En tant que le deuxième plus gros marché cinématographique dans le monde, la Chine intéresse les cinéastes étrangers. Mais chaque année, seulement 34 films étrangers sont autorisés à sortir sur les écrans chinois, et dont la plupart des productions hollywoodiennes. Ce qui a fait décevoir autant de professionnels. Mais il leur reste encore un débouché, c'est de faire un film de coproduction. Car ce genre de film n'entrera pas dans les quotas, il peut être projeté en tant que film national en Chine. Jusqu'à présent, 11 pays ont déjà signé des accords de coproduction avec la Chine comme la France, l'Italie ou l'Angleterre. Alors la coproduction est-elle le bon remède pour élargir la chance des films étrangers au marché chinois ? Et plus important est-elle un chemin facile à faire, la réponse dans Invivo d'aujourd'hui.

Invité: Philippe Muyl, réalisateur du film de coproduction sino-française « Le promeneur d'oiseau ». Un film qui va représenter la Chine aux Oscars 2015.