La ville riche de « mille temples et palais », comme le démontrent si bien le documentaire déroulé toutes les heures au Beijing Capital Museum ou la « carte des routes et transport vers Youzhou (Nankin) et Bo Hai » sous les Tang (833), celle qu'a décidé de créer au cordeau Kubilai Khan, petit-fils de Genghis Khan sur les ruines de l'ancienne Zhongdu de la dynastie Jin (12ème siècle) puis Dadu, dont les avenues devaient être larges de 36m, les rues de 18m et les passages entre elles, alias « hutongs », de 4 à 9m, n'a délaissé l'ouest qu'après les Yuan et les Ming. L'un des plus précieux témoignages, très connu de cette grandeur de l'ouest de la capitale nous a été donné par Marco Polo (1254-1324). Dans son Livre des Voyages en Chine : il décrit l'arrivée dans la capitale par le Lugou Bridge – celui situé au bout de la rue de notre résidence d'experts de RCI, Radio Chine Internationale, et enjambant la rivière Yongding – comme un éblouissement architectural soutenu par une structure technique et une création artisanale inconnus à Venise à l'époque : 12 piliers, 11 arches de granit pour 266m de longueur, des parapets majestueux décorés de 485 postures différentes de lions taillées dans le marbre sous les dynasties Jin, Yuan, Ming et Qing et l'empreinte de l'empereur Qianlong…