De retour sur sa terre natale
  2014-07-14 15:45:53  China.org

Retour sur sa terre natale

Quand il rejoint sa famille en 1985, Dorje Tseten retrouve ses sept frères et sœurs qui ont tous beaucoup d'enfants et de petits-enfants. C'est une très grande famille, et chaque personne mène une vie heureuse. Tous ses proches et amis persuadent Dorje Tseten de revenir résider au pays : « En raison des mesures préférentielles du gouvernement, les conditions de vie s'améliorent de jour en jour au Tibet ».

À la suite de cette visite, Dorje Tseten est rentré en Inde avec de nombreux livres sur les nouvelles politiques du gouvernement chinois envers les Tibétains. Il les a présenté à ses compatriotes d'exil et leur a parlé du grand changement du Tibet. Informés de cela, ils ont décidé les uns après les autres de retourner dans leur mère-patrie.

Malgré leurs demandes répétées, les formalités étaient très difficiles à accomplir. « Le gouvernement en exil nous disait toujours que nous pourrions rentrer ensemble après quelques années, mais nous avons attendu en vain », dit Dorje Tseten. Au fur et à mesure qu'il vieillissait, et surtout après la mort de son épouse, la nostalgie de Dorje Tseten est devenue de plus en plus forte. Après avoir entendu que certains avaient réussi à aller clandestinement à Katmandou, au Népal, puis à revenir à Lhassa par avion, il a vendu tous les biens de sa famille et est revenu clandestinement à Lhassa avec son fils âgé de 28 ans. Trois compatriotes tibétains ont fait le voyage avec eux.

Après son retour à Lhassa, Dorje Tseten et son fils ont ouvert une boutique. Les affaires marchant bien, ils ont pu acheter un appartement en centre-ville, dans lequel trois générations de la famille vivent ensemble. À propos du changement de vie, Dorje Tseten dit : « À Shimla, je m'inquiétais tous les jours de ma subsistance, mais à Lhassa nous menons une vie aisée. »

« Si j'étais plus jeune, je voudrais contribuer plus à la patrie, ajoute-t-il. J'envie beaucoup mes neveux et mes nièces. Grâce aux bonnes politiques actuelles, les jeunes peuvent faire ce qu'ils veulent, car ils n'ont pas de fardeaux. »

Depuis les années 1980, on compte à peu près 2 000 Tibétains qui sont revenus de l'étranger en Chine. Sur le terrain de leur patrie, ils bénéficient des politiques privilégiées dans beaucoup de domaines, et certains ont été élus députés à l'Assemblée populaire et sont membres de CCPPC (Conférence consultative politique du peuple chinois) de la région autonome du Tibet.

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