeurs fondamentales. Mon objectif est de conclure cet accord cette semaine", a-t-il ajouté.

En ce qui concerne le programme du sommet, M. Tusk a indiqué qu'après l'échange de vues traditionnel avec le président du Parlement européen et la photo de groupe, les dirigeants discuteront de la question du Royaume-Uni lors de la première séance de travail jeudi après-midi.

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mercredi que l'Europe était confrontée à "une épreuve historique" sous la forme de la crise des réfugiés, s'engageant à déployer des efforts pour adopter une approche commune lors du prochain sommet de l'UE visant à limiter l'afflux de réfugiés en Europe.

S'adressant au Parlement allemand, Mme Merkel a réaffirmé qu'elle déploierait tous les efforts lors du sommet de l'UE jeudi et vendredi pour soutenir la coopération avec la Turquie en vue de mieux protéger les frontières extérieures de l'UE et de réduire l'immigration clandestine.

"Est-ce que cela vaut la peine ? Ou bien l'Europe devrait-elle abandonner et simplement fermer la frontière gréco-macédono-bulgare ?", s'est interrogée Mme Merkel, en référence aux mesures alternatives proposées par le Groupe de Visegrad constitué de la Hongrie, de la Pologne, de la République slovaque et de la République tchèque.

Elle a souligné que l'Allemagne voyait objectifs essentiels dans la gestion de cette crise : répondre aux causes profondes de la crise, protéger la frontière extérieure de l'UE et réaliser un meilleur partage du fardeau, enfin réguler et contrôler l'afflux de réfugiés.

"Notre objectif commun est de réduire considérablement et durablement le nombre de réfugiés, et de continuer d'aider les personnes qui ont besoin de protection", a déclaré Mme Merkel.

L'envoyé de l'ONU pour la paix au Moyen-Orient, East Nikolay Mladenov, a appelé mercredi les Israéliens et les Palestiniens à calmer les tensions et à arrêter les violences dans les territoires palestiniens, et à reprendre les négociations de paix.

"Les tirs ne vont pas contribuer au processus de paix, alors que les activités de peuplement et la démolition de maisons constituent un obstacle à la solution à deux Etats", a déclaré M. Mladenov lors d'un point de presse à Gaza.

"Creuser des tunnels et tirer des roquettes ne vont restaurer le calme à Gaza", a-t-il ajouté.

Le mouvement islamique Hamas a déclaré il y a deux semaines que ses militants avaient creusé des tunnels sous Gaza pour préparer la prochaine bataille contre Israël,

M. Mladenov, arrivé mardi à Gaza pour une visite de deux jours, a déclaré à la presse que le seul moyen de restaurer le calme est de mettre en oeuvre l'accord de cessez-le-feu conclu à la fin de l'offensive israélienne à Gaza en 2014.

"Pour les populations de de Gaza, la priorité est de mettre fin au blocus israélien, d'ouvrir les points de passager, de mettre au point le plan de construction et d'appliquer le principe de la solution à deux Etats", a-t-il souligné.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé mercredi une réponse mondiale face à la propagation actuelle de l'épidémie du virus Zika et des malformations à la naissance et complications neurologiques qui y sont associées.

Le "Cadre de réponse stratégique et plan d'opération conjointe face à Zika" s'étend sur la période de janvier à juin, et vise à mobiliser et coordonner les partenaires, experts et ressources pour aider les pays à renforcer leur surveillance à l'encontre du virus Zika et des troubles qui y sont associés.

Ce plan a également pour ambition de contribuer à renforcer le contrôle des vecteurs, la communication efficace sur les risques, les lignes de conduite à adopter et les mesures de protection, de fournir des soins médicaux aux personnes affectées et d'accélérer la recherche et le développement de vaccins, diagnostics et traitements.

L'OMS a estimé qu'un montant de 56 millions de dollars sont nécessaires pour mettre en œuvre ce plan de réponse, dont 25 millions de dollars financeront la réponse de l'OMS et 31 millions de dollars, le travail de partenaires clé.

Le déploiement par la Chine d'un nombre limité et nécessaire d'installations de défense nationale sur son propre territoire n'a aucun lien avec la militarisation en mer de Chine méridionale, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi.

M. Wang a fait ces remarques lors d'une conférence de presse, après un entretien avec son homologue australienne, Julie Bishop. M. Wang a appelé les médias à prêter plus d'attention aux phares construits par la Chine et aux installations d'urgence destinées aux prévisions météorologiques et au sauvetage actuellement en cours de construction.

En tant que plus grand pays côtier de la mer de Chine méridionale, la Chine offre ces installations publiques à la communauté internationale, a indiqué M. Wang.

Le déploiement d'un nombre limité et nécessaire d'installations destinées à la défense nationale sur son propre territoire constitue pour la Chine l'exercice de son droit de se protéger et de se défendre, comme le garantit le droit international aux Etats souverains.

La Chine a élaboré des politiques pour encourager ses scientifiques à transformer leurs recherches en produits commerciaux.

　 Ces politiques ont été présentées mercredi, lors de la réunion exécutive régulière du Conseil des Affaires d'Etat présidée par le Premier ministre, Li Keqiang.

　 La transformation plus rapide des avancées scientifiques en produits est essentielle pour la restructuration économique du pays, en particulier pour la réforme structurelle de l'offre, selon les participants à la réunion.

　 D'après les politiques approuvées lors de la réunion, les institutions et universités d'Etat jouiront d'une certaine autonomie pour transmettre leurs avancées scientifiques aux entreprises ou organisations sociales, sans avoir à déposer de demande.

　 L'ensemble des revenus générés par ces travaux pourront être réservés aux institutions de recherche ou universités. Ces fonds pourront être utilisés pour récompenser les scientifiques et promouvoir les applications industrielles et de recherche.

La Chine investira plus de 800 milliards de yuans (122,6 milliards de dollars) dans des projets de conservation de l'eau de grande ampleur en 2016, a déclaré mercredi la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).

Les investissements chinois dans les projets hydrauliques ont atteint leur niveau le plus élevé pendant la période du 12e Plan quinquennal (2011-2015) et se sont avérés remarquablement fructueux, indique un communiqué publié par le plus haut planificateur économique du pays.

La Chine a investi plus de 2.000 milliards de yuans dans la conversation de l'eau au cours de cette période, selon des statistiques officielles.

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Le ministère chinois du Commerce a annoncé dans un communiqué le lancement à partir de mercredi d'un plan d'aide alimentaire d'urgence destiné à l'Afrique, afin de faire face à la mauvaise récolte sur ce continent.

Le ministère élaborera des mesures d'aide détaillées en coordination avec les départements concernés, selon le communiqué.

La Chine est vivement préoccupée par la mauvaise récolte causée par El Nino dans de nombreux pays africains. Elle fournira une aide alimentaire d'urgence d'une valeur d'un milliard de yuans (156 millions de dollars) aux pays affectés, comme le président chinois Xi Jinping l'avait annoncé en décembre dernier lors du sommet du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) à Johannesburg.