Focus : la sauvegarde et l'amélioration constante de l'environnement au Tibet
  2012-09-18 16:15:59  cri
La Région autonome du Tibet se situe sur le Plateau du Qinghai-Tibet. Ce plateau est le plus grand et le plus haut plateau du monde, d'une altitude moyenne de plus de 4 000m. Il est surnommé le toit du Monde. Les fleuves du Sud de l'Asie y prennent leur source. La situation géographique du plateau du Qinghai-Tibet infue, de ce fait, sur le climat de la Chine et même de la partie orientale de l'hémisphère nord. Cependant, l'environnement écologique dans cette région est assez fragile. Il est influencé par plusieurs facteurs géographiques et climatiques. Au cours des dernières années, le gouvernement chinois a porté une grande attention à la construction et à la sauvegarde de l'environnement dans la Région autonome du Tibet. Notamment en édifiant une zone protégée au Tibet qui s'inscrit dans une stratégie nationale de préservation de l'environnement. Grâce à ces efforts, la situation de l'environnement au Tibet s'est améliorée petit à petit.

La configuration topographique du Tibet est très variée et elle comprend des fleuves et des lacs en grand nombre. Les cours supérieurs du Gange et de l'Indus prennent leur source dans cette région. De plus, une centaine d'animaux rares vivent sur ce plateau, comme les antilopes du Tibet et les ânes sauvages du Tibet.

Dawa Tsering, Maître de conférence de l'Académie des Sciences sociales de la Région autonome du Tibet, a déclaré qu'au cours des dernières années, dans la construction écologique et la protection environnementale de la Région autonome du Tibet, l'engagement du gouvernement augmentait chaque année, et qu'il avait obtenu des résultats particulièrement satisfaisants en matière de protection des animaux rares, de création de réserves naturelles, de dépollution. Il a dit que les autorités avaient réalisé un travail législatif important, surtout pour la conception de lignes de voyage, les grands travaux d'extraction et la construction des routes, tout ceci afin de protéger l'environnement qui est fort mis à mal au Tibet.

"L'augmentation du nombre des voyageurs mettra de la pression sur les sites touristiques. Pour réduire cette tension environnementale, nous avons publié certaines mesures sur le design des lignes et la gestion des voyages. En outre, en matière d'extraction minière il y a eu des améliorations. Par exemple, la construction de mines était normale dans la zone Qiangtang dans les années 80 et 90, et puis après 2005, la plupart des mines ont été prohibées, afin de protéger la végétation naturelle dans les zones écologiquement fragiles."

Malgré de bons résultats, la protection écologique au Tibet est encore confrontée à des défis, surtout face au changement climatique. Celui-ci rendra plus difficile encore la tâche de protection de l'environnement. A cause de l'accélération de la fonte des glaciers, de la hausse du niveau des lacs dans la réserve et de la submersion des pelouses, la production et la vie des bergers seront affectées négativement.

En vue de sauvegarder et de promouvoir l'environnement écologique et de réaliser un développement durable, la Chine a mis sur pied une coopération internationale. Le prof. Andreas Gruschke de l'Université de Leipzig est un des savants qui a participé aux recherches sur l'écologie au Tibet. Il a été profondément fasciné par cette région, qu'il a vue pour la première fois en 1984. Pendant 30 ans, il a mené plus de 50 enquêtes sur place. En 2005, le prof. Gruschke a officiellement commencé des recherches académiques sur la construction d'un environnement écologique au Tibet.

D'après lui, la région autonome du Tibet a énormément changé en quelques décennies.

"Depuis ma première visite au Tibet en 1984, la région s'est prodigieusement transformée. Beaucoup de gens se sont déplacés des prairies vers les villes. Avant ils faisaient face au problème de l'éducation. Si l'on n'avait pas résolu ce problème, ils auraient mené une vie plus dure. Voyez maintenant chez eux, vous pouvez voir des télés, des motos, et même des véhicules, ils sont en effet plus riches qu'avant."

Il a montré que les conflits entre la nature et l'homme ont apporté de nombreux défis au développement durable au Tibet.

"Pour développer durablement, nous devons protéger et utiliser raisonnablement les ressources naturelles, ainsi que respecter le peuple et la culture locale. L'industrie durable du voyage est capable d'offrir plus de travail aux locaux afin non seulement de résoudre le problème de l'emploi, mais aussi d'élever le niveau de vie."

Les projets de coopération internationale, relatifs à la protection de l'environnement au Tibet, sont en train de se dérouler avec ordre et méthode. Ethan Goldings de Winrock International nous a expliqué que son association fournissait une assistance technologique efficace aux paysans dans le monde entier. Pour le moment ils aident les paysans tibétains à reboiser les zones en voie de désertification, avec de bons résultats.

"A l'égard du problème de désertification, le gouvernement chinois a recommandé la reconversion des terre cultivées en forêts ou en herbages. Certains facteurs rendent notre projet très efficace, par exemple, une haute attention à l'environnement dans lequel les autochtones habitent."

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